jeudi 29 novembre 2007
Presse ---> Mensuel du Golfe du Morbihan 28/11/07
L'info a fait couler beaucoup d'encre. Elle n'a cependant pas soulevé de tollé au conseil général. Ce mardi, l'assemblée a validé le choix de Véolia-tranport comme nouveau délégataire pour la liaison des îles.
"Scrupuleux." Si il y a un terme à retenir de l'intervention du président du département lors du vote de la délégation de service public pour la liaison des îles, c'est celui-là qu'il faut retenir. Ce mardi, les conseillers généraux étaient appelés à valider le choix de la société Véolia Transport SA comme nouveau délégataire pour la desserte de Belle-Ile, Groix, Houat et Hoëdic.
Un changement de délégation qui a fait couler beaucoup d'encre. Dans la presse, l'ancien délégataire, la Société morbihannaise de navigation, ayant notamment dénoncé l'instauration d'un "quasi monopole" de Véolia transport dans le département.
Pas de garanties au niveau des tarifs
Finalement, l'assemblée départementale a validé le choix du nouveau délégataire, sans que cela suscite plus de polémiques que cela. Responsable du dossier, Joseph Brohan, conseiller général de Muzillac, a précisé que l'offre de Véolia présentait des avantages qui ne sont pas "à la marge". Véolia proposant de meilleures prestations de service sur "quasiment tous les critères retenues dans le cadre de la délégation de service public".
Le groupe de gauche s'est abstenu. Conseiller général de Belle-Ile, Yves Brien (DVG) a expliqué cette position en déplorant ne pas avoir été associé "jusqu'au bout aux négociations". Il a cependant jugé l'offre de Véolia "attractive". Pour sa part, la conseillère générale de Groix, Denise Le Maréchal, membre de la majorité départementale, n'a pas pris part au vote. Après avoir mené une analyse assez fine du contrat de délégation de service public, elle a jugé que celui-ci ne répondait pas aux attentes des associations des usagers des dessertes. Dans sa ligne de mire, notamment, le peu de garanties présentées dans le domaine tarifaire.
Agrandir Le Palais et Loctudy
Avant le vote, le président du conseil général a souhaité faire taire toute polémique. "La procédure a été scrupuleusement suivie. Un concurrent évincé a toujours la possibilité de faire un recours si il constate une quelconque irrégularité lors de celle-ci."
Outre le choix du délégataire, le débat s'est cristallisé sur la nécessité d'assurer la continuité d'un service public avec les îles en contrôlant la politique tarifaire pratiquée.
La question de l'adaptation des ports a également été soulevée. Joseph-François Kerguéris a promis que des études allaient être menées sur l'éventualité d'un élargissement des ports du Palais (Belle-Ile) et de Loctudy (Groix).
mercredi 28 novembre 2007
OCEANE...
Après le choix de la société Véolia comme nouveau délégataire pour la desserte des îles, mardi, au conseil général, Patrick Gerbenaud, le futur patron de la nouvelle société s'est montré rassurant, ce mercredi, sur l'antenne de France bleu Armorique.
L'homme a annoncé que la société reprendrait "l'ensemble" du personnel, "sédentaire et navigant", actuellement employé par la Société morbihannaise de navigation. "A terme, il y en aura d'ailleurs d'avantage" a noté Patrick Gerbenaud en précisant que ces embauches permettraient d'assurer l'augmentation des dessertes promises par Véolia Transport dans le dossier de délégation de service public.
Le futur PDG a également insisté sur le fait que l'arrivée de Véolia tranport n'impacterait pas sur les tarifs. Enfin, celui-ci a annoncé que la société qui desservira les îles se baptisera "Océane".
Mardi, le conseil général a validé le choix de Véolia transport comme nouveau délégataire pour la desserte des îles au détriment de la Société morbihannaise de navigation (SMN) actuel délégataire.
imprimer envoyer à un ami
L'homme a annoncé que la société reprendrait "l'ensemble" du personnel, "sédentaire et navigant", actuellement employé par la Société morbihannaise de navigation. "A terme, il y en aura d'ailleurs d'avantage" a noté Patrick Gerbenaud en précisant que ces embauches permettraient d'assurer l'augmentation des dessertes promises par Véolia Transport dans le dossier de délégation de service public.
Le futur PDG a également insisté sur le fait que l'arrivée de Véolia tranport n'impacterait pas sur les tarifs. Enfin, celui-ci a annoncé que la société qui desservira les îles se baptisera "Océane".
Mardi, le conseil général a validé le choix de Véolia transport comme nouveau délégataire pour la desserte des îles au détriment de la Société morbihannaise de navigation (SMN) actuel délégataire.
imprimer envoyer à un ami
Ouest france 28 novembre D.S.P ----> VEOLIA
Liaison avec les îles, sujet sensible !
Ce n'est qu'en fin de soirée, après un marathon budgétaire de plus de quatre heures, que le sujet est arrivé sur la table des discussions. Le débat autour de la délégation de service public pour la liaison entre les îles était attendu. Sensible. Blessant peut-être même pour Jo Brohan, son rapporteur, dont l'intégrité a pu être érafflé ces derniers jours par des propos au vitriol.
Le président du conseil général, qui avait déjà appelé au « sang froid » (OF du samedi 24 novembre), a défié quiconque « d'apporter une preuve de défaillance dans ce dossier », assurant Jo Brohan de son soutien et préférant « ne pas ouvrir de contentieux ».
N'empêche, c'est encore un sujet à fleur de peau. Denise Maréchal, par exemple, annoncera qu'elle « ne prend pas part au vote ». Motif : « le futur contrat avec Veolia n'apporte pas les réponses attendues par les associations d'usagers de l'île de Groix. [...] À la lecture de cette offre, à propos de l'économie générale du contrat, il ne ressort pas de manière évidente une économie d'échelle pour le département. » La conseillère générale rappellera aussi que « le service public de transport maritime dit fonctionner dans l'intérêt prioritaire des îliens et des acteurs économiques qui sont des usagers captifs ».
Le maire et conseiller général de Lorient, Norbert Métairie, invitera l'assemblée à « de la vigilance sur l'évolution de la politique tarifaire, afin d'assurer la continuité territoriale dans de bonnes conditions ».
Gérard Perron, « au cas où il faut trouver un plan B » remettra sur le tapis sa proposition d'une régie directe de la liaison avec les îles, le département prenant alors les commandes de la flotte directement ». En vieux loup de mer, il s'inquiétera également de « l'exiguïté des ports du palais et de Port-Tudy : il est grand temps de mettre à l'étude l'extension de ces ports ».
Quant à Yves Brien, au nom du groupe de gauche, il expliquera : « nous aurions souhaité être associés jusqu'au bout aux discussions avec les différentes sociétés, cela n'a pas été le cas, c'est la raison pour laquelle nous nous abstiendrons ».
Ouest-France
Le Telegramme 28 novembre D.S.P ---> VEOLIA
Desserte des îles. Veolia sans faire de vagues
Le service était assuré depuis 50 ans par la Société morbihannaise de navigation (SMN) qui a perdu, hier, le marché de desserte des îles (Houat, Hoëdic, Groix, Belle-Ile) au profit de Veolia Transport. Ce dossier sensible a provoqué des remous insulaires mais pas de vagues dans l’hémicycle. Beaucoup d’encre a déjà coulé ces dernières semaines. L’économie du nouveau contrat 2008-2014 est connue (Le Télégramme de samedi) et hier, le conseil général a validé le choix du groupe de travail, piloté par le vice-président Jo Brohan, sous la responsabilité directe du président Joseph Kerguéris.
Denise Le Maréchal doute
La majorité a voté pour Veolia Transport, la gauche s’est abstenue, Denise Le Maréchal, élue de Groix (majorité) n’a pas pris part au vote. Jo Brohan a plaidé pour le choix de Veolia « nettement meilleur en organisation, en qualité de service et au plan financier ». Denise Le Maréchal n’est pas convaincue, en ce qui concerne Groix : « Je suis, dit-elle, réservée, je vois peu de changement par rapport au service actuel, trop d’incertitudes, des risques d’inflation sur les tarifs ».
La gauche s’abstient
Joseph Kerguéris tente de rassurer. À gauche, Yves Brien, élu de Belle-Ile, va dans le même sens que le président, mais cède à la logique d’opposition de son groupe : « L’offre de Veolia, estime Yves Brien, est attractive, mais notre groupe va s’abstenir car nous n’avons pas été associés jusqu’au bout aux décisions ». Le communiste Gérard Perron (Hennebont) insiste sur les vertus de la régie directe et appelle de ses vœux l’extension des ports de Groix et Belle-Ile. Norbert Métairie (Lorient) est très attaché à la maîtrise des tarifs. Gérard Pierre (Quiberon) est satisfait des options prises pour Houat et Hoëdic.
L’honneur du capitaine...
Joseph Kerguéris rappelle que les extensions de ports sont à l’étude et dit toute sa solidarité à Jo Brohan, accusé dans nos colonnes, par un dirigeant de la SMN évincée, d’avoir privilégié Veolia Transport. Jo Brohan avait répondu que de telles insinuations s’apparentaient à « des procédés de voyous ». « Jo Brohan, déclarait, hier soir, Joseph Kerguéris, a été accusé sans preuve et a dû défendre son honneur. Je lui apporte ma solidarité active : on peut toujours être accusé, encore faut-il en apporter les preuves ! Je ne souhaite pas ouvrir de contentieux ».
mardi 27 novembre 2007
La Commission de Classement 28/11/07
LA COMMISSION DE CLASSEMENT DU 28 NOVEMBRE 2007
La commission a constitué des groupes et même un sous-groupe « petits navires à passagers »
En tant que rapporteur de la Commission des passages d’eau et secrétaire national chargé du suivi du secteur « vedettes à passagers » l’UFM CFDT avait un représentant tout désigné dans le sous-groupe !!! Les Armateurs ne se sont pas privés d’envoyer des représentants spécialisés.
En parfait accord avec la NOTE DU SYNDICAT MARITIME NORMANDIE et en complément de la rédaction de Paul GOLAIN, j’apporte mes remarques plus particulièrement dans le cadre du mandat qui m’a été confié par l’UFM CFDT.
Les objectifs annoncés de la réforme sont résumés en trois points :
Simplification au maximum du dispositif, Les marins connaissent parfaitement le dispositif actuel, la nouvelle présentation a pour but de nous faire perdre nos repères.
Plus grande équité dans le classement, rien n’est moins perceptible dans l’amalgame des fonctions qui passent de 20 à 8. Avec les trois critères retenus (fonction - jauge- puissance) des collègues se retrouvent placés face à un salaire forfaitaire largement plus bas que l’actuel. L’avancement à l’ancienneté plafonne en catégorie D pour le commandement sur les petits navires, or nous avons des Capitaines surclassés en 14 ème sur ce type de navire.
Exemple :
Salaire forfaitaire actuel pour la 14ème = 35 242,46 €
Dans la nouvelle grille en D au plafond SF3 = 32 781,81 €
Equivalant au salaire forfaitaire de 2003 = 32 783.06 €
Gain de l’opération = perte de 7% = 2 460,65 € an
Dans la recherche d’équité, comment sera pris en compte le différentiel de ceux qui sur cotisent depuis des années, car beaucoup ne perçoivent pas une rémunération égale ou supérieure au salaire forfaitaire ?
Valorisation du métier de marin sans toucher à l’équilibre financier de l’établissement.
On nous fait prendre des vessies pour des feux de navigation.
La dévaluation du salaire forfaitaire pour nombre de catégories ne valorise en rien notre profession. L’audit de modernisation de l’ENIM a illustré la répartition de l’équilibre financier de l’établissement !!! Ce projet sert principalement le financement de l’ENIM par la réduction du montant de la pension de reversion.
Ce projet est inadmissible et sera combattu par les marins.
Nous n’accepterons pas l’enterrement de nos retraites, même dans un SARCOPHAGE doré par l’ENIM.
Sauveur FELE
Ouest- France 20 novembre 2007
Veolia : les raisons d'un choix pour les îles
Lors de la prochaine session du conseil général, les élus voteront sur la délégation de service public pour la desserte de Houat, Hoëdic, Groix et Belle-Ile.
Mardi ou mercredi prochain, en conclusion d'un épais rapport, Jo Kerguéris, le président du conseil général, proposera aux élus de retenir la candidature de Veolia transport, pour la délégation de service public des îles, comme nous l'avons déjà précisé.
Dans ce rapport, dans un premier temps, les élus ont fixé les règles du jeu. Des règles générales d'abord avec la distinction entre quatre types d'usagers : les insulaires, les résidents secondaires sur les îles, les Morbihannais et les autres usagers. La mise en place d'un système de tarification dégressive pour les personnes effectuant des voyages fréquents et l'obligation de tarifs identiques pour une même prestation sur chacune des îles.
Des règles particulières pour chaque île, ensuite. A Belle-Ile, l'objectif est de limiter le nombre de camions transportés sur les navires rouliers pour laisser suffisamment de place aux voitures. De même, doit être améliorer la desserte des marchandises courantes. Deux services devront être mis en place. Un régulier, assuré par les navires rouliers et un autre, dédié au transport des marchandises sur palettes. Par ailleurs les tarifs varieront selon la nature des marchandises transportées. Bas pour le transport des marchandises de première nécessité ou les périssables. Tarif haut pour les autres.
Moins chère
En revanche, l'objectif pour Groix est de ne pas augmenter la capacité offerte pour le transport de véhicules légers pour éviter l'envahissement de l'île. Les bateaux devront, en outre, maintenir une assez forte capacité de transport de camions.
Pour Houat et Hoëdic, il s'agira de construire un bateau neuf pour remplacer le Men-Er-Vag et d'améliorer la desserte de cette dernière.
L'impact financier : La solution Veolia transport exige une contribution financière du département de 2,7 millions d'euros tandis que celle de la Société Morbihannaise de navigation tourne autour de 3,7 millions d'euros pour la période 2008-2014.
Les tarifs : Pour les tarifs ordinaires, les deux compagnies misent sur une augmentation de 2 à 3 % entre 2007 et 2008. Chacun à sa spécificité. La SMN propose une réduction de 2 à 3 % pour les tarifs îliens. Veolia, un rabais de 20 % pour les marchandises correspondant à des productions insulaires. C'est dans les tarifs dits « haut » que se joue la différence. Un coût des transports multiplié par 6 ou par 9 pour la SMN, en particulier pour Belle-Ile pour les marchandises non périssables et qui ne sont pas de première nécessité. Veolia prévoit une augmentation plus progressive en l'étalant sur plusieurs années.
La flotte : Elle serait mieux optimisée par Veolia, en utilisant un bateau, voire deux de moins. Cela représente, pour l'avenir, une réduction des charges non négligeables. Le conseil général relève, aussi, une meilleure prise en compte de l'entretien des bateaux de cette même compagnie. De même le rapport souligne que l'offre de Veolia, en matière de service assuré, est plus équilibrée que celle de la SMN et en meilleure adéquation avec les possibilités de la flotte. Trop de rotations l'hiver rendraient difficile son entretien. Enfin, la proposition pour le remplacement du Men-er-vag semble plus judicieuse chez Veolia.
Des raisons qui ont incité le président du conseil général à soutenir le changement d'amiral pour commander sa flotte.
Daniel SÉITÉ.
Ouest-France
Le Telegramme mardi 25 novembre comm CGT
Desserte des îles. Encore des réactions
Le renouvellement de la délégation de service public (DSP) pour la desserte des îles du Morbihan continue de provoquer des réactions. Ainsi, les organisations syndicales UGICT/CGT des officiers de la marine marchande et CGT des marins ont indiqué hier, dans un communiqué, qu’elles seraient « très attentives aux différents échanges entre le conseil général et les deux prétendants à la délégation du service public ». « Nos organisations syndicales, indiquent-elles, mettent en garde le conseil général sur les conséquences d’une remise en cause des accords d’entreprise en vigueur », faisant, notamment, allusion à des rumeurs de réduction du nombre de navigants de 140 à 130. « Nous n’accepterons pas que des économies soient faites sur le dos des inscrits maritimes et du personnel sédentaire, et principalement sur leur nombre. Si une telle remise en cause se confirmait, le conseil général porterait la responsabilité d’un conflit sérieux que nous ne souhaitons pas », préviennent les organisations syndicales.
Les Bellilois vigilants
De son côté, le Rassemblement insulaire pour le transport maritime (RITM), association active sur Belle-Ile, a fait savoir qu’il demandait « que le choix du délégataire soit reporté et qu’une véritable négociation entre le département, les intéressés - les insulaires et leurs représentants -, et les entreprises candidates soit menée dans la transparence ».
lundi 26 novembre 2007
Libération Vendredi 23 novembre
Massacre du code du travail dans le silence général : à l’Assemblée nationale, le 27 novembre et le 4 décembre.
Libération, vendredi 23 novembre 2007.
Le code du travail va être réécrit en quelques heures
En 2005, une commission de cinq « rédacteurs » avait été mise en place et il était prévu de publier le nouveau code en mai-juin 2006 si la grande mobilisation victorieuse contre le CPE ne l’avait empêché. Au forcing, l’UMP a glissé dans la loi « sur le développement de l’actionnariat salarié », publiée le 30 décembre 2006, un « cavalier parlementaire », l’article 57, renouvelant les délais du 1er janvier au 30 septembre. Puis le ministre Gérard Larcher a annoncé qu’ils allaient le passer avant la présidentielle. Tous les syndicats ont protesté : « Ne faites pas de coup de force, pas à marche forcée ! » Mais Larcher, Villepin, Chirac et Sarkozy l’ont imposé quand même, le 7 mars, en Conseil des ministres. On a donc pu, dans ce pays, en dépit de l’opposition totale des syndicats, changer le code du travail de fond en comble.
On est, depuis le 1er octobre, dans une zone de non-droit : quel code s’applique, l’ancien ou le nouveau ? La partie réglementaire serait prête le 1er janvier 2008, applicable le 1er mars 2008 au plus tard. La partie législative n’entrerait, semble-t-il, mais c’est contesté, en vigueur qu’à ce moment-là.
Sur le fond, ils n’ont rien simplifié, ils ont complexifié : « Plusieurs mois, voire plusieurs années seront sans doute nécessaires pour que ce nouveau code révèle tous ses secrets », a reconnu Christian Redé, l’un des cinq rédacteurs du « comité d’experts ».
Il y avait 271 subdivisions, on en arrive à 1 890. Il y avait 1 891 articles de loi, il y en a 3 652 ! Ils ont déclassé près de 500 lois en décrets modifiables à l’avenir... sans repasser par le Parlement. Ils font s’écrouler toutes les jurisprudences, abrogent des articles clés, restructurent le fond théorique et pratique du code. Tout est modifié. Dans les questions d’hygiène, de santé, de sécurité, les obligations des employeurs sont devenues un élément avec « les obligations des travailleurs » faisant partager les risques et responsabilités avec les salariés - ce qui est un recul décisif d’un siècle !
Certaines catégories de salariés sont externalisées vers d’autres codes : salariés agricoles, assistants maternels, salariés du transport, des mines, de l’éducation, marins, dockers. Les contrats de travail sont de plus en plus précaires avec la permissivité à l’égard du marchandage du prêt de main-d’œuvre : intérim et CDD, salariés détachés, pigistes, indépendants, etc. Les moyens de contrôle de l’inspection du travail sont démantelés, ainsi que les obligations d’information de l’employeur (registres, affichage). On a une quasi-suppression du droit pénal du travail : plus de sanctions prévues en récidive pour les employeurs. Les prud’hommes sont quasi supprimés, le nombre de délégués baisse. La question de la durée du travail est renvoyée à la partie « salaires ».
L’apprentissage a été chassé de la partie « contrat de travail » pour être renvoyé à la formation professionnelle. Le droit de grève a été introduit dans la partie « négociation collective » alors que c’est un droit constitutionnel non négociable. L’inspection du travail, indépendante des gouvernements en place du fait de la convention 81 de l’Organisation internationale du travail, a été renvoyée dans la partie « administration du travail ».
Tous les professionnels - syndicalistes, inspecteurs du travail, juristes, avocats, magistrats - signent des pétitions, des appels contre ce massacre. Des recours devant le Conseil d’Etat ont été déposés contre cette étrange procédure, alors le gouvernement envisage de passer par l’Assemblée plus tôt que prévu : le 27 novembre en commission. Ce n’est pas un classique débat parlementaire, il s’agit de ratifier une ordonnance. On peut encore rétablir ce qui a été supprimé (nous avons fait le travail, avec quelques inspecteurs du travail, et proposons environ quatre cents modifications pour réintroduire le droit constant).
Le code du travail, c’est le droit le plus intime, le plus quotidien, pour seize millions de salariés du privé, mais aussi le droit le moins connu, le plus contesté, le plus fraudé. C’est la base de l’Etat de droit dans l’entreprise. C’est le seul droit qui protège - trop fragilement - et contribue à fixer le coût de la force de travail de 91 % de la population active.
C’est un droit évolutif, élaboré en cent trente ans, avec des hauts et des bas, minutieusement, sous l’impact des luttes sociales et politiques. Chaque ligne, chaque article, chaque alinéa représente de la sueur et des larmes, des souffrances et des grèves, des victoires et des échecs, produits de toute l’histoire des mouvements sociaux de notre pays. C’est un texte de notre droit qui ne devrait pas être réécrit. Ce qui est effrayant, c’est le silence général, déterminé, étouffant sur une telle affaire. Pas de une. Pas de débat. Pas d’explication. Motus et bouche cousue de tous. Il paraît que c’est « trop compliqué » pour « intéresser les gens » alors que la vie de seize millions de salariés en dépend et qu’ils savent, souvent instinctivement, ce qui va en résulter pour eux : des conditions de travail dégradées, une souffrance accrue, une protection moindre, des salaires bloqués et des droits syndicaux diminués.
Gérard Filoche, inspecteur du travail
Commision de Classement CFDT Normandie
SYNDICAT MARITIME NORMANDIE C.F.D.T.
1, rue Fontenoy 76600 LE HAVRE
Tél : 02.35.25.39.71 – Télécopie : 02.35.24.14.36
E-mail : syndicat.maritime.cfdt.lh@wanadoo.fr
NOTE DU SYNDICAT MARITIME NORMANDIE CFDT CONCERNANT LA COMMISSION DE CLASSEMENT DU 28 NOVEMBRE 2007
Nombre de catégories :
Un des buts de la réforme du système actuel était de le simplifier en diminuant le nombre de catégories 20 actuellement qui équivaut à 20 niveaux de salaires forfaitaires.
Demain :
Le système propose 8 catégories avec 27 niveaux de salaires forfaitaires (l'on peut franchement se poser la question sur la simplification) et l'on s'aperçoit qu'au contraire le système actuel augmente le nombre de catégories plutôt que le diminuer.
Avancement tous les 5 ans :
Inacceptable.
Le système proposé peut paraître intéressant en début de carrière, les salaires forfaitaires proposés étant supérieurs aux salaires forfaitaires actuels (pour une fonction donnée).
Toutefois cela n'est qu'un leurre, puisqu'une personne effectuant une carrière complète dans une fonction donnée ne pourra bénéficier que de 3 surclassements plafonnés à 9 % d'augmentation dans toute sa carrière. Alors que dans le système actuel cette même personne peut bénéficier de 3 surclassements, 1 tous les dix ans avec un différentiel entre le début et la fin de carrière pouvant aller jusqu'à + 30 %.
EXEMPLE :
Système actuel :
Un maître classé en 10ème catégorie, par le surclassement décennal cette personne peut partir en 13ème catégorie :
Salaire forfaitaire de la 10ème catégorie 25 698,22
Salaire forfaitaire de la 13ème catégorie 32 766,26 = + 27 % en fin de carrière.
La même personne dans le système proposé :
Début de carrière 26 000,00
Fin de carrière 28 410,45 = + 9 % en fin de carrière.
D'autre part le niveau des salaires forfaitaires laisse apparaître pour la même personne une baisse de :
SF Fin de carrière 13ème catégorie 32 766,00 Actuellement
SF fin de carrière catégorie E 28 410,00 Demain
Soit une baisse de 15 % sur le salaire forfaitaire.
Même exemple pour un matelot actuellement classé en 5ème catégorie.
Actuellement :
SF Début de carrière 5ème 20 005,08
SF Fin de carrière 8ème 23 139,26 + 15 % en fin de carrière.
Système proposé :
SF Début de carrière catégorie H 20 000,00
SF Fin de carrière 21 854,00 + 9 % en fin de carrière.
Le niveau de salaire forfaitaire entre le nouveau et l'ancien système laisse apparaître une baisse de :
SF fin de carrière 8ème 23 139,00
SF fin de carrière catégorie H 21 854,00
Soit - 5,% en fin de carrière.
Aujourd'hui Demain
Catég. Salaire forfaitaire
Début de carrière
Surclass. Salaire forfaitaire
Fin de carrière
Catég. Salaire forfaitaire
Fin de carrière
Différentiel
5 20 005 8 23 139 H 21 854 - 5, 80 %
6 20 699 9 24 182 G 24 039 - 0,6 0%
7 21 984 10 25 698 G 24 039 - 6,9 0%
8 23 139 11 28 471 F 26 225 - 8,56 %
9 24 182 12 30 290 F 26 225 - 15,5 0%
10 25 698 13 32 766 E 28 410 - 15,30 %
11 28 471 14 35 242 D 32 781 - 7,50 %
12 30 290 15 37 988 D 32 781 - 15,88 %
13 32 766 16 40 897 D 32 781 - 24,75 %
En global le système proposé baisse les salaires forfaitaires entre 0, 6 % et
24,75 % pour les fonctions classées dans des catégories allant de la 5ème à la 13ème catégorie.
Concernant les fonctions classées au dessus de la 14ème catégorie où l'on s'aperçoit là aussi d'une baisse du salaire forfaitaire en fin de carrière ainsi qu'un blocage d'avancement pour les catégories C et B qui n'accéderaient pas au niveau supérieur.
Un projet inacceptable dans l'état. Le but recherché est simplement de donner le coup de grâce à notre régime particulier, et par de même baisser l'ensemble des pensions.
Le Syndicat Maritime Normandie combattra ce projet s'il reste en l'état et n'acceptera aucune réforme qui aurait pour but de diminuer les pensions de telle ou telle catégorie.
P. GOLAIN
Le Telegramme 24 novembre 2007
Dessertes des îles. Précision de Veolia Transport
Le groupe Veolia réagit aux informations parues dans l’édition de samedi concernant la desserte des îles. Jean-François Stéphan, chargé de mission, indique : « Veolia Transport veut affirmer et confirmer que sa proposition ne prévoit aucune réduction d’effectif de navigants pas plus que de sédentaires. Bien au contraire, tous les emplois seront maintenus à Lorient, Quiberon et sur les îles et l’ambition de Veolia est bien le développement. Ces engagements ont été confirmés par écrit à tous les stades de l’appel d’offres ».
dimanche 25 novembre 2007
Henri PROGLIO pdg veolia
Henri PROGLIO
Un invité discret au festival du Cac 40, le soir de l’élection du grand président Sarkozy : Henri Proglio, Président de Véolia
La grande presse l’a déjà mentionné : la petite fiesta sarkozyste organisée au Fouquet’s le soir du 6 mai ressemblait plus à un conseil d’administration du CAC 40 qu’à un bureau politique tant les grands patrons se bousculaient à la table du nouveau président : François Pinault, Bernard Arnault, Arnaud Lagardère, Martin Bouygues, etc.
Mais aucune gazette n’a noté qu’un seul grand patron est resté jusqu’au bout de la nuit en compagnie de Sarko et de ses plus proches : Henri Proglio, le patron de Veolia Environnement, l’ancienne Générale des Eaux. La preuve en image figure dans le numéro de Paris-Match suivant l’élection, même si le magazine s’est bien gardé de porter son nom à la connaissance de ses lecteurs. Le cliché montre l’ancien premier flic de France devenu président, entamant un pas de danse (de sirtaki précise Match) devant sa femme assise dans un profond canapé au Fouquet’s, dans la nuit du 6 mai. « Devant tous leurs amis réunis, il ne danse que pour une seule personne : Cécilia », écrit le magazine de Lagardère avec son célèbre ton nunuche. Mais les initiés, eux, peuvent également découvrir à l’arrière-plan du même cliché, un personnage qui pourrait faire couler beaucoup d’encre au cours du quinquennat qui s’annonce. Cravate jasmin, chemise blanche et regard fixe, Henri Proglio se délecte de la joie du président victorieux. Et on comprend pourquoi. Spécialiste de la distribution d’eau, la gestion des déchets, les transports de voyageurs et la fourniture d’énergie, Proglio vit de l’État et de ses dépendances. Et dans des proportions beaucoup plus gargantuesques que l’autre pote milliardaire de Sarko, le yachtman Vincent Bolloré !
Ce soir-là, au Fouquet’s, dans l’intimité du nouveau locataire de l’Élysée, Proglio est donc aux premières loges du festin des fauves qui s’annonce. De quoi désespérer son grand concurrent en France Suez, l’ex-Lyonnaise des Eaux, dirigé par Gérard Mestrallet, proche du PS et donc hors-jeu pour cinq ans !
Reste la question centrale pourquoi donc Proglio a-t-il été admis dans le cénacle des intimes du président ? Jusqu’ici aucun ouvrage, pas le moindre article de presse n’avait cité son nom parmi les proches de Sarko, à part dans Bakchich (cf. Proglio roule pour Sarko in Bakchich # 1). La réponse est justement dans Paris-Match.
Le magazine people publie en effet une deuxième photo cadrée différemment où l’on aperçoit très discrètement le roi des marchés publics, épaule contre épaule avec la porte-parole de la campagne du candidat UMP, Rachida Dati, la star montante du sarkozysme. Ainsi donc, Henri Proglio doit-il sa présence aux agapes présidentielles aux relations visiblement étroites qu’il entretient avec la jeune femme. Une femme au cœur du pouvoir ? Ça ne peut pas être mauvais pour les affaires.
Un invité discret au festival du Cac 40, le soir de l’élection du grand président Sarkozy : Henri Proglio, Président de Véolia
La grande presse l’a déjà mentionné : la petite fiesta sarkozyste organisée au Fouquet’s le soir du 6 mai ressemblait plus à un conseil d’administration du CAC 40 qu’à un bureau politique tant les grands patrons se bousculaient à la table du nouveau président : François Pinault, Bernard Arnault, Arnaud Lagardère, Martin Bouygues, etc.
Mais aucune gazette n’a noté qu’un seul grand patron est resté jusqu’au bout de la nuit en compagnie de Sarko et de ses plus proches : Henri Proglio, le patron de Veolia Environnement, l’ancienne Générale des Eaux. La preuve en image figure dans le numéro de Paris-Match suivant l’élection, même si le magazine s’est bien gardé de porter son nom à la connaissance de ses lecteurs. Le cliché montre l’ancien premier flic de France devenu président, entamant un pas de danse (de sirtaki précise Match) devant sa femme assise dans un profond canapé au Fouquet’s, dans la nuit du 6 mai. « Devant tous leurs amis réunis, il ne danse que pour une seule personne : Cécilia », écrit le magazine de Lagardère avec son célèbre ton nunuche. Mais les initiés, eux, peuvent également découvrir à l’arrière-plan du même cliché, un personnage qui pourrait faire couler beaucoup d’encre au cours du quinquennat qui s’annonce. Cravate jasmin, chemise blanche et regard fixe, Henri Proglio se délecte de la joie du président victorieux. Et on comprend pourquoi. Spécialiste de la distribution d’eau, la gestion des déchets, les transports de voyageurs et la fourniture d’énergie, Proglio vit de l’État et de ses dépendances. Et dans des proportions beaucoup plus gargantuesques que l’autre pote milliardaire de Sarko, le yachtman Vincent Bolloré !
Ce soir-là, au Fouquet’s, dans l’intimité du nouveau locataire de l’Élysée, Proglio est donc aux premières loges du festin des fauves qui s’annonce. De quoi désespérer son grand concurrent en France Suez, l’ex-Lyonnaise des Eaux, dirigé par Gérard Mestrallet, proche du PS et donc hors-jeu pour cinq ans !
Reste la question centrale pourquoi donc Proglio a-t-il été admis dans le cénacle des intimes du président ? Jusqu’ici aucun ouvrage, pas le moindre article de presse n’avait cité son nom parmi les proches de Sarko, à part dans Bakchich (cf. Proglio roule pour Sarko in Bakchich # 1). La réponse est justement dans Paris-Match.
Le magazine people publie en effet une deuxième photo cadrée différemment où l’on aperçoit très discrètement le roi des marchés publics, épaule contre épaule avec la porte-parole de la campagne du candidat UMP, Rachida Dati, la star montante du sarkozysme. Ainsi donc, Henri Proglio doit-il sa présence aux agapes présidentielles aux relations visiblement étroites qu’il entretient avec la jeune femme. Une femme au cœur du pouvoir ? Ça ne peut pas être mauvais pour les affaires.
Corse
Des grandes manœuvres se préparent sous la présidence de Sarko Ier: Veolia est sur les starting-blocks
Les vagues du grand raid financier parviendront jusqu'au rivage corse...
Par Enrico Porsia
Mercredi 20 juin 2007
Tout le Dossier Corse
La guerre navale entre la SNCM et Corsica Ferries est-elle vraiment finie?
La SNCM, pilotée désormais par Veolia, est-elle hors de danger? Une torpille fatale ne la menace-t-elle pas?
Quelle va être la décision de la Commission européenne? Bruxelles va-t-il donner son feu vert à la recapitalisation de l'ex-compagnie publique?
Quelles sont les véritables intentions de Veolia et de Butler Capital Partners, les deux repreneurs de la SNCM?
Nous savons que ce fut le président de la République, Jacques Chirac, qui en plein conflit social de 2005 avait personnellement appelé Monsieur Henri Proglio, le PDG de Veolia. Ce n'est donc pas dans une logique purement industrielle, que Veolia a fait son apparition dans le capital de la SNCM, mais bel et bien pour répondre à une requête élyséenne. Pour rendre service… et calmer quelque peu un conflit social qui risquait d'embraser Marseille, tout comme la Corse.
Henri Proglio, qui était devenu en 2000 le big boss du numéro un mondial de la distribution de l'eau, grâce à l'appui soutenu de son ami Jacques Chirac, ne pouvait pas décevoir le président… de l'époque.
Entre-temps les choses ont bien changé…
Il faut admettre qu'Henri Proglio, qui est un homme très prévoyant, n'a pas attendu la dernière minute pour quitter le bateau Chirac, un bateau ivre en pleine déroute.
Ce sont nos confrères de bakchich.info qui ont révélé qu'en septembre 2006, le président de Veolia venait de "passer avec armes et bagages dans le camp de Nicolas Sarkozy".
Ce changement d'alliance a-t-il eu comme conséquence un changement de stratégie du groupe?
Le 10 juin 2007, nous avons attiré l'attention sur un rapport d'analyse du CM-CIC Securities, cabinet d'analyse financière et de courtage du groupe CIC. Le rédacteur du rapport, Monsieur Lambert de Diesbach avance une hypothèse. Une hypothèse qui alimente bien des discussions dans le milieu de la finance à Paris. Veolia Environnement pourrait se séparer de sa branche transport
Dans les milieux d'affaires parisiens tous les yeux sont tournés vers Suez et GDF. Si la fusion, maintes fois annoncée, devait échouer, alors plusieurs observateurs avertis imaginent que Veolia pourrait être tenté de prendre le contrôle de Suez Environnement, en éliminant ainsi son principal concurrent. Et en se débarrassant dans la foulée de la branche la moins rentable de son propre groupe. En cédant Veolia Transport, comme le suggère Monsieur Lambert de Diesbach? L'hypothèse existe.
Un autre bruit court également dans les milieux d'affaires. Veolia pourrait, sur demande expresse de Sarkozy, remplacer Lagardère dans la recomposition du capital du groupe aérospatial EADS. Mais on murmure aussi que Lagardère ne serait pas très enthousiaste de cette solution...
samedi 24 novembre 2007
Extrait DSP effectif des navires + Le Telegramme 24 novembre 2007
Morbihan
Desserte des îles. Ce qui va changer...
Qu’est ce qui va changer, en matière de rotations, marchandises, tarifs, pour les îliens, si les conseillers généraux décident majoritairement, lors de la session publique de mardi, de changer d’attelage et de confier la desserte des îles pour sept ans à Véolia-transport, comme le préconise le président Kerguéris ? Comparaison des propositions de Véolia et Morbihannaise de Navigation (*).
BELLE-ILE. Préconisations du département : limitation du nombre de camions transportés sur les rouliers pour permettre de mieux répondre aux passages des voitures, amélioration de la desserte en marchandises. Véolia propose d’affecter le Bangor, en plus de son service régulier, au transport de marchandises sur palettes à raison de neuf rotations par semaine au printemps-été et cinq le reste de l’année ; l’Acadie serait alors le roulier de secours. La vedette Locmaria 56 serait affectée au service complémentaire sur Belle-Ile. Elle serait remplacée en cours de contrat par une vedette à passagers, propriété de Véolia et moyennant rétribution, le Locmaria étant vendu par le département. Ces mouvements permettraient de réduire la flottille du département à sept navires, selon le conseil général. Véolia propose un minimum de cinq rotations par jour sur Belle-Ile en hiver et neuf de mars à fin septembre. La Morbihannaise de Navigation (MN) propose que ce soit l’Acadie qui serve au transport des palettes, avec cinq puis six rotations par semaine, d’avril à août. La flotte du département serait toujours de huit navires, le Locmaria étant conservé. En janvier 2011, deux vedettes à passagers seraient achetées par la Morbihannaise, moyennant une contribution, pour assurer les services complémentaires sur Groix et Houat-Hoëdic. La MN propose sept rotations par jour l’hiver (contre cinq aujourd’hui) et neuf au printemps-été, ce qui oblige à avoir deux rouliers en permanence.
GROIX. Demande du conseil général : maintenir une forte capacité de transport de camions, ne pas augmenter la capacité de transport des voitures, pour freiner l’envahissement de l’île. Sur Groix, la MN propose sept rotations l’été, cinq en avril, mai juin, septembre et quatre d’octobre à mars. Véolia propose un service identique et deux rotations supplémentaires l’été (neuf contre sept).
HOUAT. Comme demandé, Véolia et MN proposent, chacun, la construction d’un navire d’un coût de 3 M€ pour remplacer le Men-er-vag, arrivé à bout de course.
TARIFS ET EFFECTIFS. Modération tarifaire demandée par le département, après augmentation de 6,5 % cette année. La carte d’insulaire sera maintenue. Véolia et MN prévoient + 2 à 3 % en 2008. Avec réduction de 2 ou 3 % pour les îliens du côté de la MN et une baisse de 20 % pour les marchandises produites par les insulaires pour Véolia. En matière de marchandises, le département a souhaité des tarifs dissuasifs dits « hauts » (non-périssable), pour inciter à utiliser un service privé sur Belle-île. Hormis les denrées périssables et la presse, le transport des marchandises devrait fortement augmenter. Jusqu’à six fois pour la MN et + 20 % minimum pour Véolia. Les services proposés étant différents, la contribution de base à verser par le département pour les sept ans varie selon l’opérateur choisi : 3,7 M€ pour la MN et 2,7 pour Véolia.
À noter que Véolia prévoit de réduire le nombre de navigants de 140 à 130et de créer une société, la Compagnie du Large. Elle sera dirigée par Patrick Gerbeno, 47 ans, un ingénieur consultant, diplômé de Centrale Lyon et gérant d’une société de conseils à Auray. * Dans un mémoire, transmis hier aux élus et à la presse, la MN détaille son offre pour « rétablir davantage d’objectivité dans ce débat ». Son P-DG juge « caricatural et excessif » le rapport du président Kerguéris, « ce qui révèle la très grande difficulté à justifier le choix du nouveau déllégataire ».
Michel Le Hébel
Conseil général. Le président Kerguéris au rapport !
Le conseil général va siéger à Vannes mardi et mercredi prochains. Au menu des travaux de l’assemblée départementale, les orientations budgétaires de 2008, année électorale et premier bilan de la présidence de Joseph Kerguéris. Il ne devrait pas y avoir de polémique sur l’arrivée de Véolia-transport à la barre des liaisons avec les îles.
Le président UDF Joseph Kerguéris, aux commandes du Morbihan depuis 2004, a présenté, hier, les grandes lignes d’une session de préparation budgétaire en forme de « point d’étape » de sa présidence. « La majorité, juge le président candidat à sa succession, a fait du bon boulot. Nous sommes dans la droite ligne de nos engagements, financièrement, quantitativement et qualitativement. J’en rends compte dans le détail ». Le budget 2008, autour de 670 M€, « fera preuve, souligne Joseph Kerguéris, d’une relative retenue, par respect pour le choix des électeurs qui seront consultés dans la moitié des 42 cantons ».
Habitat durable, internet
La session va lancer le plan déchets (réduire, valoriser, traiter en Morbihan) et mettre en place un « cluster » (groupement de compétences publiques et privées) consacré à l’habitat durable. La collectivité va aussi investir 2,5 M€ dans la rénovation du centre de formation des apprentis du bâtiment à Vannes. L’accès à internet haut débit ou très haut débit pour tous se fera par fibre optique dans les « zones blanches » morbihannaises où le net ne parvient toujours pas à tisser sa toile.
« Sang froid » sur la desserte des îles
Le conseil général va enfin débattre de l’attribution du futur contrat de desserte maritime des îles. Au terme de la procédure d’appel d’offres, le groupe Véolia est préféré à la Société Morbihannaise de Navigation (SMN) actuel exploitant des lignes vers Belle-Ile, Groix, Houat, Hoëdic, Arz et l’île-aux-Moines. Un dirigeant de la SMN a contesté ce choix et accusé Jo Brohan, vice-président du conseil général en charge du dossier, d’avoir privilégié Véolia. Jo Brohan s’est vivement défendu (Le Télégramme du 20 novembre) : « Ce sont des procédés de voyous ! ». Le président Joseph Kerguéris, solidaire de son vice-président, rappelait, hier, les instructions qu’il avait données à son vice-président et aux services : « Il s’agissait d’être clairs, neutres, transparents, sans états d’âme vis-à-vis de l’ensemble des candidats et d’assurer le meilleur service aux usagers, au premier rang desquels les îliens. Tout a été consigné par écrit. C’est une procédure d’une extrême rigueur. La démarche a été scrupuleusement observée, sous ma responsabilité. C’est dans l’adversité qu’on voit la vraie nature des gens, pour ma part je vis ce dossier avec le plus grand sang-froid ».
Réunion avec Véolia Transport
Rencontre de Marcel Tanguy avec Véolia Transport dans le cadre d’une éventuelle reprise de la DSP des îles du Morbihan
Règlement des salaires de Janvier 2008
Il n’y aura pas de problème pour le versement des salaires, des acomptes seront versés si l’élaboration de la feuille de paie pose problème
HS 2007.
C’est un problème SMN , renseignement pris auprès de la compta de Lorient, il existe un dispositif pour ce genre de situation ( il l’on déjà utilisé lors d’autres transferts)
Mutuelle DIOT.
Nous pourrons la conserver ou choisir d’en changer ( décision en CE) de toute façon la réglementation sur les mutuelles change en juillet 2008 nous nous apprêtions à poser la question à la SMN.
Epargne salariale.
L’abondement actuel de 53 euros sera maintenu ; Il existe d’autre produit chez Véolia qui nous seront proposés en cas de reprise.
CDD, intérim.
Les contrats seront maintenus ainsi que les usages pour la reprise des saisonniers d’une année sur l’autre
Budget ASC du CE.
La même somme sera versée.
Chèques déjeuners des sédentaires
Maintenus
Intéressement
Les accords chez Véolia sont les mêmes que chez SMN (50% fixe et 50% hiérarchisé).
Planning.
Dès la signature du contrat et la rencontre avec le CG56, les plannings seront établis.
Stabilisation.
Accord pour la stabilisation de 5 marins ( 4 QBI 1 LO/GX)
Logement des marins continentaux
La location des logements est budgétisée.
NAO
En fin de premier trimestre avec effets rétroactifs.
Délocalisation des services de réservation.
Nous avons un engagement écrit que ces services ne seront pas délocalisés pendant le contrat à venir.
Ancienneté chez les sédentaires.
Véolia est ouvert à une négociation sur le sujet, néanmoins, le mérite sera aussi pris en compte.
Projets en matière d’emploi
Les emplois existants seront maintenus mais pourront être réorganisés.
13,5 mois des sédentaires.
Mesure reconduite.
.
Inscription à :
Articles (Atom)