dimanche 25 novembre 2007
Corse
Des grandes manœuvres se préparent sous la présidence de Sarko Ier: Veolia est sur les starting-blocks
Les vagues du grand raid financier parviendront jusqu'au rivage corse...
Par Enrico Porsia
Mercredi 20 juin 2007
Tout le Dossier Corse
La guerre navale entre la SNCM et Corsica Ferries est-elle vraiment finie?
La SNCM, pilotée désormais par Veolia, est-elle hors de danger? Une torpille fatale ne la menace-t-elle pas?
Quelle va être la décision de la Commission européenne? Bruxelles va-t-il donner son feu vert à la recapitalisation de l'ex-compagnie publique?
Quelles sont les véritables intentions de Veolia et de Butler Capital Partners, les deux repreneurs de la SNCM?
Nous savons que ce fut le président de la République, Jacques Chirac, qui en plein conflit social de 2005 avait personnellement appelé Monsieur Henri Proglio, le PDG de Veolia. Ce n'est donc pas dans une logique purement industrielle, que Veolia a fait son apparition dans le capital de la SNCM, mais bel et bien pour répondre à une requête élyséenne. Pour rendre service… et calmer quelque peu un conflit social qui risquait d'embraser Marseille, tout comme la Corse.
Henri Proglio, qui était devenu en 2000 le big boss du numéro un mondial de la distribution de l'eau, grâce à l'appui soutenu de son ami Jacques Chirac, ne pouvait pas décevoir le président… de l'époque.
Entre-temps les choses ont bien changé…
Il faut admettre qu'Henri Proglio, qui est un homme très prévoyant, n'a pas attendu la dernière minute pour quitter le bateau Chirac, un bateau ivre en pleine déroute.
Ce sont nos confrères de bakchich.info qui ont révélé qu'en septembre 2006, le président de Veolia venait de "passer avec armes et bagages dans le camp de Nicolas Sarkozy".
Ce changement d'alliance a-t-il eu comme conséquence un changement de stratégie du groupe?
Le 10 juin 2007, nous avons attiré l'attention sur un rapport d'analyse du CM-CIC Securities, cabinet d'analyse financière et de courtage du groupe CIC. Le rédacteur du rapport, Monsieur Lambert de Diesbach avance une hypothèse. Une hypothèse qui alimente bien des discussions dans le milieu de la finance à Paris. Veolia Environnement pourrait se séparer de sa branche transport
Dans les milieux d'affaires parisiens tous les yeux sont tournés vers Suez et GDF. Si la fusion, maintes fois annoncée, devait échouer, alors plusieurs observateurs avertis imaginent que Veolia pourrait être tenté de prendre le contrôle de Suez Environnement, en éliminant ainsi son principal concurrent. Et en se débarrassant dans la foulée de la branche la moins rentable de son propre groupe. En cédant Veolia Transport, comme le suggère Monsieur Lambert de Diesbach? L'hypothèse existe.
Un autre bruit court également dans les milieux d'affaires. Veolia pourrait, sur demande expresse de Sarkozy, remplacer Lagardère dans la recomposition du capital du groupe aérospatial EADS. Mais on murmure aussi que Lagardère ne serait pas très enthousiaste de cette solution...
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