jeudi 7 janvier 2010

Sea Shepherd

Un baleinier japonais qui chassait dans l’Antarctique et une vedette de l’organisation écologiste australienne, Sea Shepherd, sont entrés en collision. L’Ady-Gil, un trimaran ultrarapide a été coupé en deux par le Shonan Maru 2. Il a coulé. Les six membres de l’équipage ont été sauvés. L’un d’entre eux a toutefois deux côtes cassées.
Les baleiniers japonais affirment que les militants leur lançaient des projectiles et que la collision était inévitable. Version diamétralement opposée des écologistes : « Nous pensons qu’il s’agit d’un acte délibéré. Notre bateau se trouvait à l’arrêt complet et ils lui ont tout simplement foncé dessus. Ils l’ont balayé. »
L'Ady Gil, un trimaran de 24 mètres en fibre de carbone, était la dernière acquisition de la flotte de Sea Shepherd. Les matériaux dont il était composé et la peinture qui le recouvrait le rendaient particulièrement difficile à détecter par radar. Le bateau pouvait ainsi s’approcher sans se faire remarquer des baleiniers et venir perturber leur chasse.
Du coup les baleiniers affrètent des avions espions pour surveiller les navires écologistes.
Le Premier ministre australien a appelé à la retenue toutes les parties, en précisant qu’il n’enverrait pas de patrouilleur sur place.
La pêche baleinière commerciale est interdite depuis 1986 mais les Japonais continuent de harponner des grands cétacés en présentant cette activité comme une pêche scientifique.
Pour leur défense, les Japonais font valoir que la chasse à la baleine est une tradition ancrée dans la culture nippone même s’ils sont très peu nombreux à en consommer régulièrement.

mercredi 6 janvier 2010

«Une extraordinaire histoire de marins ordinaires»


«Une extraordinaire histoire de marins ordinaires». Un Bellilois, HervéRécanati, s'est mis en tête de raconter une histoire débutée il y a trente ans: le miraculeux sauvetage de trois copains par des marins soviétiques qui va trouver sa conclusion en 2010.

MISE A L’EAU DU MELVAN 5 JANVIER 2010

mardi 5 janvier 2010

L'accident du pétrolier Doris passe au rapport




L'accident du pétrolier Doris passe au rapport

Une fois délesté de ses 14 400 tonnes de gazole, le Doris, gouvernail et hélice abîmés, avait été pris en remorque pour être réparé à Rotterdam. : Archive Patrick GuiguenoUne fois délesté de ses 14 400 tonnes de gazole, le Doris, gouvernail et hélice abîmés, avait été pris en remorque pour être réparé à Rotterdam. : Archive Patrick Guigueno
Le 3 avril 2009, le pétrolier norvégien avait accroché une bouée devant Larmor avant de talonner une roche face à la Citadelle de Port-Louis. Le BEA-mer vient de rendre son rapport d'enquête.
Brume épaisse et chenal étroit

La visibilité n'était pas bonne le 3 avril, au petit matin. Une brume, épaisse par endroits, nappait le chenal d'accès à la rade de Lorient, lui-même étroit. Ces conditions, naturelles, sont considérées par le Bureau d'enquêtes sur les événements de mer (BEA-mer) comme « un facteur aggravant » en cas d'avarie ou d'écart de route. Le cas du Doris.

Le commandant en cause

Le commandant du pétrolier était lui-même à la barre, relève le BEA-mer. « Surprenant et contraire aux pratiques », selon les enquêteurs. Le fait de tenir la barre ne permet pas au commandant d'assumer pleinement son rôle de responsable du navire. De plus, note encore le BEA-mer, les indications de barre (à droite) données par le pilote n'ont pas été répétées. Ce qui ne permet pas d'avoir la certitude que les ordres ont bien été compris. Donc correctement exécutés. Pour le BEA, cette organisation du travail constitue un « facteur déterminant » de l'accident.

La décision du pilote

Pour le BEA-mer, la décision du pilote de Lorient de faire entrer le Doris au port, dans des « conditions de visibilité fortement réduite », voire « nulle », constitue un « facteur potentiellement aggravant », dans la mesure où ni commandant ni son second ni le marin, présents à la passerelle du pétrolier, ne s'étaient rendu compte que le navire avait déjà accroché la bouée Écrevisse. Il était donc moins manoeuvrant.

Les recommandations du BEA-mer

Les recommandations du BEA-mer ont pour objectif d'éviter qu'un tel accident se renouvelle. Il rappelle aux commandants de « mettre en place une organisation de passerelle leur permettant d'exercer leur responsabilité » et de « ne pas prendre eux-mêmes la barre en eaux resserrées ». Aux pilotes, le Bureau recommande de « respecter en passerelle les procédures normalisées de transmission des ordres » (faire répéter les indications de barre).

Charles JOSSE.Le rapport complet sur

www.beamer-france.org

Ouest-France

lundi 4 janvier 2010

Réunion du personnel navigant

Bonne et heureuse année à tous. Pour nous cela commence par une Réunion du personnel navigant CFDT Le mardi 5 janvier 2010 A partir de 20h30 A la salle bleue de la mairie de Palais. Votre présence nombreuse est indispensable
Les délégués