lundi 29 décembre 2008

Chômage partiel , La CFDT signe l'accord :

Chômage partiel
La CFDT signe l'accord


La CFDT a décidé de signer l'avenant négocié le 15 décembre dernier sur
l'indemnisation du chômage partiel. Il améliore substantiellement la
situation des salariés fragilisés face à la crise économique, en
particulier ceux des petites entreprises.

- Au 1er janvier 2009, les heures de chômage partiel seront indemnisées
sur la base de 60% du salaire horaire brut (au lieu de 50% depuis 1968 !).
Cette mesure profite à tous les salariés quel que soit leur niveau de
salaire.
- Tous les salariés dont la rémunération horaire est inférieure à
11,40? bénéficient de l'augmentation du plancher d'indemnisation porté à
6,84? (contre 4,42? aujourd'hui), ce qui aboutit à une indemnisation
supérieure aux 60% pour les bas salaires.

La revalorisation du chômage partiel va principalement concerner les
milliers de salariés des TPE-PME non couverts par des accords d'entreprise.

Le Code du travail exclut du droit au chômage partiel les salariés employés
au dessous de 18 heures par semaine. La CFDT a obtenu des organisations
patronales le principe d'une indemnisation du chômage partiel pour les
salariés qui sont dans ce cas. Cette acceptation est acquise sous réserve
que l'Etat modifie la réglementation et élargisse son aide à ces salariés
(ce qu'il ne fait pas aujourd'hui).
La CFDT tient fondamentalement à cette mesure ; ce sont plusieurs centaines
de milliers de salariés qui sont concernés.

En cette période de crise, le chômage partiel est une mesure de moindre mal
pour éviter des licenciements économiques.

Dans toutes les entreprises où elle est présente, la CFDT se bat pour
négocier des accords d'entreprise ou de groupe qui prévoient des mesures
alternatives au chômage partiel, notamment en terme d'aménagement du temps
de travail (en utilisant les accords 35h). Quand le chômage partiel devient
inévitable, la CFDT négocie une indemnisation plus favorable aux salariés
par une augmentation de la participation de l'employeur.

mardi 23 décembre 2008

jeudi 18 décembre 2008

Directive sur le temps de travail :

Rejet de la directive temps de travail
Les salariés peuvent compter
sur le Parlement européen !


Les parlementaires européens ont rejeté le 17 décembre 2008, à une large
majorité, le projet de nouvelle directive sur le temps de travail qui
aurait constitué un recul social sans précédent.

Par leur vote, les eurodéputés ont clairement refusé que le temps de
travail dépasse les 48 heures hebdomadaires en Europe. Ils ont également
rejeté la notion de « temps inactif du temps de garde », qui n'aurait plus
été comptabilisé comme temps de travail.

Ce résultat est le fruit d'une mobilisation de la Confédération européenne
des syndicats et de ses affiliés. La manifestation du 16 décembre à l'appel
de la CES, qui a conduit des milliers de syndicalistes devant le Parlement
européen, a rappelé aux députés européens ce que les travailleurs attendent
de l'Europe.

Le Parlement européen a démontré qu'il pouvait par le débat démocratique et
par son vote empêcher une forme de concurrence sociale.

Le Conseil européen des ministres du Travail doit désormais tenir compte de
ce message d'exigence d'une Europe prenant en compte les conditions de
travail et la vie personnelle des salariés.

Cela conforte la CFDT à poursuivre son action pour une Europe porteuse de
progrès social et de solidarité dans les 27 pays membres

lundi 15 décembre 2008

Ouest-France, Liaisons avec Belle-Île : premier bilan d'Océane:

Liaisons avec Belle-Île : premier bilan d'Océane

Une baisse de fréquentation a été enregistrée en 2008 sur les liaisons entre Belle-Île et le continent.  Une baisse de fréquentation a été enregistrée en 2008 sur les liaisons entre Belle-Île et le continent.

La Compagnie Océane assure depuis un an les passages entre Belle-Île et le continent.Une mauvaise année se termine.

Fréquentation

Sur les lignes Le Palais - Quiberon, Sauzon - Quiberon et Lorient - Sauzon, du 1er avril au 30 septembre, c'est une baisse de fréquentation qui est enregistrée avec 34 300 véhicules de tous types (38 400 en 2007) et 291 000 passagers (322 000 en 2007). Pour la seule haute saison (juillet août) nous avons transporté 133 000 passagers (146 000 en 2007) et 14 500 véhicules (15 100 en 2007).

Causes de la baisse

« Météo exécrable, pouvoir d'achat en baisse ou autres mais il nous faudra définir un support technique pour affiner les données informatiques pour adopter une stratégie car nous ne disposons pas de repères, explique Patrick Gerbeno, directeur de la compagnie Océane. Il va nous falloir mieux cibler les Morbihannais, en hors saison. »

Tarifs pour 2009

Ce sera une augmentation de 6,27 % sur l'ensemble des tarifs, sauf celui des groupes. Le calcul s'est fait selon la formule d'indexation prévue à la délégation de service public (DSP) (prix du gas-oil, salaires et coût de la vie) sur une période de référence (juillet 2007 à juillet 2008). L'équilibre entre tarif insulaire (15 % du plein tarif) doit être compensé par la fréquentation touristique afin de préserver l'avantage des statuts et l'attractivité d'une destination qui est en concurrence.

Outre l'opération tarif spécial (99 €) jusqu'en mars prochain, il est envisagé un allongement du tarif morbihannais pour les 7 premiers jours de Juillet et les 7 derniers d'août.

Le « Bangor » à l'arrêt

Au mois de janvier 2009, le « Bangor » qui sera en arrêt technique, sera remplacé par l'« Acadie » (navire de charge des marchandises en hiver). Afin de compenser une capacité moindre en véhicules et en cas de passages complets, sera mis en place un service de véhicules de location (tarif spécial de 36 €) avec des partenaires bellilois.

Fin de Lorient - Sauzon

La ligne Lorient - Sauzon est mise en sommeil « du fait qu'elle n'a pas trouvé son public, malgré une communication importante ». Le navire à grande vitesse « Locmaria 56 » est conservé, il sera davantage disponible pour Belle-île et assurera la ligne Quiberon-Sauzon qui est maintenue.

Messagerie

Un service de messagerie va être mis en place le 5 janvier, pour les marchandises qui sont confiées à la compagnie en vue d'une livraison à domicile. « Ce qui nous permettra d'appliquer le franco de port des colis. »

Horaires du vendredi soir

Le bateau du vendredi soir (départ Quiberon à 21 h 50) sera décalé de 20 minutes pour permettre la correspondance avec le dernier tire-bouchon avec accueil et un véhicule relais pour les bagages de la gare SNCF à la gare maritime de Port-Maria.

Information des voyageurs

En cas de situation perturbée (tempête, panne, etc.) la compagnie aura recours au SMS ou la new-letter, « pour en urgence ou en prévisionnel, informer et attirer l'attention des clients afin qu'ils puissent prendre leurs dispositions ».

Sur le site Internet désormais plus complet, « circulera une information en temps réel sur les liaisons avec une interface sur l'actualité ».

Ce qui implique une reprise de l'ensemble des dossiers clients avec références (téléphone, e-mail, etc.) données utiles pour la communication d'urgence.

Ouest-France

samedi 13 décembre 2008

Ouest-France, Desserte maritime vers Ouessant :

Desserte maritime vers Ouessant


Kéolis va desservir les îles pendant sept ans

La desserte maritime vers Molène, Ouessant et Sein est désormais exploitée sous forme d’une délégation de service public.

- Le conseil général a annoncé le 2 décembre 2008 que la desserte maritime (passagers et marchandises) de Molène, Ouessant et Sein, était confiée à la société Kéolis, qui détenait déjà le marché. Trois entreprises étaient candidates (Kéolis, la Société d’armement de l’Ouest et Véolia transport). Cette desserte est désormais exploitée sous la forme d’une délégation de service public accordée pour sept ans. « Ce mode de contrat est plus intéressant pour le conseil général puisqu’il permet de négocier les différentes prestations », affirme Chantal Simon-Guillou, vice-présidente du conseil général.

- Chaque année, le Département versera 3,25 millions d’euros pour assurer la continuité de ce service. Des rotations maritimes sont ainsi assurées tout au long de l’année, avec un renforcement pendant la saison touristique. Cela représente 350 000 voyages par an. Une centaine de salariés travaillent pour Kéolis. Les cinq bateaux (plus un l’été) sont gérés par l’entreprise mais appartiennent au conseil général. Un nouveau bateau entrera en fonction en 2010. Des travaux vont également être engagés dans les ports.

- Des efforts seront faits, à la demande des insulaires, sur le respect des horaires tout au long de l’année. Notamment à l’escale de Molène où des marchandises sont embarquées, provoquant parfois des retards. Par ailleurs, dès 2009, il sera possible de réserver et d’acheter son billet en ligne, ce qui permet de diminuer l’attente aux guichets. Enfin, un système d’alerte par SMS sera mis en place en cas de modification d’horaire, liée à une grosse tempête.

- Une rotation insulaire (bateau qui part de l’île le matin et qui revient le soir) est mise en place le vendredi pour Ouessant et Molène. Elle permet aux habitants de se rendre sur le continent pendant la journée. Départ à 8 h 30, le matin. En hiver, retour vers 16 h 30 (avant la nuit) et 18 h 30 en été. À partir du 15 avril, une autre rotation est mise en place le mercredi (départ 8 h 30, retour 18 h 30). La desserte de Lanildut est pérennisée. Les navires du conseil général ne peuvent pas accoster, Kéolis fera donc appel à Finistmer pour affréter un bateau plus petit.

- Développement durable. Cette desserte vers les îles, c’est 2,5 millions de litres de carburant par an. Des engagements ont été pris par Kéolis pour diminuer la consommation de 6 % grâce à la pose d’économètres et de guides à la navigation. Par ailleurs, Kéolis, qui travaille avec une vingtaine de saisonniers, s’engage à embaucher un quart de ces contractuels.

- Tarifs. Ils entreront en vigueur le 1er mars. Pour les résidants des îles, l’aller-retour coûtera 6,40 € (au lieu de 12,80 actuellement) et pour les résidents qui ont une maison secondaire, il sera de 12,80 €. Un tarif unique pour les trois îles est fixé pour les non-insulaires : 29,35 € l’aller-retour. Hors saison, un tarif préférentiel est mis en place le week-end : 20 € et 18 € en semaine.


Sources : Ouest-France (maville.com)

Mer&M, La gestion des ports de Brest et Lorient confiée aux CCI :

La gestion des ports de Brest et Lorient confiée aux CCI

Le port de Brest
crédits : MER ET MARINE - VINCENT GROIZELEAU


10/12/2008

La Chambre de Commerce et d'Industrie de Brest se félicitait, hier, d'avoir remporté l'appel d'offres lancé par le Conseil régional de Bretagne pour le renouvellement de la concession de l'activité commerce du port breton. Elle se trouve ainsi reconduite dans les fonctions qu'elle exerce depuis plus de 150 ans. « La CCI a présenté une candidature sur des bases innovantes, partageant les orientations affichées par la Région Bretagne en vue d'accomplir les objectifs de développement économique, social et environnemental des activités commerce du port, dans un cadre durable. En répondant à cet appel d'offres, l'enjeu, pour la CCI, était de conserver et de développer la compétitivité globale du port de Brest, en dynamisant davantage encore sa gestion. La CCI s'est positionnée au service des acteurs de l'économie régionale », explique la Chambre de Commerce et d'Industrie, dont le dossier s'est imposé face à d'autres offres, dont celle de Veolia. La durée de la concession est de 10 ans.
En 2007, 2.76 millions de tonnes de marchandises ont été traitées par le port de Brest, ce qui représente une hausse de 16% par rapport au trafic de l'année précédente.
A Lorient également, la Région a choisi de confier la gestion du port à la CCI. Celle-ci était opposée à quatre concurrents, dont le port de Nantes Saint-Nazaire, associé à la CEP, une filiale de Veolia qui gère déjà le port de pêche lorientais. L'an dernier, le port de commerce de Lorient a traité 2.86 millions de tonnes de marchandises, dont 2.8 millions en import. Ses principaux trafics sont les vracs alimentaires et les hydrocarbures.




vendredi 5 décembre 2008

Réunion du personnel navigant :

Mardi 9 décembre à 20h30,
salle Omnibus de la mairie de palais.


Réunion du personnel navigant; suite à notre rencontre du 2 décembre avec l'armement.

Votre présence est indispensable.
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infos

Communiqué de presse :

Communiqué de presse

UNION REGIONALE CFDT BRETAGNE

Elections prud'hommes :

La CFDT conserve sa première place dans un contexte marqué par la crise.

Le premier enseignement des élections prud'homales est un niveau d'abstention jamais atteint, avec une participation inférieure à 28% soit une baisse de 7,2%.

L'élection prud'homale n'a pas vocation à mesurer véritablement la représentativité syndicale : les salariés viennent d'en faire la démonstration.

Dans un contexte de crise qui frappe fortement notre région, les inquiétudes et les attentes du monde du travail se sont exprimées.

Au delà des organisations syndicales, l'Etat, les responsables politiques, à tous niveaux, doivent se mobiliser et y apporter des réponses.

Ainsi, en Bretagne, malgré une hausse importante du nombre d'inscrits, les cinq premières organisations syndicales au scrutin de 2002 connaissent, toutes, un recul en voix.

La CFDT avait fait le choix d'une campagne sobre, sans communication coûteuse et artificielle. Ce travail de proximité de ses militants lui permet de conserver sa place de première organisation syndicale en Bretagne.

Malgré un repli global de 4,82%, elle reste première organisation régionale dans 3 sections sur 5 : agriculture, activités diverses et encadrement.

Ce résultat appelle une analyse approfondie : la CFDT la conduira, avec l'ensemble de son réseau militant. Plus que jamais, l'objectif de la CFDT demeure la construction d'un syndicalisme proche des salariés, soucieux de construire et d'obtenir, avec eux, les réponses concrètes à leurs préoccupations.

C'est dans les entreprises où ils participent à près de 65%1 pour élire leurs délégués que les salariés expriment leur choix. A partir de janvier 2009, c'est cette expression qui sera prise en compte par l'entrée en vigueur de la réforme de la représentativité.

Louis Baron,

Secrétaire Général de l'Union Régionale CFDT Bretagne.


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La CFDT reste numéro un, malgré la poussée CGT

Cette année encore, la participation des Morbihanais aux élections prud'homales n'a pas décollé.Avec 27,27 % de votants chez les salariés, elle a même régressé par rapport à 2002.

Les élections prud'homales n'auront pas mobilisé les foules en 2008. Salariés ou bien employeurs, les taux de participation sont à peu près semblables dans le Morbihan. Ils font respectivement 27,27 % et 28,45 %.

Beaucoup comptaient sur le vote par correspondance pour améliorer le taux de 2002. Pari raté. « C'est décevant. Les jeunes ont du mal à se mobiliser. Ils ne se sentent pas concernés par ces élections », explique Jacques Baden, membre de la CGT de Vannes.

La CFDT principal syndicat du Morbihan. Comme en 2002, la CFDT reste le principal syndicat du Morbihan, avec des nances. Elle perd deux sièges à Vannes et trois à Lorient, au profit de la CGT et de l'Unsa.

« L'abstentionnisme et le vote contestataire, dus à la crise, ont joué en notre défaveur. Il ne faut pas oublier que les nouvelles organisations syndicales ont récupéré des voix, c'est mécanique. Pour autant, nous restons majoritaires sur le Morbihan, ce n'est donc pas une défaite », explique Daniel Moaligou, secrétaire général de la CFDT départementale.

La CGT, pour sa part, est « très satisfaite » de revenir en tête du conseil de Lorient « en voix et en sièges ». Surprise au conseil de Vannes. C'est l'industrie et l'agriculture dans des cantons comme Guer, Grand-Champ ou même Vannes qui lui permettent de se renforcer.

De nouveaux venus. Parmi les syndicats derniers nés, on retrouve Solidaires mais aussi l'Unsa qui tire son épingle du jeu en remportant un siège à Lorient, grâce à un score de plus de 15 % dans l'encadrement. Pour Solidaires, le nombre de votants affleure les 6 % dans certains secteurs des deux conseils. Une belle percée pour ses dirigeants : « C'est une entrée significative et encourageante pour une première participation. »

La descente continue pour FO. Vannes et Lorient confondus, les chiffres du syndicat FO s'effritent. Il perd 2 % à Lorient et 1 % à Vannes par rapport aux dernières élections. Une migration de voix qui a peut-être profité à Solidaires.

L'union fait la force chez les employeurs. Côté conseil des employeurs, la répartition s'est faite à Vannes entre l'Union des employeurs (16 sièges), Employeurs économie sociale (1 siège) et la Chambre nationale des professions libérales (1 siège). Ils ont respectivement raflé 1 et 2 sièges. À Lorient, l'Union des employeurs compte 24 sièges et Employeurs économie sociale en totalise deux.

Mélanie BECOGNÉE.

Ouest-France


mardi 2 décembre 2008

Le Telegramme, Desserte des îles :

Desserte des îles. Un service amélioré

Le conseil général du Finistère passera un nouveau contrat avec la même société pour la desserte de Sein, Ouessant et Molène. Premier avantage pour les résidants permanents des îles : le prix du billet est divisé par deux.

Trois candidats. Trois sociétés ont participé à la consultation pour obtenir la nouvelle délégation de service public. Veolia Transport qui a déjà remporté la délégation de la desserte des îles du Morbihan l’an passé, la Société d’Armement de l’Ouest (ex-Société morbihannaise de navigation qui avait perdu ce marché) et Keolis.

Keolis conserve le service. La société Keolis s’est vue attribuer cette DSP pour la desserte maritime d’Ouessant, Molène et Sein. Le contrat vaut pour sept ans. Keolis était déjà titulaire depuis six ans du contrat de marché précédent. À noter que cette gestion se fait sous la marque Compagnie Penn ar Bed qui appartient au conseil général.

Pourquoi ce changement. Le choix d’une délégation de service public à la place d’un marché a permis une phase de négociation. « Cela permet de responsabiliser l’exploitant, de l’inciter à rechercher des moyens pour optimiser son service.
Au final, une plus grande liberté », explique Chantal Simon-Guillou, vice-présidente du conseil général.

Une centaine de salariés. Pas de changement pour le personnel employé de la société Keolis. Le contrat implique l’embauche d’un taux de saisonniers en insertion. Rappelons que les cinq bateaux et le matériel appartiennent au conseil général.

Un nouveau bateau. Le dossier de remplacement du Fromveur est en cours de montage. Le choix du chantier doit avoir lieu début 2009 pour une mise en service fin 2010. L’investissement est estimé à 11 millions d’euros.

3,25 M€/an. Le conseil général garde la maîtrise sur le niveau du service et les tarifs. Il impose le rythme des rotations. Sa contribution à cette obligation de maintien de la continuité territoriale est de 3,25 M€ par an (soit 70.000 € de moins que dans le marché précédent).

Les attentes des insulaires. « Nous avons consulté les insulaires sur leur besoin, explique Didier Le Gac, conseiller général de Saint-Renan. Ils n’attendent pas plus de services, mais un service plus régulier et ponctuel. Il y a des progrès possibles, mais il faut aussi une amélioration de la discipline des usagers pour ne pas retarder les bateaux ».

Nouveautés. Depuis juin, il est possible de réserver son billet en ligne. En 2009, il sera possible d’imprimer les billets à domicile.

Rotations insulaires. La rotation insulaire du vendredi qui permet de passer une journée sur le continent est améliorée avec un départ à 8 h 30.

Collégiens. Jean-Yves Cozan a soulevé le problème des collégiens qui ne peuvent rejoindre leur île le vendredi soir faute d’horaire adapté. Aucune solution n’est trouvée dans l’immédiat.

Développement durable. « Nous avons été exigeants sur ce point, dit Mme Simon-Guillou. Nous demandons un engagement de réduction de 6 % de la vitesse pour limiter la consommation des navires, le non-rejet de polluant en mer, etc ».

Tarifs. La politique de tarification est modifiée. Le tarif unique insulaire (résidants principaux et secondaires) est dissocié. L’aller-retour pour les insulaires est divisé par deux de 12,80 € à 6,40 €. Le tarif résident secondaire reste à 12,80 €. Le tarif visiteur est fixé à 29,35 € (il allait avant de 26 à 30 € selon les îles). En revanche, pour favoriser l’étalement de la fréquentation hors saison, ce tarif tombe à 20 € le week-end et 18 € en semaine. La nouvelle grille sera applicable le 1 e r mars 2009.

Ile de Batz. Le conseil général gère uniquement le transport marchandises qui est reconduit à la même société privée. Il apporte 300.000 €/an à ce service très utilisé par les producteurs de légumes de l’île.

Lanildut, Camaret. Lanildut est confirmé comme port en été et la liaison Camaret-Ouessant est maintenue.

Ronan Larvor

lundi 1 décembre 2008

DSP CG du Finistère, réponse fin Décembre :

Penn-ar-Bed

Le contrat signé pour une durée de 7 ans entre le conseil général du Finistère et la compagnie Penn-ar-Bed, prend une nouvelle fois fin. Mais le conseil général va cette année prendre une décision plus précise. En effet, le contrat de « service préféré » entre la Penn-ar-Bed et le conseil général va se transformer en contrat de « service public » exclusif. L’appel d’offres à été lancé par le conseil général, pour reprendre les rênes de la compagnie, actuellement filiale de Keolis. Les deux autres groupes ayant répondu à cet appel sont Veolia transports et la société morbihannaise de navigation (SMN). Après avoir visité la flotte et les moyens à terre de la compagnie, les trois groupes ont fait leurs propositions pour l’amélioration de la qualité de service de la compagnie. Le conseil général donnera sa réponse finale et définitive d'ici Décembre 2008.

Comme prévu, l’Enez Eussa III et l'Enez Sun III gagneront à tour de rôle les chantiers navals, pour une refonte totale (aménagements intérieurs, extérieurs,coque, cales, passerelle…). Cette refonte permettra aux deux navires, qui fêteront alors leurs 18 ans de service, de regagner la mer, pour une durée minimale de 10 ans.

D’autre part, l’avenir de l’André Colin est pour l’heure incertain. En effet, bon nombre de problèmes lui sont reprochés :

  • navire imposant pour une faible capacité (196 passagers) mais y a-t-il une autre solution pour naviguer en mer d'Iroise au printemps et en Automne
  • gros consommateur (2 moteurs de 2020 CV, tournant à plein régime et permettant d’atteindre 23 nœuds) ;
  • salon passagers trop bruyants (sifflement de la turbo-soufflante), ainsi que le pont extérieur (ventilation) ;
  • espace insuffisant entre les sièges ;
  • emplacements bagages insuffisants.

En 2011, le Fromveur, datant de 1977, prendra sa retraite après 34 ans de services au sein de la compagnie. C’est un navire moderne qui prendra la suite. En effet, des procédures sont en cours pour la construction d’un navre mixte, du même type que l’Enez Eussa III (qui transporte 302 passagers, 25 tonnes de fret et 2 véhicules). Le nouveau navire devrait entrer en service pour la saison 2011. Il aura sensiblement les mêmes dimensions que l’Enez Eussa III (1,5 mètre plus large et 0.5 mètres plus haut), et évoluera à la vitesse économique de 15 nœuds. Sa capacité sera de 370 passagers et 10 à 15 tonnes de fret. Tout comme ses confrères de la compagnie, il sera aménagé pour l’accueil des personnes à mobilité réduite, avec, en plus, un ascenseur. Contrairement aux autres navires de la compagnie, l’espace extérieur sera couvert, au moins dans sa plus grande partie. Au niveau propulsion,des propositions seront faites pour des moteurs hybrides économiques.

Un premier appel d'offres a été lancé en Août dernier pour la construction du nouveau navire, et un second plus récemment, pour la refonte de l'Enez Sun III et de l'Enez Eussa III.

Communiqué de presse :

Service Presse

Communiqué de presse n° 74 du 28 novembre 2008

Déclaration de Laurence Laigo, secrétaire nationale et de Gilles Desbordes, secrétaire général de la fédération des Services CFDT

Le travail du dimanche

La CFDT demande le retrait de la proposition de loi

La CFDT a été auditionnée par le rapporteur de la proposition de loi sur le travail du dimanche et rencontre les groupes parlementaires. Le rapport du Crédoc qui vient de paraître confirme la plupart de nos analyses. La CFDT tient à réaffirmer une nouvelle fois son opposition à cette proposition et demande son retrait définitif de l’agenda parlementaire.

Ce texte est inutile sur le plan économique, son impact sera pratiquement nul sur l’activité commerciale et la croissance. Le pouvoir d’achat des ménages n’est pas extensible : l’ouverture du dimanche ne fera qu’étaler les achats sur sept jours.

Ce texte est contreproductif sur le plan social : il risque de détruire de nombreux emplois dans le petit commerce de proximité.

Ce texte est dangereux pour la cohésion sociale. Il va aggraver les conditions de vie et de travail pour de nombreux salariés, au-delà même du secteur du commerce.

De plus, l’ouverture des magasins le dimanche obligera d’autres secteurs à travailler les week-ends : les transports, le nettoyage, les fournisseurs… Seront pénalisés à terme les salariés de ces secteurs sur lesquels la loi ne dit rien.

Enfin, la généralisation du travail du dimanche priverait les familles, les réseaux d’amis, les associations de ce temps de respiration nécessaire à la vie sociale.

Ce texte creuse les inégalités entre les salariés. Il ne dit rien non plus sur les contreparties qui pourraient être accordées aux salariés qui travaillent déjà aujourd’hui le dimanche et qui ne bénéficient d’aucun avantage.

Le travail du dimanche soulève un vrai débat de société. Il ne peut être traité au détour d’une loi de circonstance.

Au moment où les salariés sont touchés par une crise sans précédent ce texte est inopportun, inutile et dangereux.