lundi 31 décembre 2007

Bonne Année 2008

smileys Fêtes Meilleurs voeux pour cette année 2008, à l'année prochaine qui sera je l'espère, riche et positive.

samedi 22 décembre 2007

Forum de Belle ile, Véolia /rumeurs, extrait :

----- Original Message -----
From: JMD
To: belle-ile@yahoogroupes.fr
Sent: Saturday, December 22, 2007 11:11 AM
Subject: [belle-ile] BAR: Veolia rumeur

Quelques rumeurs:

Tous les employés ne sont pas repris. Certains employés nouvellement embauchés par la MN ne seraient pas repris. Ils seraient une demi-douzaine dont la chargée de communication. Est ce vrai Soizick?

Mr Alix aurait posé sa démission pour la fin du mois.

La direction commerciale, poste qu'occupait Mr Alix, serait transféré à Lorient.

Les gares sur les iles ne seraient plus que des coquilles vides avec comme plus haut poste un "chef de gare" (François Portugal à Le Palais).



Pourquoi le siège social de la compagnie n'est elle pas sur les iles (Groix ou Belle-ILe) avec tout ce qui en découle en revenus, en taxe, en poste de cadre etc, puisque qu'on nous répète à l'envie qu'il ne faut pas avoir le complexe de l'insularité?
JMD

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----- Original Message -----
From: Samuel Austin-Le Maux
To: belle-ile@yahoogroupes.fr
Sent: Saturday, December 22, 2007 3:21 PM
Subject: [belle-ile] Re: BAR: Veolia (arrêtons la) rumeur

Salut!

Effectivement tous celà n'est que rumeur ... ou presque.

Mon petit doigt m'a dit qu'il y avait certes des "non
ré-embauches", mais elles se situent au niveau des directions.
Celà se comprend: on imagine mal Veolia réembaucher les
"fidèles" de la SMN, ou ceux qui ont un peu trop profité des
deniers du Conseil Général, et même ceux qui ont fermé les yeux
laissant les navires et le matériel vieillir prématurément.
Et on imagine mal aussi ces derniers accepter de re-tourner leur
veste et repartir pour de nouvelles aventures Véoliennes.

Donc effectivement un rapide calcul nous donne une demi douzaine
de débarqué: Directeurs Lorient + Groix + Quiberon + Belle-ile =
4 plus deux ou trois accolythes.

Il semblerait donc qu'une meilleure gestion des cadres
dirigeants soit prévue, afin de réduire les coûts et que les
sommes ainsi dégagées soit utilisées pour par exemple créer un
poste de directeur de qualité (services à la clientèle,
entretien du matériel, équipements de sécurités hommes et
matériels .. un peu comme à la SNCM - faire recherche google
avec les mots "direction qualité SNCM" ..) voir même créer un
centre de gestion d'appel à Belle-Ile ou à Groix.
Beaucoup de pistes sont envisagées.

Les salariés de la SMN et bientôt Véolia ont tous reçu un
courrier le 12 décembre 2007 confirmant leur ré-embauche voir
ici:http://expressionsyndicalebelleile.blogspot.com/2007/12/lettre-dengagement-vous-lavez-reu.html

Les rares qui ne l'ont pas eu c'est soit à cause de ... leur
changement d'adresse (1 cas connu) ou parce qu'il font partie de
la direction de la SMN ... ces derniers, je crois avoir entendu
mon petit doigt me dire, vont s'auto reclasser à la NAVIX, qui
de son côté compte mettre le paquet en 2008 pour concurencer
Véolia...

Va y avoir de l'ambiance à l'arrivée des vedettes cet été à
Palais ...

Les gares ne vont pas non plus devenir des coquilles vides,
comme le dit la rumeur, rumeur dont la source n'est pas d'eau
pure, mais de bile vengeresse. Et on se doute de qui l'alimente.

Ce qui risque de changer dans les gares maritimes c'est la
manière dont le fauteuil directorial sera occupé. Une
organisation moins féodale quoi .. Fini le roitelage, voir le
copinage. La clarinette à piston, c'est fini. N,I,NI!

Le personnel "au sol" va sans doute découvrir de nouvelles
habitudes de travail (changement de hierarchie etc..), et les
marins de nouvelle contraintes (plus de rotations, sécurité etc
..), mais même si celà peut provoquer quelques angoisses, il n'y
a rien d'insurmontable ni de catastrophique comme le laisse
entendre les encore actuels responsables de la SMN.
C'est surtout pour eux qu'il y a le feu aux fesses.
D'ou ces bruits de broyeuse à paperasse entendus ça et là par
des oreilles indiscretes.
Comme on dit les rats quittent le navire, mais dans le cas
présent le navire ne coule pas, c'est le capitaine qui a engagé
des dératisateurs ...

Diversion :

Petite annecdote à ce sujet (rats + navire):
Mon "papy", mousse au début du 20ème siècle (puis plus tard
Commandant au long court) me racontait qu'en ce temps là, (cap
horn à la voile etc ..) pour obtenir un quart de pinard
suplémentaire il fallait chasser les rats... et comment qu'on
chassait les rats papy ?
Ben, on descendait dans les cales, on enlevait sa chemise, on se
frottait le torse avec un peu de suif, on s'allongeait par terre
pour roupiller. Puis dès qu'on était réveillé par la délicate
léchouille d'un rat venant se régaler de suif, on le chopait et
on l'étouffait avec les bras et la chemise.
Des rat gros comme ça !! plus gros qu'un chat !!

fin de diversion.

Bref, dans l'immédiat il n'y a pas trop d'inquiétudes à se faire, reste aux syndicats et associations à maintenir le
dialogue le plus sainement possible avec Véolia. Ce qui se fait déjà, au moins au niveau syndical (d'ou les engagements de Véolia à maintenir les effectifs par exemple et c'était pas gagné d'avance ).


Là ou celà risque de coincer c'est au moment du passage de
temoin entre la SMN et Véolia, la première on s'en doute ne
cherche pas à simplifier les choses. Ca risque de cafouiller sec
et je pense que les pocésseurs de paquets de billets open ont
bien raison d'aller se les faire rembourser avant la fin de
l'année ...

L'inquiétant est, c'est vrai, de voir une multinationale, et pas
des moindre, grignoter un peu plus de territoire ...
D'imaginer que dans le futur nous aurons à faire qu'à quelques
gigantesques sociétés qui géreront notre quotidien se partageant
Presse, Energie, Services, Santé etc ... Ca fait froid dans le
dos aux adultes de la génération 20 ème siècle , mais nos
enfants et petits enfants auront-ils ces mêmes angoisses en 2050
par exemple ... j'en doute. Big Brother ils sont né avec ...

Le plus épouvantable c'est d'imaginer ces nébuleuses s'éfondrer
et jeter le monde dans le chaos ... et le pire est que celà peut
arriver, et puisque celà peut arriver ... celà arrivera à un
moment ou un autre car comme le dit la Loi de Murphy:

"S'il existe deux ou plusieurs manières de faire quelque chose
et que l'une de ces manières est susceptible de se solder par
une catastrophe, on peut être certain que quelqu'un se
débrouillera pour la choisir."

ou

"Si quelque chose peut mal tourner, alors ça tournera mal. If it
can go wrong, it will."

Allez !! Bon noël à tous, on va pas se laisser abattre quand
même ! Et même aux démissionaires et virés de la SMN car il ne
faut pas mélanger vie privé et vie publique ...



--
Samuel Austin
Belle-Ile-en-Mer
LFEA - fr
_\./_
\________(Ö)________/
O ^ O

Le Telegramme, Desserte des Iles, extrait :

jeudi 29 novembre 2007

Presse ---> Mensuel du Golfe du Morbihan 28/11/07


L'info a fait couler beaucoup d'encre. Elle n'a cependant pas soulevé de tollé au conseil général. Ce mardi, l'assemblée a validé le choix de Véolia-tranport comme nouveau délégataire pour la liaison des îles.

"Scrupuleux." Si il y a un terme à retenir de l'intervention du président du département lors du vote de la délégation de service public pour la liaison des îles, c'est celui-là qu'il faut retenir. Ce mardi, les conseillers généraux étaient appelés à valider le choix de la société Véolia Transport SA comme nouveau délégataire pour la desserte de Belle-Ile, Groix, Houat et Hoëdic.

Un changement de délégation qui a fait couler beaucoup d'encre. Dans la presse, l'ancien délégataire, la Société morbihannaise de navigation, ayant notamment dénoncé l'instauration d'un "quasi monopole" de Véolia transport dans le département.

Pas de garanties au niveau des tarifs

Finalement, l'assemblée départementale a validé le choix du nouveau délégataire, sans que cela suscite plus de polémiques que cela. Responsable du dossier, Joseph Brohan, conseiller général de Muzillac, a précisé que l'offre de Véolia présentait des avantages qui ne sont pas "à la marge". Véolia proposant de meilleures prestations de service sur "quasiment tous les critères retenues dans le cadre de la délégation de service public".

Le groupe de gauche s'est abstenu. Conseiller général de Belle-Ile, Yves Brien (DVG) a expliqué cette position en déplorant ne pas avoir été associé "jusqu'au bout aux négociations". Il a cependant jugé l'offre de Véolia "attractive". Pour sa part, la conseillère générale de Groix, Denise Le Maréchal, membre de la majorité départementale, n'a pas pris part au vote. Après avoir mené une analyse assez fine du contrat de délégation de service public, elle a jugé que celui-ci ne répondait pas aux attentes des associations des usagers des dessertes. Dans sa ligne de mire, notamment, le peu de garanties présentées dans le domaine tarifaire.

Agrandir Le Palais et Loctudy


Avant le vote, le président du conseil général a souhaité faire taire toute polémique. "La procédure a été scrupuleusement suivie. Un concurrent évincé a toujours la possibilité de faire un recours si il constate une quelconque irrégularité lors de celle-ci."
Outre le choix du délégataire, le débat s'est cristallisé sur la nécessité d'assurer la continuité d'un service public avec les îles en contrôlant la politique tarifaire pratiquée.
La question de l'adaptation des ports a également été soulevée. Joseph-François Kerguéris a promis que des études allaient être menées sur l'éventualité d'un élargissement des ports du Palais (Belle-Ile) et de Loctudy (Groix).

mercredi 28 novembre 2007

OCEANE...

Après le choix de la société Véolia comme nouveau délégataire pour la desserte des îles, mardi, au conseil général, Patrick Gerbenaud, le futur patron de la nouvelle société s'est montré rassurant, ce mercredi, sur l'antenne de France bleu Armorique.

L'homme a annoncé que la société reprendrait "l'ensemble" du personnel, "sédentaire et navigant", actuellement employé par la Société morbihannaise de navigation. "A terme, il y en aura d'ailleurs d'avantage" a noté Patrick Gerbenaud en précisant que ces embauches permettraient d'assurer l'augmentation des dessertes promises par Véolia Transport dans le dossier de délégation de service public.

Le futur PDG a également insisté sur le fait que l'arrivée de Véolia tranport n'impacterait pas sur les tarifs. Enfin, celui-ci a annoncé que la société qui desservira les îles se baptisera "Océane".

Mardi, le conseil général a validé le choix de Véolia transport comme nouveau délégataire pour la desserte des îles au détriment de la Société morbihannaise de navigation (SMN) actuel délégataire.

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Ouest france 28 novembre D.S.P ----> VEOLIA


Liaison avec les îles, sujet sensible !
Ce n'est qu'en fin de soirée, après un marathon budgétaire de plus de quatre heures, que le sujet est arrivé sur la table des discussions. Le débat autour de la délégation de service public pour la liaison entre les îles était attendu. Sensible. Blessant peut-être même pour Jo Brohan, son rapporteur, dont l'intégrité a pu être érafflé ces derniers jours par des propos au vitriol.

Le président du conseil général, qui avait déjà appelé au « sang froid » (OF du samedi 24 novembre), a défié quiconque « d'apporter une preuve de défaillance dans ce dossier », assurant Jo Brohan de son soutien et préférant « ne pas ouvrir de contentieux ».

N'empêche, c'est encore un sujet à fleur de peau. Denise Maréchal, par exemple, annoncera qu'elle « ne prend pas part au vote ». Motif : « le futur contrat avec Veolia n'apporte pas les réponses attendues par les associations d'usagers de l'île de Groix. [...] À la lecture de cette offre, à propos de l'économie générale du contrat, il ne ressort pas de manière évidente une économie d'échelle pour le département. » La conseillère générale rappellera aussi que « le service public de transport maritime dit fonctionner dans l'intérêt prioritaire des îliens et des acteurs économiques qui sont des usagers captifs ».

Le maire et conseiller général de Lorient, Norbert Métairie, invitera l'assemblée à « de la vigilance sur l'évolution de la politique tarifaire, afin d'assurer la continuité territoriale dans de bonnes conditions ».

Gérard Perron, « au cas où il faut trouver un plan B » remettra sur le tapis sa proposition d'une régie directe de la liaison avec les îles, le département prenant alors les commandes de la flotte directement ». En vieux loup de mer, il s'inquiétera également de « l'exiguïté des ports du palais et de Port-Tudy : il est grand temps de mettre à l'étude l'extension de ces ports ».

Quant à Yves Brien, au nom du groupe de gauche, il expliquera : « nous aurions souhaité être associés jusqu'au bout aux discussions avec les différentes sociétés, cela n'a pas été le cas, c'est la raison pour laquelle nous nous abstiendrons ».
Ouest-France

Le Telegramme 28 novembre D.S.P ---> VEOLIA


Desserte des îles. Veolia sans faire de vagues
Le service était assuré depuis 50 ans par la Société morbihannaise de navigation (SMN) qui a perdu, hier, le marché de desserte des îles (Houat, Hoëdic, Groix, Belle-Ile) au profit de Veolia Transport. Ce dossier sensible a provoqué des remous insulaires mais pas de vagues dans l’hémicycle. Beaucoup d’encre a déjà coulé ces dernières semaines. L’économie du nouveau contrat 2008-2014 est connue (Le Télégramme de samedi) et hier, le conseil général a validé le choix du groupe de travail, piloté par le vice-président Jo Brohan, sous la responsabilité directe du président Joseph Kerguéris.
Denise Le Maréchal doute
La majorité a voté pour Veolia Transport, la gauche s’est abstenue, Denise Le Maréchal, élue de Groix (majorité) n’a pas pris part au vote. Jo Brohan a plaidé pour le choix de Veolia « nettement meilleur en organisation, en qualité de service et au plan financier ». Denise Le Maréchal n’est pas convaincue, en ce qui concerne Groix : « Je suis, dit-elle, réservée, je vois peu de changement par rapport au service actuel, trop d’incertitudes, des risques d’inflation sur les tarifs ».
La gauche s’abstient
Joseph Kerguéris tente de rassurer. À gauche, Yves Brien, élu de Belle-Ile, va dans le même sens que le président, mais cède à la logique d’opposition de son groupe : « L’offre de Veolia, estime Yves Brien, est attractive, mais notre groupe va s’abstenir car nous n’avons pas été associés jusqu’au bout aux décisions ». Le communiste Gérard Perron (Hennebont) insiste sur les vertus de la régie directe et appelle de ses vœux l’extension des ports de Groix et Belle-Ile. Norbert Métairie (Lorient) est très attaché à la maîtrise des tarifs. Gérard Pierre (Quiberon) est satisfait des options prises pour Houat et Hoëdic.
L’honneur du capitaine...
Joseph Kerguéris rappelle que les extensions de ports sont à l’étude et dit toute sa solidarité à Jo Brohan, accusé dans nos colonnes, par un dirigeant de la SMN évincée, d’avoir privilégié Veolia Transport. Jo Brohan avait répondu que de telles insinuations s’apparentaient à « des procédés de voyous ». « Jo Brohan, déclarait, hier soir, Joseph Kerguéris, a été accusé sans preuve et a dû défendre son honneur. Je lui apporte ma solidarité active : on peut toujours être accusé, encore faut-il en apporter les preuves ! Je ne souhaite pas ouvrir de contentieux ».

mardi 27 novembre 2007

Lettre du 22 novembre HR.G

La Commission de Classement 28/11/07


LA COMMISSION DE CLASSEMENT DU 28 NOVEMBRE 2007

La commission a constitué des groupes et même un sous-groupe « petits navires à passagers »

En tant que rapporteur de la Commission des passages d’eau et secrétaire national chargé du suivi du secteur « vedettes à passagers » l’UFM CFDT avait un représentant tout désigné dans le sous-groupe !!! Les Armateurs ne se sont pas privés d’envoyer des représentants spécialisés.

En parfait accord avec la NOTE DU SYNDICAT MARITIME NORMANDIE et en complément de la rédaction de Paul GOLAIN, j’apporte mes remarques plus particulièrement dans le cadre du mandat qui m’a été confié par l’UFM CFDT.

Les objectifs annoncés de la réforme sont résumés en trois points :

Simplification au maximum du dispositif, Les marins connaissent parfaitement le dispositif actuel, la nouvelle présentation a pour but de nous faire perdre nos repères.

Plus grande équité dans le classement, rien n’est moins perceptible dans l’amalgame des fonctions qui passent de 20 à 8. Avec les trois critères retenus (fonction - jauge- puissance) des collègues se retrouvent placés face à un salaire forfaitaire largement plus bas que l’actuel. L’avancement à l’ancienneté plafonne en catégorie D pour le commandement sur les petits navires, or nous avons des Capitaines surclassés en 14 ème sur ce type de navire.

Exemple :

Salaire forfaitaire actuel pour la 14ème = 35 242,46 €

Dans la nouvelle grille en D au plafond SF3 = 32 781,81 €

Equivalant au salaire forfaitaire de 2003 = 32 783.06 €

Gain de l’opération = perte de 7% = 2 460,65 € an

Dans la recherche d’équité, comment sera pris en compte le différentiel de ceux qui sur cotisent depuis des années, car beaucoup ne perçoivent pas une rémunération égale ou supérieure au salaire forfaitaire ?

Valorisation du métier de marin sans toucher à l’équilibre financier de l’établissement.

On nous fait prendre des vessies pour des feux de navigation.

La dévaluation du salaire forfaitaire pour nombre de catégories ne valorise en rien notre profession. L’audit de modernisation de l’ENIM a illustré la répartition de l’équilibre financier de l’établissement !!! Ce projet sert principalement le financement de l’ENIM par la réduction du montant de la pension de reversion.

Ce projet est inadmissible et sera combattu par les marins.


Nous n’accepterons pas l’enterrement de nos retraites, même dans un SARCOPHAGE doré par l’ENIM.

Sauveur FELE

Ouest- France 20 novembre 2007


Veolia : les raisons d'un choix pour les îles
Lors de la prochaine session du conseil général, les élus voteront sur la délégation de service public pour la desserte de Houat, Hoëdic, Groix et Belle-Ile.
Mardi ou mercredi prochain, en conclusion d'un épais rapport, Jo Kerguéris, le président du conseil général, proposera aux élus de retenir la candidature de Veolia transport, pour la délégation de service public des îles, comme nous l'avons déjà précisé.

Dans ce rapport, dans un premier temps, les élus ont fixé les règles du jeu. Des règles générales d'abord avec la distinction entre quatre types d'usagers : les insulaires, les résidents secondaires sur les îles, les Morbihannais et les autres usagers. La mise en place d'un système de tarification dégressive pour les personnes effectuant des voyages fréquents et l'obligation de tarifs identiques pour une même prestation sur chacune des îles.

Des règles particulières pour chaque île, ensuite. A Belle-Ile, l'objectif est de limiter le nombre de camions transportés sur les navires rouliers pour laisser suffisamment de place aux voitures. De même, doit être améliorer la desserte des marchandises courantes. Deux services devront être mis en place. Un régulier, assuré par les navires rouliers et un autre, dédié au transport des marchandises sur palettes. Par ailleurs les tarifs varieront selon la nature des marchandises transportées. Bas pour le transport des marchandises de première nécessité ou les périssables. Tarif haut pour les autres.

Moins chère

En revanche, l'objectif pour Groix est de ne pas augmenter la capacité offerte pour le transport de véhicules légers pour éviter l'envahissement de l'île. Les bateaux devront, en outre, maintenir une assez forte capacité de transport de camions.

Pour Houat et Hoëdic, il s'agira de construire un bateau neuf pour remplacer le Men-Er-Vag et d'améliorer la desserte de cette dernière.

L'impact financier : La solution Veolia transport exige une contribution financière du département de 2,7 millions d'euros tandis que celle de la Société Morbihannaise de navigation tourne autour de 3,7 millions d'euros pour la période 2008-2014.

Les tarifs : Pour les tarifs ordinaires, les deux compagnies misent sur une augmentation de 2 à 3 % entre 2007 et 2008. Chacun à sa spécificité. La SMN propose une réduction de 2 à 3 % pour les tarifs îliens. Veolia, un rabais de 20 % pour les marchandises correspondant à des productions insulaires. C'est dans les tarifs dits « haut » que se joue la différence. Un coût des transports multiplié par 6 ou par 9 pour la SMN, en particulier pour Belle-Ile pour les marchandises non périssables et qui ne sont pas de première nécessité. Veolia prévoit une augmentation plus progressive en l'étalant sur plusieurs années.

La flotte : Elle serait mieux optimisée par Veolia, en utilisant un bateau, voire deux de moins. Cela représente, pour l'avenir, une réduction des charges non négligeables. Le conseil général relève, aussi, une meilleure prise en compte de l'entretien des bateaux de cette même compagnie. De même le rapport souligne que l'offre de Veolia, en matière de service assuré, est plus équilibrée que celle de la SMN et en meilleure adéquation avec les possibilités de la flotte. Trop de rotations l'hiver rendraient difficile son entretien. Enfin, la proposition pour le remplacement du Men-er-vag semble plus judicieuse chez Veolia.

Des raisons qui ont incité le président du conseil général à soutenir le changement d'amiral pour commander sa flotte.

Daniel SÉITÉ.
Ouest-France

Le Telegramme mardi 25 novembre comm CGT


Desserte des îles. Encore des réactions
Le renouvellement de la délégation de service public (DSP) pour la desserte des îles du Morbihan continue de provoquer des réactions. Ainsi, les organisations syndicales UGICT/CGT des officiers de la marine marchande et CGT des marins ont indiqué hier, dans un communiqué, qu’elles seraient « très attentives aux différents échanges entre le conseil général et les deux prétendants à la délégation du service public ». « Nos organisations syndicales, indiquent-elles, mettent en garde le conseil général sur les conséquences d’une remise en cause des accords d’entreprise en vigueur », faisant, notamment, allusion à des rumeurs de réduction du nombre de navigants de 140 à 130. « Nous n’accepterons pas que des économies soient faites sur le dos des inscrits maritimes et du personnel sédentaire, et principalement sur leur nombre. Si une telle remise en cause se confirmait, le conseil général porterait la responsabilité d’un conflit sérieux que nous ne souhaitons pas », préviennent les organisations syndicales.
Les Bellilois vigilants
De son côté, le Rassemblement insulaire pour le transport maritime (RITM), association active sur Belle-Ile, a fait savoir qu’il demandait « que le choix du délégataire soit reporté et qu’une véritable négociation entre le département, les intéressés - les insulaires et leurs représentants -, et les entreprises candidates soit menée dans la transparence ».

lundi 26 novembre 2007

Libération Vendredi 23 novembre



Massacre du code du travail dans le silence général : à l’Assemblée nationale, le 27 novembre et le 4 décembre.

Libération, vendredi 23 novembre 2007.


Le code du travail va être réécrit en quelques heures
En 2005, une commission de cinq « rédacteurs » avait été mise en place et il était prévu de publier le nouveau code en mai-juin 2006 si la grande mobilisation victorieuse contre le CPE ne l’avait empêché. Au forcing, l’UMP a glissé dans la loi « sur le développement de l’actionnariat salarié », publiée le 30 décembre 2006, un « cavalier parlementaire », l’article 57, renouvelant les délais du 1er janvier au 30 septembre. Puis le ministre Gérard Larcher a annoncé qu’ils allaient le passer avant la présidentielle. Tous les syndicats ont protesté : « Ne faites pas de coup de force, pas à marche forcée ! » Mais Larcher, Villepin, Chirac et Sarkozy l’ont imposé quand même, le 7 mars, en Conseil des ministres. On a donc pu, dans ce pays, en dépit de l’opposition totale des syndicats, changer le code du travail de fond en comble.
On est, depuis le 1er octobre, dans une zone de non-droit : quel code s’applique, l’ancien ou le nouveau ? La partie réglementaire serait prête le 1er janvier 2008, applicable le 1er mars 2008 au plus tard. La partie législative n’entrerait, semble-t-il, mais c’est contesté, en vigueur qu’à ce moment-là.
Sur le fond, ils n’ont rien simplifié, ils ont complexifié : « Plusieurs mois, voire plusieurs années seront sans doute nécessaires pour que ce nouveau code révèle tous ses secrets », a reconnu Christian Redé, l’un des cinq rédacteurs du « comité d’experts ».
Il y avait 271 subdivisions, on en arrive à 1 890. Il y avait 1 891 articles de loi, il y en a 3 652 ! Ils ont déclassé près de 500 lois en décrets modifiables à l’avenir... sans repasser par le Parlement. Ils font s’écrouler toutes les jurisprudences, abrogent des articles clés, restructurent le fond théorique et pratique du code. Tout est modifié. Dans les questions d’hygiène, de santé, de sécurité, les obligations des employeurs sont devenues un élément avec « les obligations des travailleurs » faisant partager les risques et responsabilités avec les salariés - ce qui est un recul décisif d’un siècle !
Certaines catégories de salariés sont externalisées vers d’autres codes : salariés agricoles, assistants maternels, salariés du transport, des mines, de l’éducation, marins, dockers. Les contrats de travail sont de plus en plus précaires avec la permissivité à l’égard du marchandage du prêt de main-d’œuvre : intérim et CDD, salariés détachés, pigistes, indépendants, etc. Les moyens de contrôle de l’inspection du travail sont démantelés, ainsi que les obligations d’information de l’employeur (registres, affichage). On a une quasi-suppression du droit pénal du travail : plus de sanctions prévues en récidive pour les employeurs. Les prud’hommes sont quasi supprimés, le nombre de délégués baisse. La question de la durée du travail est renvoyée à la partie « salaires ».
L’apprentissage a été chassé de la partie « contrat de travail » pour être renvoyé à la formation professionnelle. Le droit de grève a été introduit dans la partie « négociation collective » alors que c’est un droit constitutionnel non négociable. L’inspection du travail, indépendante des gouvernements en place du fait de la convention 81 de l’Organisation internationale du travail, a été renvoyée dans la partie « administration du travail ».
Tous les professionnels - syndicalistes, inspecteurs du travail, juristes, avocats, magistrats - signent des pétitions, des appels contre ce massacre. Des recours devant le Conseil d’Etat ont été déposés contre cette étrange procédure, alors le gouvernement envisage de passer par l’Assemblée plus tôt que prévu : le 27 novembre en commission. Ce n’est pas un classique débat parlementaire, il s’agit de ratifier une ordonnance. On peut encore rétablir ce qui a été supprimé (nous avons fait le travail, avec quelques inspecteurs du travail, et proposons environ quatre cents modifications pour réintroduire le droit constant).
Le code du travail, c’est le droit le plus intime, le plus quotidien, pour seize millions de salariés du privé, mais aussi le droit le moins connu, le plus contesté, le plus fraudé. C’est la base de l’Etat de droit dans l’entreprise. C’est le seul droit qui protège - trop fragilement - et contribue à fixer le coût de la force de travail de 91 % de la population active.
C’est un droit évolutif, élaboré en cent trente ans, avec des hauts et des bas, minutieusement, sous l’impact des luttes sociales et politiques. Chaque ligne, chaque article, chaque alinéa représente de la sueur et des larmes, des souffrances et des grèves, des victoires et des échecs, produits de toute l’histoire des mouvements sociaux de notre pays. C’est un texte de notre droit qui ne devrait pas être réécrit. Ce qui est effrayant, c’est le silence général, déterminé, étouffant sur une telle affaire. Pas de une. Pas de débat. Pas d’explication. Motus et bouche cousue de tous. Il paraît que c’est « trop compliqué » pour « intéresser les gens » alors que la vie de seize millions de salariés en dépend et qu’ils savent, souvent instinctivement, ce qui va en résulter pour eux : des conditions de travail dégradées, une souffrance accrue, une protection moindre, des salaires bloqués et des droits syndicaux diminués.
Gérard Filoche, inspecteur du travail

Commision de Classement CFDT Normandie


SYNDICAT MARITIME NORMANDIE C.F.D.T.

1, rue Fontenoy 76600 LE HAVRE
Tél : 02.35.25.39.71 – Télécopie : 02.35.24.14.36
E-mail : syndicat.maritime.cfdt.lh@wanadoo.fr



NOTE DU SYNDICAT MARITIME NORMANDIE CFDT CONCERNANT LA COMMISSION DE CLASSEMENT DU 28 NOVEMBRE 2007


Nombre de catégories :

Un des buts de la réforme du système actuel était de le simplifier en diminuant le nombre de catégories 20 actuellement qui équivaut à 20 niveaux de salaires forfaitaires.

Demain :

Le système propose 8 catégories avec 27 niveaux de salaires forfaitaires (l'on peut franchement se poser la question sur la simplification) et l'on s'aperçoit qu'au contraire le système actuel augmente le nombre de catégories plutôt que le diminuer.

Avancement tous les 5 ans :

Inacceptable.

Le système proposé peut paraître intéressant en début de carrière, les salaires forfaitaires proposés étant supérieurs aux salaires forfaitaires actuels (pour une fonction donnée).

Toutefois cela n'est qu'un leurre, puisqu'une personne effectuant une carrière complète dans une fonction donnée ne pourra bénéficier que de 3 surclassements plafonnés à 9 % d'augmentation dans toute sa carrière. Alors que dans le système actuel cette même personne peut bénéficier de 3 surclassements, 1 tous les dix ans avec un différentiel entre le début et la fin de carrière pouvant aller jusqu'à + 30 %.

EXEMPLE :

Système actuel :


Un maître classé en 10ème catégorie, par le surclassement décennal cette personne peut partir en 13ème catégorie :

Salaire forfaitaire de la 10ème catégorie 25 698,22

Salaire forfaitaire de la 13ème catégorie 32 766,26 = + 27 % en fin de carrière.






La même personne dans le système proposé :

Début de carrière 26 000,00

Fin de carrière 28 410,45 = + 9 % en fin de carrière.

D'autre part le niveau des salaires forfaitaires laisse apparaître pour la même personne une baisse de :

SF Fin de carrière 13ème catégorie 32 766,00 Actuellement


SF fin de carrière catégorie E 28 410,00 Demain


Soit une baisse de 15 % sur le salaire forfaitaire.


Même exemple pour un matelot actuellement classé en 5ème catégorie.

Actuellement :

SF Début de carrière 5ème 20 005,08

SF Fin de carrière 8ème 23 139,26 + 15 % en fin de carrière.

Système proposé :

SF Début de carrière catégorie H 20 000,00

SF Fin de carrière 21 854,00 + 9 % en fin de carrière.


Le niveau de salaire forfaitaire entre le nouveau et l'ancien système laisse apparaître une baisse de :

SF fin de carrière 8ème 23 139,00

SF fin de carrière catégorie H 21 854,00

Soit - 5,% en fin de carrière.






Aujourd'hui Demain
Catég. Salaire forfaitaire

Début de carrière
Surclass. Salaire forfaitaire

Fin de carrière
Catég. Salaire forfaitaire

Fin de carrière
Différentiel
5 20 005 8 23 139 H 21 854 - 5, 80 %
6 20 699 9 24 182 G 24 039 - 0,6 0%
7 21 984 10 25 698 G 24 039 - 6,9 0%
8 23 139 11 28 471 F 26 225 - 8,56 %
9 24 182 12 30 290 F 26 225 - 15,5 0%
10 25 698 13 32 766 E 28 410 - 15,30 %
11 28 471 14 35 242 D 32 781 - 7,50 %
12 30 290 15 37 988 D 32 781 - 15,88 %
13 32 766 16 40 897 D 32 781 - 24,75 %


En global le système proposé baisse les salaires forfaitaires entre 0, 6 % et
24,75 % pour les fonctions classées dans des catégories allant de la 5ème à la 13ème catégorie.

Concernant les fonctions classées au dessus de la 14ème catégorie où l'on s'aperçoit là aussi d'une baisse du salaire forfaitaire en fin de carrière ainsi qu'un blocage d'avancement pour les catégories C et B qui n'accéderaient pas au niveau supérieur.

Un projet inacceptable dans l'état. Le but recherché est simplement de donner le coup de grâce à notre régime particulier, et par de même baisser l'ensemble des pensions.

Le Syndicat Maritime Normandie combattra ce projet s'il reste en l'état et n'acceptera aucune réforme qui aurait pour but de diminuer les pensions de telle ou telle catégorie.


P. GOLAIN

Le Telegramme 24 novembre 2007


Dessertes des îles. Précision de Veolia Transport
Le groupe Veolia réagit aux informations parues dans l’édition de samedi concernant la desserte des îles. Jean-François Stéphan, chargé de mission, indique : « Veolia Transport veut affirmer et confirmer que sa proposition ne prévoit aucune réduction d’effectif de navigants pas plus que de sédentaires. Bien au contraire, tous les emplois seront maintenus à Lorient, Quiberon et sur les îles et l’ambition de Veolia est bien le développement. Ces engagements ont été confirmés par écrit à tous les stades de l’appel d’offres ».

dimanche 25 novembre 2007

Henri PROGLIO pdg veolia

Henri PROGLIO


Un invité discret au festival du Cac 40, le soir de l’élection du grand président Sarkozy : Henri Proglio, Président de Véolia

La grande presse l’a déjà mentionné : la petite fiesta sarkozyste organisée au Fouquet’s le soir du 6 mai ressemblait plus à un conseil d’administration du CAC 40 qu’à un bureau politique tant les grands patrons se bousculaient à la table du nouveau président : François Pinault, Bernard Arnault, Arnaud Lagardère, Martin Bouygues, etc.

Mais aucune gazette n’a noté qu’un seul grand patron est resté jusqu’au bout de la nuit en compagnie de Sarko et de ses plus proches : Henri Proglio, le patron de Veolia Environnement, l’ancienne Générale des Eaux. La preuve en image figure dans le numéro de Paris-Match suivant l’élection, même si le magazine s’est bien gardé de porter son nom à la connaissance de ses lecteurs. Le cliché montre l’ancien premier flic de France devenu président, entamant un pas de danse (de sirtaki précise Match) devant sa femme assise dans un profond canapé au Fouquet’s, dans la nuit du 6 mai. « Devant tous leurs amis réunis, il ne danse que pour une seule personne : Cécilia », écrit le magazine de Lagardère avec son célèbre ton nunuche. Mais les initiés, eux, peuvent également découvrir à l’arrière-plan du même cliché, un personnage qui pourrait faire couler beaucoup d’encre au cours du quinquennat qui s’annonce. Cravate jasmin, chemise blanche et regard fixe, Henri Proglio se délecte de la joie du président victorieux. Et on comprend pourquoi. Spécialiste de la distribution d’eau, la gestion des déchets, les transports de voyageurs et la fourniture d’énergie, Proglio vit de l’État et de ses dépendances. Et dans des proportions beaucoup plus gargantuesques que l’autre pote milliardaire de Sarko, le yachtman Vincent Bolloré !

Ce soir-là, au Fouquet’s, dans l’intimité du nouveau locataire de l’Élysée, Proglio est donc aux premières loges du festin des fauves qui s’annonce. De quoi désespérer son grand concurrent en France Suez, l’ex-Lyonnaise des Eaux, dirigé par Gérard Mestrallet, proche du PS et donc hors-jeu pour cinq ans !

Reste la question centrale pourquoi donc Proglio a-t-il été admis dans le cénacle des intimes du président ? Jusqu’ici aucun ouvrage, pas le moindre article de presse n’avait cité son nom parmi les proches de Sarko, à part dans Bakchich (cf. Proglio roule pour Sarko in Bakchich # 1). La réponse est justement dans Paris-Match.

Le magazine people publie en effet une deuxième photo cadrée différemment où l’on aperçoit très discrètement le roi des marchés publics, épaule contre épaule avec la porte-parole de la campagne du candidat UMP, Rachida Dati, la star montante du sarkozysme. Ainsi donc, Henri Proglio doit-il sa présence aux agapes présidentielles aux relations visiblement étroites qu’il entretient avec la jeune femme. Une femme au cœur du pouvoir ? Ça ne peut pas être mauvais pour les affaires.

Corse


Des grandes manœuvres se préparent sous la présidence de Sarko Ier: Veolia est sur les starting-blocks
Les vagues du grand raid financier parviendront jusqu'au rivage corse...

Par Enrico Porsia


Mercredi 20 juin 2007


Tout le Dossier Corse
La guerre navale entre la SNCM et Corsica Ferries est-elle vraiment finie?
La SNCM, pilotée désormais par Veolia, est-elle hors de danger? Une torpille fatale ne la menace-t-elle pas?
Quelle va être la décision de la Commission européenne? Bruxelles va-t-il donner son feu vert à la recapitalisation de l'ex-compagnie publique?
Quelles sont les véritables intentions de Veolia et de Butler Capital Partners, les deux repreneurs de la SNCM?

Nous savons que ce fut le président de la République, Jacques Chirac, qui en plein conflit social de 2005 avait personnellement appelé Monsieur Henri Proglio, le PDG de Veolia. Ce n'est donc pas dans une logique purement industrielle, que Veolia a fait son apparition dans le capital de la SNCM, mais bel et bien pour répondre à une requête élyséenne. Pour rendre service… et calmer quelque peu un conflit social qui risquait d'embraser Marseille, tout comme la Corse.

Henri Proglio, qui était devenu en 2000 le big boss du numéro un mondial de la distribution de l'eau, grâce à l'appui soutenu de son ami Jacques Chirac, ne pouvait pas décevoir le président… de l'époque.
Entre-temps les choses ont bien changé…

Il faut admettre qu'Henri Proglio, qui est un homme très prévoyant, n'a pas attendu la dernière minute pour quitter le bateau Chirac, un bateau ivre en pleine déroute.
Ce sont nos confrères de bakchich.info qui ont révélé qu'en septembre 2006, le président de Veolia venait de "passer avec armes et bagages dans le camp de Nicolas Sarkozy".
Ce changement d'alliance a-t-il eu comme conséquence un changement de stratégie du groupe?

Le 10 juin 2007, nous avons attiré l'attention sur un rapport d'analyse du CM-CIC Securities, cabinet d'analyse financière et de courtage du groupe CIC. Le rédacteur du rapport, Monsieur Lambert de Diesbach avance une hypothèse. Une hypothèse qui alimente bien des discussions dans le milieu de la finance à Paris. Veolia Environnement pourrait se séparer de sa branche transport

Dans les milieux d'affaires parisiens tous les yeux sont tournés vers Suez et GDF. Si la fusion, maintes fois annoncée, devait échouer, alors plusieurs observateurs avertis imaginent que Veolia pourrait être tenté de prendre le contrôle de Suez Environnement, en éliminant ainsi son principal concurrent. Et en se débarrassant dans la foulée de la branche la moins rentable de son propre groupe. En cédant Veolia Transport, comme le suggère Monsieur Lambert de Diesbach? L'hypothèse existe.

Un autre bruit court également dans les milieux d'affaires. Veolia pourrait, sur demande expresse de Sarkozy, remplacer Lagardère dans la recomposition du capital du groupe aérospatial EADS. Mais on murmure aussi que Lagardère ne serait pas très enthousiaste de cette solution...