Chantiers Gamelin : Océa est retenue
- France 3 -
L'offre de la société vendéenne a finalement été validée par la cour d'appel de Poitiers
C'est un nouveau coup de théâtre. Le site de la Rochelle revient donc à Océa, alors que le chantier de Saint-Malo est attribué à la Socarenam de Boulogne. Océa, représenté par son PDG Roland Jouassard s'était de nouveau positionné mardi pour acquérir le site rochelais.
La cession de Gamelin à la Société Morbihannaise des Iles ( association de la Compagnie nationale de navigation et les Constructions industrielles de Méditerranée) avait été remise en cause le 19 février dernier. En effet , le substitut du Procureur de la République avait fait appel de cette décision. La vente se trouvait interrompue. Le Tribunal de Commerce de La Rochelle avait pourtant entériné la reprise des chantiers Gamelin le 6 février dernier. 51 des 60 postes devaient être maintenus. Le changement de propriétaire devait être effectif le 9 février à 0h. Quant aux salariés, ils restaient prudents sur l'avenir
Les Chantiers Gamelin, dont le patron, Joël Gamelin, s'était suicidé en décembre 2008, ont été mis le 21 janvier 2009 en liquidation judiciaire avec prorogation d'activité de deux mois. Cinq candidats s'étaient par la suite manifestés pour une possible reprise de la société. C'est le 3 février que le Tribunal de Commerce de la Rochelle devait se prononcer. En fait, après avoir examiné les dossiers (il n'en restait d'ailleurs que quatre en lice), le Tribunal de Commerce de La Rochelle s'était donné jusqu'au 6 février, pour faire connaître sa décision
*************************
Patrick MOLIS
Magistrat à la Cour des comptes, Président de sociétés.
› COUR DES COMPTES › COMPAGNIE NATIONALE DE NAVIGATION
MOLIS (Patrick, Gérard, Jean, Marie), Magistrat à la Cour des comptes, Président de sociétés.
Né le 9 février 1958 à Paris 16 e .
Fils de Jean-Claude Molis, Artisan, et de Mme, née Huguette Plaire.
Mar. le 29 décembre 1979 à Mlle Anne Oliva, Publicitaire (5 enf. : Louis, Victoire, Gabrielle, Agathe, Jade).
Etudes : Collège Saint-Jean de Passy à Paris, Université Paris X-Nanterre.
Dipl. : Licencié en droit, Diplômé de l´Institut d´études politiques (IEP) de Paris.
Carr. : Elève à l´Ecole nationale d´administration (Ena) (promotion Solidarité, 1981-83), Auditeur à la Cour des comptes (1983-86), Chargé de mission au secrétariat du Roi du Maroc (1987), Conseiller référendaire à la Cour des comptes (depuis 1987), Directeur général de la Banque commerciale privée (1988), Conseiller du président (1988-89), Directeur général (1989) d´Union normande investissement, à la Cour des comptes (1992-94), Contrôleur général du groupe Worms et C ie (1994-98), Directeur général adjoint (1995), Directeur général (1995-98), Président-directeur général (1998-2003) de la Compagnie nationale de navigation, Directeur général de Pechel industries (1996), de Demachy Worms et Compagnie finances (1996), Président (depuis 1999) de Transports maritimes et logistiques devenus Compagnie nationale de navigation SAS, Présidt (1999 et 2004), Président du conseil d'administration et Directeur général (2000-03) de Maghold SAS, Président de Pistomag SAS (depuis 2000), Président de Pisto SAS (depuis 2004), Représentant permanent de Pisto SAS au conseil d'administration de Trapil, Administrateur d'Euronav, d'Heli-Union, du groupe Moniteur, de la Compagnie méridionale de navigation, Président du conseil de surveillance (2002-03) de la Société morbihannaise de navigation, Membre des comités de direction de la Compagnie maritime nantaise, de la Société d'armement de l'Ouest, de Naviland, de la Société morbihanaise de navigation et de Gaz de Normandie; Président du comité de gérance de la Compagnie industrielle maritime; Président d'Opale SAS (depuis 2006). Œuvre : le Sacre des notables (en coll., 1985).
Coordonnées :
Prof. : Compagnie nationale de navigation, 29 rue Cambacérès, 75008 Paris
Biographie mise à jour le 23/08/2007
Etat civil complet, vérifié auprès des bureaux d'état civil.
Diplômes vérifiés auprès des grandes écoles.
Les adresses privées et électroniques figurent uniquement dans notre édition papier.
© WHO'S WHO IN FRANCE
http://www.whoswho.fr/boutique ---> 495€ le Who's Who!!!!c'est pas pour nous!
vendredi 27 mars 2009
jeudi 26 mars 2009
Lettre ouverte au Président du GASPE
Le 25 mars 2009
OBJET : Lettre ouverte au Président du GASPE
Monsieur Gérard BOUCHET
Président du G.A.S.P.E
56 rue Monistrol Bat 3
56323 LORIENT Cedex
Monsieur le Président,
Lors des négociations du 24 février 2009, la CFDT avait souhaité connaître la légitimité des Armateurs et autres Représentants du GASPE. Conformément à vos engagements, vous venez de me faire parvenir l’extrait de l’Assemblée Générale du GASPE du 12 septembre 2008 ci-dessous.
Renouvellement du bureau
* Hugues GROS annonce sont souhait de ne pas se représenter au poste de Président du GASPE mais reste candidat à un poste au bureau.
* Gérard BOUCHET qui occupait les fonctions de Vice-Président, se présente comme candidat à la présidence. Il est élu Président du GASPE à l'unanimité.
* Hugues GROS est élu comme Vice-Président à l'unanimité.
* Le Trésorier (François VIELFAURE) et le Secrétaire (Marc NANNARONE) actuels sont reconduits à l'unanimité.
Modification des Statuts
Marc NANNARONE présente les 3 articles des statuts que le bureau propose de modifier.
Cette Association a pour objet la recherche, l’étude et l’application des meilleures conditions d’exploitation des services publics maritimes de passages d’eau.
On entend par service public maritime de passage d’eau un service maritime exploité directement par une collectivité publique ou délégué par elle.
Article 2 (modifié)
Cette Association a pour objet la recherche, l’étude et l’application des meilleures conditions d’exploitation des services publics maritimes de passages d’eau.
On entend par service public maritime de passage d’eau un service maritime exploité directement par une collectivité publique, ou assuré pour son compte, notamment dans le cadre d'un marché public de transport ou d'une délégation de service public.
Article 3 (actuel)
Son siège est à LORIENT : Gare Maritime
Rue Gilles Gahinet
56100 LORIENT
Il pourra être transféré par simple décision du Bureau ; une ratification par l’assemblée générale sera nécessaire.
Article 3 (modifié)
Son siège est à LORIENT : 56 rue Monistrol
Bat 3
56323 LORIENT Cedex
Il pourra être transféré par simple décision du Bureau ; une ratification par l’assemblée générale sera nécessaire.
Cette Association a pour objet la recherche, l’étude et l’application des meilleures conditions d’exploitation des services publics maritimes de passages d’eau.
On entend par service public maritime de passage d’eau un service maritime exploité directement par une collectivité publique ou délégué par elle.
Article 2 (modifié)
Cette Association a pour objet la recherche, l’étude et l’application des meilleures conditions d’exploitation des services publics maritimes de passages d’eau.
On entend par service public maritime de passage d’eau un service maritime exploité directement par une collectivité publique, ou assuré pour son compte, notamment dans le cadre d'un marché public de transport ou d'une délégation de service public.
Article 3 (actuel)
Son siège est à LORIENT : Gare Maritime
Rue Gilles Gahinet
56100 LORIENT
Il pourra être transféré par simple décision du Bureau ; une ratification par l’assemblée générale sera nécessaire.
Article 3 (modifié)
Son siège est à LORIENT : 56 rue Monistrol
Bat 3
56323 LORIENT Cedex
Il pourra être transféré par simple décision du Bureau ; une ratification par l’assemblée générale sera nécessaire.
Donc suite à la demande de la CFDT nous avons connaissance cinq mois après, de l’élection d’un nouveau Président, de l’élargissement de la raison sociale du GASPE et du changement d’adresse du siège.
1/2
La CFDT s’étonne du mutisme prolongé du GASPE. Pourquoi ne pas avoir spontanément informé les Organisations Syndicales de ces changements ? Cette omission volontaire soulève de légitimes interrogations et demande des explications.
Pour la CFDT :
* Les représentants historiques du vaisseau « GASPE » s’amarrent à la barre, opèrent des variations de voilure au grée des vents et tirent des bords en solitaire. On comprend aisément la finalité de la manœuvre, mais on ne peut accepter la manière.
* Ces modifications statutaires entraînent une dérive importante. L’élargissement du statut de, « service maritime exploité directement par une collectivité publique, ou assuré pour son compte, » à celui « d'un marché public de transport ou d'une délégation de service public » modifie la raison sociale du GASPE.
* L’appel d’offre à un marché public de transport ne correspond pas obligatoirement à un transport de service public. Pour exemples : la RMTT avec la BAN de Saint Mandrier et Morlenn Express sur l’Ile Longue.
* Les Armements assurant un marché public de transport maritime doivent rentrer dans le champ d’application des Conventions Collectives. Il est inconcevable que le statut du GASPE ne cadre pas avec le champ d’application de ses propres Conventions Collectives.
D’autre part, en ce qui concerne les Négociations Annuelles Obligatoires (NAO) vous m’informez de la signature d’un accord à 1,5% avec la CGT et de la communication prochaine de ce document.
* Pour la CFDT ce point demande également des explications, car tout au long de la négociation les Organisations Syndicales ont demandé et argumenté pour une hausse des salaires au minimum entre 2,5 et 3,5 %.
* Le GASPE proposait 1% et en fin de séance à accorder 1,4 % contre un accord et 1,3 % sans accord.
* Séance levée, la CFDT a quitté la salle de réunion avec les autres Organisations Syndicales sur ce constat.
* La CFDT veut savoir ou, quand et avec qui se sont déroulées ces négociations, si vous prenez le risque d’affirmer que c’est lors de la réunion du 24 février 2009, la CFDT n’hésitera pas à démentir formellement et à demander le témoignage d’une autre Organisation Syndicale présente ce jour là.
Dans l’attente de vos réponses.
Votre navigateur ne gère peut-être pas l'affichage de cette image.Veuillez agréer, Monsieur le Président, mes sincères salutations.
Sauveur FELE secrétaire national
OBJET : Lettre ouverte au Président du GASPE
Monsieur Gérard BOUCHET
Président du G.A.S.P.E
56 rue Monistrol Bat 3
56323 LORIENT Cedex
Monsieur le Président,
Lors des négociations du 24 février 2009, la CFDT avait souhaité connaître la légitimité des Armateurs et autres Représentants du GASPE. Conformément à vos engagements, vous venez de me faire parvenir l’extrait de l’Assemblée Générale du GASPE du 12 septembre 2008 ci-dessous.
Renouvellement du bureau
* Hugues GROS annonce sont souhait de ne pas se représenter au poste de Président du GASPE mais reste candidat à un poste au bureau.
* Gérard BOUCHET qui occupait les fonctions de Vice-Président, se présente comme candidat à la présidence. Il est élu Président du GASPE à l'unanimité.
* Hugues GROS est élu comme Vice-Président à l'unanimité.
* Le Trésorier (François VIELFAURE) et le Secrétaire (Marc NANNARONE) actuels sont reconduits à l'unanimité.
Modification des Statuts
Marc NANNARONE présente les 3 articles des statuts que le bureau propose de modifier.
Cette Association a pour objet la recherche, l’étude et l’application des meilleures conditions d’exploitation des services publics maritimes de passages d’eau.
On entend par service public maritime de passage d’eau un service maritime exploité directement par une collectivité publique ou délégué par elle.
Article 2 (modifié)
Cette Association a pour objet la recherche, l’étude et l’application des meilleures conditions d’exploitation des services publics maritimes de passages d’eau.
On entend par service public maritime de passage d’eau un service maritime exploité directement par une collectivité publique, ou assuré pour son compte, notamment dans le cadre d'un marché public de transport ou d'une délégation de service public.
Article 3 (actuel)
Son siège est à LORIENT : Gare Maritime
Rue Gilles Gahinet
56100 LORIENT
Il pourra être transféré par simple décision du Bureau ; une ratification par l’assemblée générale sera nécessaire.
Article 3 (modifié)
Son siège est à LORIENT : 56 rue Monistrol
Bat 3
56323 LORIENT Cedex
Il pourra être transféré par simple décision du Bureau ; une ratification par l’assemblée générale sera nécessaire.
Cette Association a pour objet la recherche, l’étude et l’application des meilleures conditions d’exploitation des services publics maritimes de passages d’eau.
On entend par service public maritime de passage d’eau un service maritime exploité directement par une collectivité publique ou délégué par elle.
Article 2 (modifié)
Cette Association a pour objet la recherche, l’étude et l’application des meilleures conditions d’exploitation des services publics maritimes de passages d’eau.
On entend par service public maritime de passage d’eau un service maritime exploité directement par une collectivité publique, ou assuré pour son compte, notamment dans le cadre d'un marché public de transport ou d'une délégation de service public.
Article 3 (actuel)
Son siège est à LORIENT : Gare Maritime
Rue Gilles Gahinet
56100 LORIENT
Il pourra être transféré par simple décision du Bureau ; une ratification par l’assemblée générale sera nécessaire.
Article 3 (modifié)
Son siège est à LORIENT : 56 rue Monistrol
Bat 3
56323 LORIENT Cedex
Il pourra être transféré par simple décision du Bureau ; une ratification par l’assemblée générale sera nécessaire.
Donc suite à la demande de la CFDT nous avons connaissance cinq mois après, de l’élection d’un nouveau Président, de l’élargissement de la raison sociale du GASPE et du changement d’adresse du siège.
1/2
La CFDT s’étonne du mutisme prolongé du GASPE. Pourquoi ne pas avoir spontanément informé les Organisations Syndicales de ces changements ? Cette omission volontaire soulève de légitimes interrogations et demande des explications.
Pour la CFDT :
* Les représentants historiques du vaisseau « GASPE » s’amarrent à la barre, opèrent des variations de voilure au grée des vents et tirent des bords en solitaire. On comprend aisément la finalité de la manœuvre, mais on ne peut accepter la manière.
* Ces modifications statutaires entraînent une dérive importante. L’élargissement du statut de, « service maritime exploité directement par une collectivité publique, ou assuré pour son compte, » à celui « d'un marché public de transport ou d'une délégation de service public » modifie la raison sociale du GASPE.
* L’appel d’offre à un marché public de transport ne correspond pas obligatoirement à un transport de service public. Pour exemples : la RMTT avec la BAN de Saint Mandrier et Morlenn Express sur l’Ile Longue.
* Les Armements assurant un marché public de transport maritime doivent rentrer dans le champ d’application des Conventions Collectives. Il est inconcevable que le statut du GASPE ne cadre pas avec le champ d’application de ses propres Conventions Collectives.
D’autre part, en ce qui concerne les Négociations Annuelles Obligatoires (NAO) vous m’informez de la signature d’un accord à 1,5% avec la CGT et de la communication prochaine de ce document.
* Pour la CFDT ce point demande également des explications, car tout au long de la négociation les Organisations Syndicales ont demandé et argumenté pour une hausse des salaires au minimum entre 2,5 et 3,5 %.
* Le GASPE proposait 1% et en fin de séance à accorder 1,4 % contre un accord et 1,3 % sans accord.
* Séance levée, la CFDT a quitté la salle de réunion avec les autres Organisations Syndicales sur ce constat.
* La CFDT veut savoir ou, quand et avec qui se sont déroulées ces négociations, si vous prenez le risque d’affirmer que c’est lors de la réunion du 24 février 2009, la CFDT n’hésitera pas à démentir formellement et à demander le témoignage d’une autre Organisation Syndicale présente ce jour là.
Dans l’attente de vos réponses.
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Sauveur FELE secrétaire national
lundi 23 mars 2009
Intersyndicale du 20 mars 2009
Intersyndicale du 20 mars 2009
L’intersyndicale réunie le 20 mars au matin, après avoir échangé sur la réussite de la manifestation du 19 mars, a débattu les suites possibles aux actions du 29 janvier et du 19 mars.
Dans leur ensemble, les organisations syndicales souhaitent poursuivre la mobilisation de façon unitaire mais il était très difficile d’arrêter dès aujourd’hui les modalités de la poursuite de cette action, d’autant que certaines organisations réunissent leurs instances la semaine prochaine (FO, CFTC) et souhaitent pouvoir se mandater auprès d’elles.
L’intersyndicale de ce matin a ainsi consisté à étudier les poursuites possibles considérant que la crédibilité de l’intersyndicale s’est accrue et qu’elle doit trouver la forme la plus adaptée pour rester le repère de l’ensemble des salariés.
L’intersyndicale a donc décidé de se retrouver le 30 mars pour prendre sa décision sur des modalités d’action précises.
Le bureau national CFDT qui se réunira le 25 mars abordera comme prévu ce sujet dans le cadre du débat d’actualité revendicative.
L’intersyndicale réunie le 20 mars au matin, après avoir échangé sur la réussite de la manifestation du 19 mars, a débattu les suites possibles aux actions du 29 janvier et du 19 mars.
Dans leur ensemble, les organisations syndicales souhaitent poursuivre la mobilisation de façon unitaire mais il était très difficile d’arrêter dès aujourd’hui les modalités de la poursuite de cette action, d’autant que certaines organisations réunissent leurs instances la semaine prochaine (FO, CFTC) et souhaitent pouvoir se mandater auprès d’elles.
L’intersyndicale de ce matin a ainsi consisté à étudier les poursuites possibles considérant que la crédibilité de l’intersyndicale s’est accrue et qu’elle doit trouver la forme la plus adaptée pour rester le repère de l’ensemble des salariés.
L’intersyndicale a donc décidé de se retrouver le 30 mars pour prendre sa décision sur des modalités d’action précises.
Le bureau national CFDT qui se réunira le 25 mars abordera comme prévu ce sujet dans le cadre du débat d’actualité revendicative.
Ouest-France, chantiers Gamelin :
Les chantiers Gamelin toujours sans capitaine - Saint-Malo
mercredi 25 février 2009 À Saint-Malo, le yacht de luxe est toujours en cours de réalisation. La SMI s'était engagée devant le tribunal à livrer la coque à Concarneau fin juin, un calendrier dur à tenir en attendant la décision de la cour d'appel le 17 mars.
L'avenir du site de construction navale malouin est entre les mains de la cour d'appel de Poitiers. SMI, le repreneur désigné le 6 février, et la Socarenam sont de nouveau en lice.
Questions - réponses
Pourquoi le choix du repreneur est-il remis en cause ?
La semaine dernière, le parquet de La Rochelle a fait appel de la décision du tribunal de commerce qui avait choisi, le 6 février, la Société morbihannaise des îles (SMI). Ce recours a été motivé par les salariés de La Rochelle, insatisfaits du choix.
Que deviennent les chantiers Gamelin ?
Les 26 salariés de Saint-Malo et la cinquantaine d'employés de La Rochelle se retrouvent de nouveau au point mort. La SMI, devenue propriétaire, venait de rebaptiser l'entreprise sous le nom de Société nouvelle des chantiers Gamelin. Elle avait relancé les commandes de matières premières et avait déjà payé comptant plusieurs fournisseurs. Aujourd'hui, l'appel met en suspend toute l'activité. « Nous avons demandé à la cour d'appel le droit de continuer à travailler, sous la tutelle de l'administrateur judiciaire, mais nous n'avons toujours pas de réponse », déplore Hugues Gros, président de la SMI. L'administrateur n'a pas la trésorerie nécessaire pour faire tourner Gamelin et cela pourrait donc déboucher sur la fermeture de l'entreprise tant qu'un repreneur n'est pas désigné.
Qu'en pensent les salariés ?
Désabusés, dégoûtés, perdus, les adjectifs qualificatifs ne manquent pas quand on écoute ces gars solides, pris dans la tourmente depuis des mois. Beaucoup ont déjà connu des plans sociaux sur le site de construction navale malouin ces dernières années. Depuis le suicide du patron, tous n'attendent qu'une chose. « Être fixé sur notre sort », confient-ils en choeur. Ils n'ont touché que ce week-end leur salaire de janvier. « On ne sait pas qui va nous payer en février et si on existera encore en mars », résume fataliste, Joël, le tuyauteur.
Quel repreneur fait l'unanimité ?
Les avis divergent et évoluent au fil des jours selon les sites. En janvier, beaucoup de salariés penchaient pour le couple Océa/Socarenam. D'abord parce que ce sont eux aussi des constructeurs. Ensuite, chaque chantier aurait repris son indépendance, avec d'un côté La Rochelle adossé à Océa et de l'autre Saint-Malo avec la Socarenam. Mais, quand la SMI, entreprise basée dans le Nord, est venue en janvier, elle a fait forte impression. « Elle est venue avec l'armement Porcher et projetait d'embaucher des menuisiers, un bureau d'études pour qu'on tourne vraiment en autonomie », lâche un Malouin. « La SMI est prête à mettre deux fois plus d'argent et à nous donner plus d'avantages sociaux comme les hausses de salaires et la mutuelle », argumente en contrepoint un autre salarié. A La Rochelle, la majorité penchait pour Ocea, d'où cette demande d'appel. « Depuis les gens hésitent, la SMI nous a donné du travail », avoue un salarié là-bas.
Quel choix le 17 mars ?
La SMI reste candidate. « On ne comprend pas cet appel en justice. C'est apparemment la première fois qu'une telle situation se produit mais on ne baisse pas les bras car les deux sites sont des outils industriels qui correspondent à nos besoins », confirme Hugues Gros. Océa et la Socarenam sont de nouveau en lice, associés dans l'esprit mais avec chacun son projet initial.
« Nous n'avons pas les mêmes capacités financières que la SMI mais notre projet développe, en plus de la construction, la réparation ce qui est un gage de pérennité pour Saint-Malo », argumente Philippe Gobert, le président de la Socarenam qui défendra de nouveau son dossier le 17 mars à Poitiers.
Karin SOULARD.
mercredi 25 février 2009 À Saint-Malo, le yacht de luxe est toujours en cours de réalisation. La SMI s'était engagée devant le tribunal à livrer la coque à Concarneau fin juin, un calendrier dur à tenir en attendant la décision de la cour d'appel le 17 mars.
L'avenir du site de construction navale malouin est entre les mains de la cour d'appel de Poitiers. SMI, le repreneur désigné le 6 février, et la Socarenam sont de nouveau en lice.
Questions - réponses
Pourquoi le choix du repreneur est-il remis en cause ?
La semaine dernière, le parquet de La Rochelle a fait appel de la décision du tribunal de commerce qui avait choisi, le 6 février, la Société morbihannaise des îles (SMI). Ce recours a été motivé par les salariés de La Rochelle, insatisfaits du choix.
Que deviennent les chantiers Gamelin ?
Les 26 salariés de Saint-Malo et la cinquantaine d'employés de La Rochelle se retrouvent de nouveau au point mort. La SMI, devenue propriétaire, venait de rebaptiser l'entreprise sous le nom de Société nouvelle des chantiers Gamelin. Elle avait relancé les commandes de matières premières et avait déjà payé comptant plusieurs fournisseurs. Aujourd'hui, l'appel met en suspend toute l'activité. « Nous avons demandé à la cour d'appel le droit de continuer à travailler, sous la tutelle de l'administrateur judiciaire, mais nous n'avons toujours pas de réponse », déplore Hugues Gros, président de la SMI. L'administrateur n'a pas la trésorerie nécessaire pour faire tourner Gamelin et cela pourrait donc déboucher sur la fermeture de l'entreprise tant qu'un repreneur n'est pas désigné.
Qu'en pensent les salariés ?
Désabusés, dégoûtés, perdus, les adjectifs qualificatifs ne manquent pas quand on écoute ces gars solides, pris dans la tourmente depuis des mois. Beaucoup ont déjà connu des plans sociaux sur le site de construction navale malouin ces dernières années. Depuis le suicide du patron, tous n'attendent qu'une chose. « Être fixé sur notre sort », confient-ils en choeur. Ils n'ont touché que ce week-end leur salaire de janvier. « On ne sait pas qui va nous payer en février et si on existera encore en mars », résume fataliste, Joël, le tuyauteur.
Quel repreneur fait l'unanimité ?
Les avis divergent et évoluent au fil des jours selon les sites. En janvier, beaucoup de salariés penchaient pour le couple Océa/Socarenam. D'abord parce que ce sont eux aussi des constructeurs. Ensuite, chaque chantier aurait repris son indépendance, avec d'un côté La Rochelle adossé à Océa et de l'autre Saint-Malo avec la Socarenam. Mais, quand la SMI, entreprise basée dans le Nord, est venue en janvier, elle a fait forte impression. « Elle est venue avec l'armement Porcher et projetait d'embaucher des menuisiers, un bureau d'études pour qu'on tourne vraiment en autonomie », lâche un Malouin. « La SMI est prête à mettre deux fois plus d'argent et à nous donner plus d'avantages sociaux comme les hausses de salaires et la mutuelle », argumente en contrepoint un autre salarié. A La Rochelle, la majorité penchait pour Ocea, d'où cette demande d'appel. « Depuis les gens hésitent, la SMI nous a donné du travail », avoue un salarié là-bas.
Quel choix le 17 mars ?
La SMI reste candidate. « On ne comprend pas cet appel en justice. C'est apparemment la première fois qu'une telle situation se produit mais on ne baisse pas les bras car les deux sites sont des outils industriels qui correspondent à nos besoins », confirme Hugues Gros. Océa et la Socarenam sont de nouveau en lice, associés dans l'esprit mais avec chacun son projet initial.
« Nous n'avons pas les mêmes capacités financières que la SMI mais notre projet développe, en plus de la construction, la réparation ce qui est un gage de pérennité pour Saint-Malo », argumente Philippe Gobert, le président de la Socarenam qui défendra de nouveau son dossier le 17 mars à Poitiers.
Karin SOULARD.
jeudi 12 mars 2009
Préavis de grève :
Syndicat Maritime Bretagne
Préavis de grève
Palais le 12 Mars 2009.
Monsieur Patrick Gerbeno
Directeur de la Compagnie Océane
Rue Gilles Gahinet
56325 Lorient Cedex.
Monsieur le Directeur,
Nous regrettons de vous informer que les personnels sédentaires et navigants de votre société seront en grève pour une durée de 24 heures le Jeudi 19 mars 2009.
Le motif de ce préavis est la journée nationale d’action du 19 Mars.
Les salariés se saisiront, en outre, de cette occasion pour vous manifester leur anxiété et leur désapprobation face à vos projets de remise en cause des accords d’entreprise.
Nous vous tiendrons informé de la forme que prendra cette grève qui pourra aller du blocage totale de l’activité de la société aux simples débrayages ou retards à l’appareillage des navires.
Recevez, Monsieur le directeur, nos respectueuses salutations.
Claude Huchet
Délégué syndical
Délégué général du syndicat maritime Bretagne CFDT.
mercredi 11 mars 2009
journée d’action du 19 mars :
Faire encore plus fort le 19 mars
Après la journée d’action du 29 janvier qui a rassemblé dans les manifestations plus de 2 millions de personnes dont 200 000 dans les cortèges CFDT (du jamais vu !), nous avons commencé à engranger des premiers résultats :
* la création du fond d’investissement social pour conforter les emplois d’aujourd’hui et de demain ;
* la suppression des deux derniers tiers de l’impôt sur le revenu touchant six millions de foyers fiscaux ;
* l’indemnisation du chômage partiel à 75 % du salaire (90 % du net) ;
* une prime exceptionnelle de 500 euros pour les demandeurs d’emploi justifiant entre deux et quatre mois de travail…
Ces premiers résultats sont à mettre à l’actif de toute la CFDT.
Mais le compte n’y est pas et, pour la CFDT, il faut aller encore plus loin.
* Plus loin sur le financement du fonds et son fonctionnement.
* Plus loin sur la relance par la consommation.
* Plus loin sur l’emploi dans la fonction publique.
* Plus loin sur la suspension du bouclier fiscal et des exonérations de cotisations et d’impôt sur les heures supplémentaires.
Il faut aussi aller plus loin sur la question de la gouvernance des entreprises qui doit associer les salariés aux choix stratégiques des entreprises et des modalités de production et de répartition des richesses. L’attitude du Medef est à ce titre inquiétante. Il ne semble pas avoir compris le sens de la mobilisation du 29 janvier où s’est exprimé avec force le sentiment d’injustice et de colère des salariés face aux dérives du capitalisme financier.
Le 19 mars, il nous faut faire encore plus fort et plus visible que le 29 janvier pour faire pression sur le patronat et le gouvernement en faveur d’un véritable changement de cap et obtenir de nouveaux résultats. Notre force est aussi la garantie de maintenir le caractère syndical du mouvement avec l’objectif d’obtenir des avancées pour les salariés.
D’autres organisations semblent vouloir se cantonner dans un registre uniquement protestataire. Pour la CFDT, la force de l’intersyndicale réside justement dans le fait de porter des axes revendicatifs communs sur la base de la déclaration commune du 5 janvier.
Une CFDT visible et dynamique.
La CFDT se doit donc d’être nombreuse et visible dans les cortèges. Il s’agit d’inviter un maximum de salariés à se regrouper sous les couleurs de la CFDT.
Comme à l’accoutumée, la confédération met en place un dispositif de suivi de la mobilisation. Nous demandons aux URI de nous renvoyer le bulletin réponse ci-joint sur les manifestations (lieu, horaires, etc.)1. Nous assurerons aussi le 19 mars la remontée des informations sur les manifestations pour mesurer le niveau de la mobilisation et préparer l’intersyndicale du lendemain.
Développer partout des initiatives CFDT en prise avec les situations des salariés dans les entreprises et les fonctions publiques.
Les fédérations et les URI ont mis en place des dispositifs spécifiques pour venir en appui des équipes syndicales, analyser avec elles les situations auxquelles elles sont confrontées et clarifier action et solutions. La confédération mettra en valeur les démarches spécifiques (entreprises, branches, territoires) à l’occasion de la journée du 19 mars.
Faites remonter vos analyses et les initiatives que vous avez pu lancer à partir de la circulaire n°3 du 20 janvier 2009. L’objectif est de pouvoir mettre en avant, au niveau confédéral, deux ou trois initiatives par fédération ou région.
Du matériel pour la mobilisation.
La confédération met à votre disposition, comme pour le 29 janvier,
* un tract (en ligne le 5 mars)
* une affichette destinée aux panneaux d’affichage distribuée avec Syndicalisme hebdo du 12 mars et déjà en ligne sur le portail.
Il est encore temps de commander à CFDT Production du matériel pour les manifestations.
Après la journée d’action du 29 janvier qui a rassemblé dans les manifestations plus de 2 millions de personnes dont 200 000 dans les cortèges CFDT (du jamais vu !), nous avons commencé à engranger des premiers résultats :
* la création du fond d’investissement social pour conforter les emplois d’aujourd’hui et de demain ;
* la suppression des deux derniers tiers de l’impôt sur le revenu touchant six millions de foyers fiscaux ;
* l’indemnisation du chômage partiel à 75 % du salaire (90 % du net) ;
* une prime exceptionnelle de 500 euros pour les demandeurs d’emploi justifiant entre deux et quatre mois de travail…
Ces premiers résultats sont à mettre à l’actif de toute la CFDT.
Mais le compte n’y est pas et, pour la CFDT, il faut aller encore plus loin.
* Plus loin sur le financement du fonds et son fonctionnement.
* Plus loin sur la relance par la consommation.
* Plus loin sur l’emploi dans la fonction publique.
* Plus loin sur la suspension du bouclier fiscal et des exonérations de cotisations et d’impôt sur les heures supplémentaires.
Il faut aussi aller plus loin sur la question de la gouvernance des entreprises qui doit associer les salariés aux choix stratégiques des entreprises et des modalités de production et de répartition des richesses. L’attitude du Medef est à ce titre inquiétante. Il ne semble pas avoir compris le sens de la mobilisation du 29 janvier où s’est exprimé avec force le sentiment d’injustice et de colère des salariés face aux dérives du capitalisme financier.
Le 19 mars, il nous faut faire encore plus fort et plus visible que le 29 janvier pour faire pression sur le patronat et le gouvernement en faveur d’un véritable changement de cap et obtenir de nouveaux résultats. Notre force est aussi la garantie de maintenir le caractère syndical du mouvement avec l’objectif d’obtenir des avancées pour les salariés.
D’autres organisations semblent vouloir se cantonner dans un registre uniquement protestataire. Pour la CFDT, la force de l’intersyndicale réside justement dans le fait de porter des axes revendicatifs communs sur la base de la déclaration commune du 5 janvier.
Une CFDT visible et dynamique.
La CFDT se doit donc d’être nombreuse et visible dans les cortèges. Il s’agit d’inviter un maximum de salariés à se regrouper sous les couleurs de la CFDT.
Comme à l’accoutumée, la confédération met en place un dispositif de suivi de la mobilisation. Nous demandons aux URI de nous renvoyer le bulletin réponse ci-joint sur les manifestations (lieu, horaires, etc.)1. Nous assurerons aussi le 19 mars la remontée des informations sur les manifestations pour mesurer le niveau de la mobilisation et préparer l’intersyndicale du lendemain.
Développer partout des initiatives CFDT en prise avec les situations des salariés dans les entreprises et les fonctions publiques.
Les fédérations et les URI ont mis en place des dispositifs spécifiques pour venir en appui des équipes syndicales, analyser avec elles les situations auxquelles elles sont confrontées et clarifier action et solutions. La confédération mettra en valeur les démarches spécifiques (entreprises, branches, territoires) à l’occasion de la journée du 19 mars.
Faites remonter vos analyses et les initiatives que vous avez pu lancer à partir de la circulaire n°3 du 20 janvier 2009. L’objectif est de pouvoir mettre en avant, au niveau confédéral, deux ou trois initiatives par fédération ou région.
Du matériel pour la mobilisation.
La confédération met à votre disposition, comme pour le 29 janvier,
* un tract (en ligne le 5 mars)
* une affichette destinée aux panneaux d’affichage distribuée avec Syndicalisme hebdo du 12 mars et déjà en ligne sur le portail.
Il est encore temps de commander à CFDT Production du matériel pour les manifestations.
mardi 10 mars 2009
M&Marine, MSC Fantasia, Palma de Majorque :
Un paquebot casse ses amarres !
Vidéo envoyée par rostef
Après la rupture des amarres qui a provoqué, jeudi dernier, la chute de la passerelle d'accès au MSC Fantasia, il semble que les équipements du quai de Palma de Majorque, où le paquebot était en escale, soient en cause. Seuls deux lignes d'amarrage retenaient le grand navire, alors que celui-ci, offrant une grande prise au vent, subissait les assauts de rafales dépassant 100 km/h. C'est l'une de ces rafales qui a provoqué la rupture de la première amarre puis, quelques secondes plus tard, de la seconde. Si l'on en croit les vidéos de l'accident, les amarres étaient attachés à des anneaux, procédure assez surprenante pour maintenir, dans ces conditions, un géant de 333 mètres et 133.500 tonneaux. La première attache a été littéralement arrachée du quai, alors que les images montrent que, sur la seconde, c'est l'anneau qui a lâché et a été projeté sur la proue du paquebot.
L'enquête devra déterminer si les équipements du quai espagnol étaient suffisants et adaptés au maintien, par fort vent, d'un grand navire de croisière. Mais les autorités portuaires de Palma ont, d'ores et déjà, reconnu leur responsabilité. « L'incident est arrivé le jeudi 5 mars dans le port de Palma de Majorque pour des raisons indépendantes du contrôle de MSC Croisières. Les autorités portuaires locales ont confirmé leur responsabilité dans l'accident », précise MSC Croisières.
L'équipage félicité pour avoir sauvé à un passager
La rupture des amarres a provoqué la chute de la passerelle d'accès au Fantasia. Un passager italien de 80 ans, tombé à l'eau, a été gravement blessé. L'homme est actuellement en observation, à l'hôpital de Palma. Gravement blessé mais aujourd'hui dans un état stable, il ne doit probablement sa survie qu'à l'intervention de quatre membres d'équipage du Fantasia. Les marins se sont immédiatement précipités pour sauver le passager. Ces quatre hommes illustrent la diversité des métiers et des origines dans les équipages de navires de croisière. Caso Salvatore, chef d'équipe italien, est âgé de 52 ans. Naim Samsudin, un pompier de 37 ans, est de nationalité indonésienne. A également porté secours à la victime Andrian O Williams, un Malgache membre de l'équipe de nettoyage et lui aussi âgé de 37 ans. Enfin, il y avait Faamoe Lalopua, un matelot polynésien de 29 ans, originaire de Samoa. Leur acte de bravoure a été salué par les autorités espagnoles et MSC Croisières. « Je suis rassuré de savoir que notre passager a retrouvé un état stable ; nous lui souhaitons un prompt rétablissement. Je suis extrêmement fier de nos quatre membres d'équipage qui n'ont pas hésité à plonger à la mer pour aider notre passager. Leur action immédiate manifeste notre éthique de travail et les valeurs de générosité et de partage de MSC Croisières. Je voudrais les remercier pour leur réactivité et leur courage », a déclaré le PDG de la compagnie, Pierfrancesco Vago.
mercredi 4 mars 2009
M&Marine, Brittany Ferries / SeaFrance
Brittany Ferries prudente sur le dossier SeaFrance
[Le SeaFrance Berlioz, livré par les chantiers de saint-Nazaire en 2005 YVES GUILLOTIN]
Le SeaFrance Berlioz, livré par les chantiers de saint-Nazaire en 2005
crédits : YVES GUILLOTIN
04/03/2009
Dans un long entretien à paraître demain sur Mer et Marine, Jean-Marc Roué se montre prudent sur le dossier SeaFrance. Lundi, Dominique Bussereau, secrétaire d'Etat aux Transports, annonçait que la compagnie bretonne était, comme LD Lines, sur les rangs pour la reprise de l'armement de Calais. La filiale de Louis Dreyfus Armateurs a fait une offre « formelle et engageante » en vue de fusionner avec SeaFrance, dont l'actionnaire est la SNCF. Mais, à la date du 3 mars, Brittany Ferries n'avait déposé aucun dossier. « Nous avons manifesté notre intérêt à réfléchir sur une reprise potentielle de SeaFrance mais, pour l'instant, nous n'avons pas déposé d'offre », nous expliquait hier le président de Brittany Ferries. Jean-Marc Roué reste très vague quant à un éventuel projet. « C'est à définir. La réflexion est en cours », explique-t-il, en précisant que d'autres compagnies ont sûrement étudié la question. « Je suis sûr qu'il n'y a pas que deux opérateurs à avoir réfléchi ».
Evoquant une situation financière très difficile, SeaFrance, à la tête de laquelle se trouve Pierre Fa, a présenté, le 17 février, un projet de restructuration. Drastique, ce plan prévoit la suppression de 650 emplois, soit 40% des effectifs, et une réduction de la flotte, composée actuellement de quatre ferries (plus un en réserve) et d'un fréteur, tous immatriculés en France.
Au siège de Brittany Ferries, à Roscoff, la situation de SeaFrance ne semble pas étonner Jean-Marc Roué. « Je n'ai rien à reprocher aux dirigeants de SeaFrance. Le pavillon français n'est pas un pavillon économiquement aussi facile que les pavillons étrangers. Pierre Fa, avec une entreprise sous pavillon français et marins français au milieu de pavillons britanniques, dans un marché en crise... C'est lui qui prend le premier. Ca parait assez logique et économiquement cela s'explique ».
Si l'armement breton se décide à formuler une offre sur SeaFrance, il devra le faire rapidement, Dominique Bussereau souhaitant qu'une décision soit prise avant la fin du mois. Du côté des syndicats de SeaFrance, l'intérêt porté par LD Lines et Brittany Ferries est perçu comme une preuve que la compagnie n'est pas dans une situation critique. La CFDT des marins estime que SeaFrance peut se redresser seule mais, si l'entreprise doit être reprise, le syndicat fait valoir sa préférence pour Brittany, qui arme ses navires avec des équipages totalement français.
dimanche 1 mars 2009
Sud-ouest.com, Chantiers Gamelin :
Qui payera les salaires de février aux Chantiers Gamelin ?
Les chantiers Gamelin n'ont pas encore retrouvé leur sérénité.
En faisant appel du jugement du tribunal de commerce de La Rochelle du 6 février - qui attribuait la reprise des Chantiers navals Gamelin à la Compagnie nationale de navigation (CNN) alliée aux Constructions industrielles de la Méditerranée (Cnim) - la substitut du procureur de La Rochelle a lancé un pavé dans la mare (1). Ce dossier sensible sera examiné le 17 mars par la cour d'appel de Poitiers (« Sud Ouest » du 21 février).
La CNN monte au créneau
En fin de semaine dernière, afin de défendre leur plan qui prévoit, entre autres, la reprise de 84 des 89 salariés des sites rochelais et malouins Gamelin, les responsables de CNN se sont déplacés sur ces deux établissements.
Ils ont rencontré les salariés, sachant que nombre d'entre eux (à l'instar du comité d'entreprise) préféraient que le tribunal de commerce retienne l'offre de la société vendéenne de construction navale Océa pour le site rochelais, et l'offre Socarenam pour le site malouin.
À La Rochelle, Patrick Molis, le président de CNN, a rassuré les salariés sur les différents les rémunérations (dont les heures supplémentaires et les primes, congés et mutuelle) que le repreneur entendait mettre en place. Il a ensuite été reçu par le préfet de la Charente-Maritime, Henri Masse.
Patrick Molis a alerté le représentant de l'État sur les risques que faisait courir l'appel du parquet pour le devenir, à court terme, des Chantiers Gamelin, tout en indiquant que sa société « était prête à assumer, jusqu'à la décision de la cour d'appel, les salaires de l'ensemble du personnel ainsi que le paiement des fournisseurs. »
Le président de CNN dit aussi que le travail a repris à Saint-Malo et à La Rochelle et précise « que la société Inter-îles [contrôlée par CNN.] vient de passer une commande d'un bateau à passagers de 25 mètres aux (ex) Chantiers Gamelin. Il réaffirme aussi « que le groupe Cnim est en train de finaliser une commande de plusieurs navires (L-CAT) pour la Délégation Générale pour l'Armement. »
Quant à Jean-Marie Caillaud, le directeur général des Chantiers Gamelin mis en cause par le parquet, à la suite d'une enquête de deux mois de la police judiciaire en rapport avec la gestion de ladite société (2), Patrick Molis confirme que ce dirigeant bénéficie d'un contrat à durée déterminée de six mois comme directeur commercial et responsable du site de La Rochelle.
Les dons recueillis par Fanny
Me Matthieu Gibert, avocat de Fanny Gamelin (fille aînée du PDG qui s'est suicidé le 23 décembre) dont l'association a collecté des dons pour payer les salaires, se dit lui aussi inquiet de la tournure que prend la situation. Me Armel Dolley, l'administrateur judiciaire pointe pour sa part « que les Chantiers Gamelin n'a aucune trésorerie, ni de commandes et que le régime de garantie des salaires (l'AGS) expirait le 15 février. »
Me Matthieu Gibert devrait remettre, aujourd'hui, un chèque d'environ 150 000 euros pour payer les salaires de février.
(1) - La magistrate avait, entre autres réquisitions, rappelé le litige de l'ordre de 250 000 euros entre les Chantiers Gamelin et les Cnim à propos de du prototype L-CAT. (2)- Jean-Marie Caillaud et Mireille Gamelin, deuxième épouse de Joël Gamelin, comparaîtront le 9 avril à la barre du tribunal correctionnel de La Rochelle.
Auteur : Éric chauveau
Les chantiers Gamelin n'ont pas encore retrouvé leur sérénité.
En faisant appel du jugement du tribunal de commerce de La Rochelle du 6 février - qui attribuait la reprise des Chantiers navals Gamelin à la Compagnie nationale de navigation (CNN) alliée aux Constructions industrielles de la Méditerranée (Cnim) - la substitut du procureur de La Rochelle a lancé un pavé dans la mare (1). Ce dossier sensible sera examiné le 17 mars par la cour d'appel de Poitiers (« Sud Ouest » du 21 février).
La CNN monte au créneau
En fin de semaine dernière, afin de défendre leur plan qui prévoit, entre autres, la reprise de 84 des 89 salariés des sites rochelais et malouins Gamelin, les responsables de CNN se sont déplacés sur ces deux établissements.
Ils ont rencontré les salariés, sachant que nombre d'entre eux (à l'instar du comité d'entreprise) préféraient que le tribunal de commerce retienne l'offre de la société vendéenne de construction navale Océa pour le site rochelais, et l'offre Socarenam pour le site malouin.
À La Rochelle, Patrick Molis, le président de CNN, a rassuré les salariés sur les différents les rémunérations (dont les heures supplémentaires et les primes, congés et mutuelle) que le repreneur entendait mettre en place. Il a ensuite été reçu par le préfet de la Charente-Maritime, Henri Masse.
Patrick Molis a alerté le représentant de l'État sur les risques que faisait courir l'appel du parquet pour le devenir, à court terme, des Chantiers Gamelin, tout en indiquant que sa société « était prête à assumer, jusqu'à la décision de la cour d'appel, les salaires de l'ensemble du personnel ainsi que le paiement des fournisseurs. »
Le président de CNN dit aussi que le travail a repris à Saint-Malo et à La Rochelle et précise « que la société Inter-îles [contrôlée par CNN.] vient de passer une commande d'un bateau à passagers de 25 mètres aux (ex) Chantiers Gamelin. Il réaffirme aussi « que le groupe Cnim est en train de finaliser une commande de plusieurs navires (L-CAT) pour la Délégation Générale pour l'Armement. »
Quant à Jean-Marie Caillaud, le directeur général des Chantiers Gamelin mis en cause par le parquet, à la suite d'une enquête de deux mois de la police judiciaire en rapport avec la gestion de ladite société (2), Patrick Molis confirme que ce dirigeant bénéficie d'un contrat à durée déterminée de six mois comme directeur commercial et responsable du site de La Rochelle.
Les dons recueillis par Fanny
Me Matthieu Gibert, avocat de Fanny Gamelin (fille aînée du PDG qui s'est suicidé le 23 décembre) dont l'association a collecté des dons pour payer les salaires, se dit lui aussi inquiet de la tournure que prend la situation. Me Armel Dolley, l'administrateur judiciaire pointe pour sa part « que les Chantiers Gamelin n'a aucune trésorerie, ni de commandes et que le régime de garantie des salaires (l'AGS) expirait le 15 février. »
Me Matthieu Gibert devrait remettre, aujourd'hui, un chèque d'environ 150 000 euros pour payer les salaires de février.
(1) - La magistrate avait, entre autres réquisitions, rappelé le litige de l'ordre de 250 000 euros entre les Chantiers Gamelin et les Cnim à propos de du prototype L-CAT. (2)- Jean-Marie Caillaud et Mireille Gamelin, deuxième épouse de Joël Gamelin, comparaîtront le 9 avril à la barre du tribunal correctionnel de La Rochelle.
Auteur : Éric chauveau
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