Avis de Décès
Bonjour à tous,
C'est avec tristesse que nous venons d'apprendre le décès de Jacques EOUZAN, Trésorier du Syndicat. Ses obsèques seront célébrés
en l'église Saint Jean l'Evangéliste (quartier Bellevue de Saint Malo)
mercredi 1er juillet à 10H30.
Nous remercions sincèrement toutes les personnes qui voudront y assister, à titre personnel, ou s'unir d'intention.
Marcel TANGUY,
Secrétaire Général.
lundi 29 juin 2009
vendredi 26 juin 2009
Le Telegramme, Affaires maritimes. Le Drian sort l'artillerie lourde !
Affaires maritimes. Le Drian sort l'artillerie lourde !
24 juin 2009 -
On a entendu quelques coups de gueule à Brest, durant ce Grenelle de la mer (lire par ailleurs). Mais le plus percutant fut celui de Jean-Yves Le Drian, dès l'entame du débat, faisant souffler le vent du boulet sur le projet de transfert de la direction des Affaires maritimes de Rennes à Nantes.
La Bretagne «vexée»
Juste avant lui, FrançoisCuillandre avait été le premier à aborder le sujet dans son propos introductif. Mais en y mettant les nuances de l'hospitalité, face aux représentants de l'État, préfet de Région et préfet maritime en tête. Jean-Yves Le Drian, le président de Région, avait décidé, lui, de sortir l'artillerie et d'envoyer un boulet de canon contre ce projet qui, il faut bien le dire, a surpris dans le monde de la mer. «On a vexé la Bretagne», a-t-il lancé, en expliquant que les instances régionales «ont été prises de vitesse» par ce projet de transfert tombant dans ce Grenelle de la mer comme un galet dans un bocal à poisson rouge. «À quoi ça sert que nous parlions de gouvernance de la mer, l'un des thèmes de ce Grenelle, quand on se voit imposer une décision aussi incohérente?», lance-t-il, en prenant directement à témoin les préfets. «Incohérente, ajoute-t-il, elle l'est sur le plan symbolique car la Bretagne, première région maritime européenne, avec plus de 50% des inscrits maritimes français, va se trouver privée d'une administration. Mais elle est également incohérente sur le fond car le concept de façade maritime dont on nous parle ne va, en réalité, concerner que la Bretagne et les Pays-de-la-Loire et non une façade atlantique, ce qui aurait pu, à la rigueur, justifier le choix de Nantes. Ce n'est pas le cas. En transférant cette direction de Rennes à Nantes, à quelle logique répond-on, alors que le préfet maritime est à Brest et pas à Nantes, que les Crossa Etel et Cross Corsen (centre de coordination des recherches en mer) sont en Bretagne et que le préfet de la zone Ouest de défense est à Rennes?». Selon lui, c'est à Brest que cette direction interrégionale des affaires maritimes aurait dû être implantée, à proximité immédiate de la préfecture maritime.
Intervention très applaudie
Une intervention très applaudie, qui a fait remonter à la surface un épisode un peu oublié: il y a une dizaine d'années, les Brestois avaient vivement protesté contre l'installation à Rennes de cette direction régionale. Ils estimaient bien plus judicieux qu'elle soit implantée à Brest, près de la préfecture maritime, avec vue sur la mer... Le sujet redevient d'actualité dans un curieux coup de billard à trois bandes entre Rennes, Nantes et Brest.
24 juin 2009 -
On a entendu quelques coups de gueule à Brest, durant ce Grenelle de la mer (lire par ailleurs). Mais le plus percutant fut celui de Jean-Yves Le Drian, dès l'entame du débat, faisant souffler le vent du boulet sur le projet de transfert de la direction des Affaires maritimes de Rennes à Nantes.
La Bretagne «vexée»
Juste avant lui, FrançoisCuillandre avait été le premier à aborder le sujet dans son propos introductif. Mais en y mettant les nuances de l'hospitalité, face aux représentants de l'État, préfet de Région et préfet maritime en tête. Jean-Yves Le Drian, le président de Région, avait décidé, lui, de sortir l'artillerie et d'envoyer un boulet de canon contre ce projet qui, il faut bien le dire, a surpris dans le monde de la mer. «On a vexé la Bretagne», a-t-il lancé, en expliquant que les instances régionales «ont été prises de vitesse» par ce projet de transfert tombant dans ce Grenelle de la mer comme un galet dans un bocal à poisson rouge. «À quoi ça sert que nous parlions de gouvernance de la mer, l'un des thèmes de ce Grenelle, quand on se voit imposer une décision aussi incohérente?», lance-t-il, en prenant directement à témoin les préfets. «Incohérente, ajoute-t-il, elle l'est sur le plan symbolique car la Bretagne, première région maritime européenne, avec plus de 50% des inscrits maritimes français, va se trouver privée d'une administration. Mais elle est également incohérente sur le fond car le concept de façade maritime dont on nous parle ne va, en réalité, concerner que la Bretagne et les Pays-de-la-Loire et non une façade atlantique, ce qui aurait pu, à la rigueur, justifier le choix de Nantes. Ce n'est pas le cas. En transférant cette direction de Rennes à Nantes, à quelle logique répond-on, alors que le préfet maritime est à Brest et pas à Nantes, que les Crossa Etel et Cross Corsen (centre de coordination des recherches en mer) sont en Bretagne et que le préfet de la zone Ouest de défense est à Rennes?». Selon lui, c'est à Brest que cette direction interrégionale des affaires maritimes aurait dû être implantée, à proximité immédiate de la préfecture maritime.
Intervention très applaudie
Une intervention très applaudie, qui a fait remonter à la surface un épisode un peu oublié: il y a une dizaine d'années, les Brestois avaient vivement protesté contre l'installation à Rennes de cette direction régionale. Ils estimaient bien plus judicieux qu'elle soit implantée à Brest, près de la préfecture maritime, avec vue sur la mer... Le sujet redevient d'actualité dans un curieux coup de billard à trois bandes entre Rennes, Nantes et Brest.
mercredi 24 juin 2009
Le Telegramme : Bataille navale autour de la gare maritime :
Bataille navale autour de la gare maritime
François Vielfaure ne veut pas alimenter de polémique... Mais il se dit «déçu» du courrier qu'il a reçu de la mairie, lui signifiant qu'il n'aura pas de guichet dans la nouvelle gare maritime. On se souvient qu'il y a quelques mois se dressait là un chalet qui faisait office de billetterie saisonnière pour la Compagnie des Iles. «On nous a obligés à le démolir et on a pris deux guichets dans la nouvelle gare», explique François Vielfaure. Survient alors le courrier: «La ville nous retire ces deux guichets et impose une modification de l'accès», explique François Vielfaure. Désormais, un merlon de terre barre l'ancienne allée qui conduisait aux locaux-billetterie de la Compagnie des Iles. «On perd deux guichets dans l'histoire, déplore le président. A la gare maritime, il n'y a plus qu'un seul guichet: celui de la Compagnie du golfe. Les trois autres sont vides». François Vielfaure estime que la démarche vise à «détourner sa clientèle». «A Vannes, on traite 100.000 passagers. La Compagnie du golfe a beaucoup d'abonnés vers Arz qui ne prennent pas de tickets et ne mobilisent pas une billetterie».Que dit la municipalité? «Les installations sur le domaine public doivent respecter une égalité de traitement entre les différentes compagnies présentes, explique François Goulard. On ne veut pas, ni dans les accès ni dans les aménagements, donner l'avantage à une compagnie».
François Vielfaure ne veut pas alimenter de polémique... Mais il se dit «déçu» du courrier qu'il a reçu de la mairie, lui signifiant qu'il n'aura pas de guichet dans la nouvelle gare maritime. On se souvient qu'il y a quelques mois se dressait là un chalet qui faisait office de billetterie saisonnière pour la Compagnie des Iles. «On nous a obligés à le démolir et on a pris deux guichets dans la nouvelle gare», explique François Vielfaure. Survient alors le courrier: «La ville nous retire ces deux guichets et impose une modification de l'accès», explique François Vielfaure. Désormais, un merlon de terre barre l'ancienne allée qui conduisait aux locaux-billetterie de la Compagnie des Iles. «On perd deux guichets dans l'histoire, déplore le président. A la gare maritime, il n'y a plus qu'un seul guichet: celui de la Compagnie du golfe. Les trois autres sont vides». François Vielfaure estime que la démarche vise à «détourner sa clientèle». «A Vannes, on traite 100.000 passagers. La Compagnie du golfe a beaucoup d'abonnés vers Arz qui ne prennent pas de tickets et ne mobilisent pas une billetterie».Que dit la municipalité? «Les installations sur le domaine public doivent respecter une égalité de traitement entre les différentes compagnies présentes, explique François Goulard. On ne veut pas, ni dans les accès ni dans les aménagements, donner l'avantage à une compagnie».
mercredi 17 juin 2009
Le Telegramme, Cie des Iles. François Vielfaure à la barre :
Cie des Iles. François Vielfaure à la barre
15 juin 2009
Le président - fondateur de la Compagnie des Iles part à la retraite. François Vielfaure le remplace à la barre de la plus grosse flotte de vedettes à passagers de France.
A 60 ans, Gérard Douguet part à la retraite. A la Compagnie des Iles qu'il a fondée en 1992, ce n'est pas une page qui se tourne, c'est un changement d'époque. Mais si le «pacha» tire sa révérence, il reste tout de même au conseil d'administration et se voit confier une mission par son actionnaire principal, la Compagnie nationale de navigation. Désormais, il sera chargé de vendre et d'acheter des bateaux ou des compagnies. Il s'occupera aussi de l'affrètement des vedettes dans le cadre des départs de courses, comme le Vendée Globe ou la Route du Rhum... Car il serait dommage de se priver des compétences d'un tel expert qui a fait de son armement le plus gros de France dans la catégorie vedettes à passagers.
Mousse à 13 ans
Cette catégorie, Gérard Douguet la connaît sur le bout des doigts. Au début des années 60, il a commencé sa carrière à l'âge de 13ans (il avait alors bénéficié d'une dérogation, l'âge requis étant de 14 ans) comme mousse et matelot sur les vedettes blanches, puis commercial et directeur d'exploitation pour les vedettes vertes... devenues Navix par la suite. Le vrai départ, c'est en 1992: à 43 ans, Gérard Douguet fonde sa compagnie, la Compagnie des Iles, avec un seul bateau, le «Kerzo». En 1997, elle prend 51% de la Navix avant de l'absorber en totalité. Gérard Douguet reprend au passage quelques petites compagnies artisanales et se retrouve à la tête d'une flotte de quinze bateaux. Aujourd'hui, la totalité du groupe fait naviguer une cinquantaine de bateaux, soit plus de 10.000places, de Granville à LaRochelle.
Un successeur expérimenté
Autant dire qu'il laisse à son successeur, François Vielfaure, une superbe armada, quasi invincible sur le marché de la vedette à passagers. François Vielfaure fait partie de la Société d'armement de l'Ouest, actionnaire du groupe, depuis 2004. Nommé P.-dg de la Compagnie des îles le 31décembre 2008, il prend la barre d'un navire amiral qu'il connaît déjà puisqu'il a fait la saison 2008 en doublure avec Gérard Douguet. L'homme, qui a ses racines dans les Cévennes, est pourtant un vrai marin. Il a commencé sa carrière comme chef mécanicien et capitaine dans la Marine marchande. A partir de 1984, il s'oriente vers les grosses vedettes à passagers et les paquebots. Il sera ainsi officier sur «Le Ponant», le paquebot à voile pris en otage quelques années plus tard (en 2008) par les pirates somaliens... Il travaillera ensuite pendant dix ans pour le groupe Bourbon aux Antilles.
Optimisme pour 2009
Pour le nouveau pacha de la Compagnie des Iles, l'horizon 2009 reste dégagé, malgré la crise. «Je suis optimiste. On propose des gammes de prix raisonnables et les gens reviennent vers des destinations à la fois plus classiques et plus authentiques. La Bretagne a un bon coup à jouer. Ça s'est vu en mai! On voit arriver une clientèle plus aisée. Quant aux clients qui ont un pouvoir d'achat moins fort, ils ne semblent pas prêts à sacrifier ce type de loisirs». Mais il faudrait aussi que cet horizon reste au bleu. François Vielfaure table sur une belle météo.
Bataille navale autour de la gare maritime
François Vielfaure ne veut pas alimenter de polémique... Mais il se dit «déçu» du courrier qu'il a reçu de la mairie, lui signifiant qu'il n'aura pas de guichet dans la nouvelle gare maritime. On se souvient qu'il y a quelques mois se dressait là un chalet qui faisait office de billetterie saisonnière pour la Compagnie des Iles. «On nous a obligés à le démolir et on a pris deux guichets dans la nouvelle gare», explique François Vielfaure. Survient alors le courrier: «La ville nous retire ces deux guichets et impose une modification de l'accès», explique François Vielfaure. Désormais, un merlon de terre barre l'ancienne allée qui conduisait aux locaux-billetterie de la Compagnie des Iles. «On perd deux guichets dans l'histoire, déplore le président. A la gare maritime, il n'y a plus qu'un seul guichet: celui de la Compagnie du golfe. Les trois autres sont vides». François Vielfaure estime que la démarche vise à «détourner sa clientèle». «A Vannes, on traite 100.000 passagers. La Compagnie du golfe a beaucoup d'abonnés vers Arz qui ne prennent pas de tickets et ne mobilisent pas une billetterie».Que dit la municipalité? «Les installations sur le domaine public doivent respecter une égalité de traitement entre les différentes compagnies présentes, explique François Goulard. On ne veut pas, ni dans les accès ni dans les aménagements, donner l'avantage à une compagnie».
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251.000 passagers en 2008 Le groupe Compagnie des Iles et son fleuron, la Navix, ont transporté 251.000 passagers en 2008. Pour le seul golfe du Morbihan, c'est 140.000 passagers. Les résultats de 2008 sont moyens comparés à la jauge d'une bonne année: 300.000 passagers dont 180.000 sur le golfe. Le chiffre d'affaires a baissé de 15%. En 2009, la Semaine du golfe a permis de lancer la saison: le vendredi 22mai, la flotte a embarqué plus de 3.000 passagers sur la journée. 20 vedettes La Compagnie des Iles-Navix exploite 20 vedettes dont dix sur le golfe, le produit phare avec l'??le-aux-Moines. La plus vieille unité est le «Roguedas» (1975) et la plus récente le «Logoden 2» (2007). Mais le vrai vétéran est le «Corbeau des Mers», un vieux gréement que la Compagnie des Iles exploite pour le compte du Musée de la Résistance bretonne, qui en est le propriétaire. Durée de vie d'une vedette: 20 ans 70% de la flotte est jeune. La durée de vie d'une vedette est d'environ 20 ans. Chaque année, une à deux vedettes sortent et entrent dans la flotte. En 2009, le «Spiren» est sorti, cédé à une compagnie de LaRochelle. Le «Port Fromentine», un navire rapide de 286 passagers, est arrivé à Pâques pour faire la ligne Quiberon - Belle-Ile avec croisière gratuite commentée de la côte jusqu'à Sauzon, un tout nouveau produit proposé depuis le 1erjuin. Jusqu'à 100 salariés La Compagnie des Iles, dont l'actionnaire principal est la Compagnie nationale de navigation, emploie 25 salariés permanents dont douze navigants. Mais en haute saison, l'effectif peut monter à plus de 100. L'incentive développé La vedette «Sept Iles» sera dédiée à l'événementiel et à l'incentive (motivation) à destination des entreprises. 100.000 ??? ont été investis pour relooker complètement l'intérieur du bateau: nouveau bar, salon parqueté, vitrage protection solaire... Le marché est porteur: lancement de produits, animation de réseaux, chasse au trésor, départ à la retraite, mais aussi mariages et anniversaires... Le «Sept Iles» démarrera sa nouvelle activité début juillet.
15 juin 2009
Le président - fondateur de la Compagnie des Iles part à la retraite. François Vielfaure le remplace à la barre de la plus grosse flotte de vedettes à passagers de France.
A 60 ans, Gérard Douguet part à la retraite. A la Compagnie des Iles qu'il a fondée en 1992, ce n'est pas une page qui se tourne, c'est un changement d'époque. Mais si le «pacha» tire sa révérence, il reste tout de même au conseil d'administration et se voit confier une mission par son actionnaire principal, la Compagnie nationale de navigation. Désormais, il sera chargé de vendre et d'acheter des bateaux ou des compagnies. Il s'occupera aussi de l'affrètement des vedettes dans le cadre des départs de courses, comme le Vendée Globe ou la Route du Rhum... Car il serait dommage de se priver des compétences d'un tel expert qui a fait de son armement le plus gros de France dans la catégorie vedettes à passagers.
Mousse à 13 ans
Cette catégorie, Gérard Douguet la connaît sur le bout des doigts. Au début des années 60, il a commencé sa carrière à l'âge de 13ans (il avait alors bénéficié d'une dérogation, l'âge requis étant de 14 ans) comme mousse et matelot sur les vedettes blanches, puis commercial et directeur d'exploitation pour les vedettes vertes... devenues Navix par la suite. Le vrai départ, c'est en 1992: à 43 ans, Gérard Douguet fonde sa compagnie, la Compagnie des Iles, avec un seul bateau, le «Kerzo». En 1997, elle prend 51% de la Navix avant de l'absorber en totalité. Gérard Douguet reprend au passage quelques petites compagnies artisanales et se retrouve à la tête d'une flotte de quinze bateaux. Aujourd'hui, la totalité du groupe fait naviguer une cinquantaine de bateaux, soit plus de 10.000places, de Granville à LaRochelle.
Un successeur expérimenté
Autant dire qu'il laisse à son successeur, François Vielfaure, une superbe armada, quasi invincible sur le marché de la vedette à passagers. François Vielfaure fait partie de la Société d'armement de l'Ouest, actionnaire du groupe, depuis 2004. Nommé P.-dg de la Compagnie des îles le 31décembre 2008, il prend la barre d'un navire amiral qu'il connaît déjà puisqu'il a fait la saison 2008 en doublure avec Gérard Douguet. L'homme, qui a ses racines dans les Cévennes, est pourtant un vrai marin. Il a commencé sa carrière comme chef mécanicien et capitaine dans la Marine marchande. A partir de 1984, il s'oriente vers les grosses vedettes à passagers et les paquebots. Il sera ainsi officier sur «Le Ponant», le paquebot à voile pris en otage quelques années plus tard (en 2008) par les pirates somaliens... Il travaillera ensuite pendant dix ans pour le groupe Bourbon aux Antilles.
Optimisme pour 2009
Pour le nouveau pacha de la Compagnie des Iles, l'horizon 2009 reste dégagé, malgré la crise. «Je suis optimiste. On propose des gammes de prix raisonnables et les gens reviennent vers des destinations à la fois plus classiques et plus authentiques. La Bretagne a un bon coup à jouer. Ça s'est vu en mai! On voit arriver une clientèle plus aisée. Quant aux clients qui ont un pouvoir d'achat moins fort, ils ne semblent pas prêts à sacrifier ce type de loisirs». Mais il faudrait aussi que cet horizon reste au bleu. François Vielfaure table sur une belle météo.
Bataille navale autour de la gare maritime
François Vielfaure ne veut pas alimenter de polémique... Mais il se dit «déçu» du courrier qu'il a reçu de la mairie, lui signifiant qu'il n'aura pas de guichet dans la nouvelle gare maritime. On se souvient qu'il y a quelques mois se dressait là un chalet qui faisait office de billetterie saisonnière pour la Compagnie des Iles. «On nous a obligés à le démolir et on a pris deux guichets dans la nouvelle gare», explique François Vielfaure. Survient alors le courrier: «La ville nous retire ces deux guichets et impose une modification de l'accès», explique François Vielfaure. Désormais, un merlon de terre barre l'ancienne allée qui conduisait aux locaux-billetterie de la Compagnie des Iles. «On perd deux guichets dans l'histoire, déplore le président. A la gare maritime, il n'y a plus qu'un seul guichet: celui de la Compagnie du golfe. Les trois autres sont vides». François Vielfaure estime que la démarche vise à «détourner sa clientèle». «A Vannes, on traite 100.000 passagers. La Compagnie du golfe a beaucoup d'abonnés vers Arz qui ne prennent pas de tickets et ne mobilisent pas une billetterie».Que dit la municipalité? «Les installations sur le domaine public doivent respecter une égalité de traitement entre les différentes compagnies présentes, explique François Goulard. On ne veut pas, ni dans les accès ni dans les aménagements, donner l'avantage à une compagnie».
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251.000 passagers en 2008 Le groupe Compagnie des Iles et son fleuron, la Navix, ont transporté 251.000 passagers en 2008. Pour le seul golfe du Morbihan, c'est 140.000 passagers. Les résultats de 2008 sont moyens comparés à la jauge d'une bonne année: 300.000 passagers dont 180.000 sur le golfe. Le chiffre d'affaires a baissé de 15%. En 2009, la Semaine du golfe a permis de lancer la saison: le vendredi 22mai, la flotte a embarqué plus de 3.000 passagers sur la journée. 20 vedettes La Compagnie des Iles-Navix exploite 20 vedettes dont dix sur le golfe, le produit phare avec l'??le-aux-Moines. La plus vieille unité est le «Roguedas» (1975) et la plus récente le «Logoden 2» (2007). Mais le vrai vétéran est le «Corbeau des Mers», un vieux gréement que la Compagnie des Iles exploite pour le compte du Musée de la Résistance bretonne, qui en est le propriétaire. Durée de vie d'une vedette: 20 ans 70% de la flotte est jeune. La durée de vie d'une vedette est d'environ 20 ans. Chaque année, une à deux vedettes sortent et entrent dans la flotte. En 2009, le «Spiren» est sorti, cédé à une compagnie de LaRochelle. Le «Port Fromentine», un navire rapide de 286 passagers, est arrivé à Pâques pour faire la ligne Quiberon - Belle-Ile avec croisière gratuite commentée de la côte jusqu'à Sauzon, un tout nouveau produit proposé depuis le 1erjuin. Jusqu'à 100 salariés La Compagnie des Iles, dont l'actionnaire principal est la Compagnie nationale de navigation, emploie 25 salariés permanents dont douze navigants. Mais en haute saison, l'effectif peut monter à plus de 100. L'incentive développé La vedette «Sept Iles» sera dédiée à l'événementiel et à l'incentive (motivation) à destination des entreprises. 100.000 ??? ont été investis pour relooker complètement l'intérieur du bateau: nouveau bar, salon parqueté, vitrage protection solaire... Le marché est porteur: lancement de produits, animation de réseaux, chasse au trésor, départ à la retraite, mais aussi mariages et anniversaires... Le «Sept Iles» démarrera sa nouvelle activité début juillet.
mardi 16 juin 2009
Le Telegramme, Des économètres sur les bateaux à passagers
Carburant. Des économètres sur les bateaux à passagers
16 juin 2009 -
Le conseil général du Morbihan vient d'équiper trois de ses ferries d'un système de contrôle de la consommation de carburant. Cet outil peut s'adapter à tous types de navires. Les Lorientais d'Ixelek y travaillent.
Bangor, Ile de Groix, Vindilis, les trois unités phares des liaisons maritimes entre le continent et les îles du Morbihan sont équipées du système Ixeko, un économètre sur mesure conçu et réalisé à Lorient.
500l par jour de moins
Son principe: donner en temps réel aux capitaines, le niveau de consommation en carburant des moteurs, mais aussi donner au fil des heures et des journées, les consommations globales. «En règlant la vitesse des moteurs, mais aussi les paramètres des hélices, tout commandant de navire peut diminuer sa consommation. Avec notre système, explique Paul Loquet, responsable du projet Ixeko au bureau d'études de l'entrerpise, on s'est rendu compte qu'avec un demi-noeud de vitesse en moins, un bateau comme le Bangor pouvait économiser 200l/h/moteur. On peut estimer qu'un tel navire peut économiser 500 litres de gasoil par jour.» On imagine l'économie en fin d'année, le coût du carburant pouvant représenter jusqu'à 30% du chiffre d'affaires d'un navire. Les premiers économètres ont été développés à partir des années 70-80, mais ils donnaient surtout des indications instantanées. Le système Ixeko donne une vision lups globale et peut agir sur plusieurs moteurs en même temps. Il est aussi totalement automatisé et sécurisé.
Des ferries aux chalutiers
Ayant répondu à un appel d'offres du Conseil général du Morbihan pour équiper les trois principaux navires de la compagnie Océane, la société Ixelek a également équipé l'Enez Eussa III de la Pen Ar Bed. Son objectif: offrir également aux bateaux de pêche un produit sur mesure leur permettant de gérer au plus près leur consommation. «Le gasoil, c'est le plus gros poste de dépense d'un armement, insiste Paul Loquet. Notre outil peut s'adapter à tous navires. Il est évolutif.» Ixelek Tél: 02.97.37.11.13. email: contact@ixelek.com
16 juin 2009 -
Le conseil général du Morbihan vient d'équiper trois de ses ferries d'un système de contrôle de la consommation de carburant. Cet outil peut s'adapter à tous types de navires. Les Lorientais d'Ixelek y travaillent.
Bangor, Ile de Groix, Vindilis, les trois unités phares des liaisons maritimes entre le continent et les îles du Morbihan sont équipées du système Ixeko, un économètre sur mesure conçu et réalisé à Lorient.
500l par jour de moins
Son principe: donner en temps réel aux capitaines, le niveau de consommation en carburant des moteurs, mais aussi donner au fil des heures et des journées, les consommations globales. «En règlant la vitesse des moteurs, mais aussi les paramètres des hélices, tout commandant de navire peut diminuer sa consommation. Avec notre système, explique Paul Loquet, responsable du projet Ixeko au bureau d'études de l'entrerpise, on s'est rendu compte qu'avec un demi-noeud de vitesse en moins, un bateau comme le Bangor pouvait économiser 200l/h/moteur. On peut estimer qu'un tel navire peut économiser 500 litres de gasoil par jour.» On imagine l'économie en fin d'année, le coût du carburant pouvant représenter jusqu'à 30% du chiffre d'affaires d'un navire. Les premiers économètres ont été développés à partir des années 70-80, mais ils donnaient surtout des indications instantanées. Le système Ixeko donne une vision lups globale et peut agir sur plusieurs moteurs en même temps. Il est aussi totalement automatisé et sécurisé.
Des ferries aux chalutiers
Ayant répondu à un appel d'offres du Conseil général du Morbihan pour équiper les trois principaux navires de la compagnie Océane, la société Ixelek a également équipé l'Enez Eussa III de la Pen Ar Bed. Son objectif: offrir également aux bateaux de pêche un produit sur mesure leur permettant de gérer au plus près leur consommation. «Le gasoil, c'est le plus gros poste de dépense d'un armement, insiste Paul Loquet. Notre outil peut s'adapter à tous navires. Il est évolutif.» Ixelek Tél: 02.97.37.11.13. email: contact@ixelek.com
Et pourquoi pas la retraite à 67 ans ? :
Et pourquoi pas la retraite à 67 ans ?
Afin de sortir les comptes de la branche retraite du goufre, deux pistes sont évoquées, deux pistes qui provoquent de vives réactions. Le report progressif de l’âge de la retraite jusqu’à 65 ans, voire plus… comme le réclame le Medef, est une de ces voies.
Brice Hortefeux a lancé le débat ce week-end en évoquant même l’âge de 67 ans.
François Fillon a confirmé cette piste soulignant que « tous les sujets sont sur la table » et que rien n’est « tabou » pour le rendez-vous retraite prévu en 2010 .
Mais avant la remise en cause de l’âge de la retraite, le gouvernement compte se pencher rapidement sur un autre dossier, celui de la majoration de durée d’assurance pour leur retraite des mères de famille.
Jusqu’à présent, ce « bonus » est de deux ans par enfant. Ainsi, une maman qui a deux enfants « gagne » quatre ans pour le calcul de ses droits à la retraite. Instauré au début des années 1970, cet avantage est accordé à toutes les femmes ayant élevé au moins un enfant, qu’il y ait eu ou non interruption d’activité pour le prendre en charge. C’est ce que le gouvernement souhaite remettre en cause.
Une concertation va être lancée « dans les semaines qui viennent », a annoncé hier la secrétaire d’Etat à la Famille, Nadine Morano.
lundi 15 juin 2009
Faible Mobilisation du 13 Juin :
Malgré l'échec des manifestations du 13 juin, le gouvernement et la majorité ménagent les acteurs sociaux
Malgrè la Faible Mobilisation des Français lors de la journée d'action intersyndicale du samedi 13 juin (150.000 participants selon la CGT, 71.000 selon le ministère de l'intérieur, les membres du gouvernement et les stratèges de l'UMP se sont bien gardés de persifler. Au contraire, à l'image de Brice Hortefeux, ministre du travail, de relations sociales, de la famille, de la solidarité et de la ville, a affirmé tenir compte des «inquiétudes qui se sont exprimées». Les réformes sévères qui s'annoncent impose au gouvernement de maintenir le dialogue avec des acteurs clairement identifiés: les grandes centrales syndicales, aujourd'hui dans la nasse.
15 Juin 2009 Par
Michel Dalloni
vendredi 5 juin 2009
Préavis de Grève Unitaire Cie Océane :
Aux personnels de la Compagnie Océane.
Dans le cadre de la journée nationale d’action du samedi 13 Juin, les syndicats des personnels sédentaires et navigants de la compagnie Océane appellent les salariés à se joindre au mouvement contre la politique du gouvernement.
Cette journée sera aussi l’occasion pour nous de rappeler à notre direction notre désapprobation et notre détermination face aux projets de remise en cause des accords d’entreprise et à la menace qu’ils font peser sur nos emplois.
Nous vous invitons à contacter vos délégués afin de mettre au point les modalités de cette journée de grève.
Le 4 Juin 2009.
Claude Huchet. Elie Aliguen Jean-François Baillemont
CFDT CGT FO
**************************************************************************************
Le 13 juin, il faut mettre le paquet !
Le 13 juin, il faut mettre le paquet !
Le 13 juin, pour la CFDT, il s’agit de mobiliser et de rassembler un maximum de salariés dans les manifestations intersyndicales. Plus encore que d’habitude, les cortèges CFDT doivent être forts, nombreux, dynamiques et visibles.
C’est maintenant le moment d’interpeller l’ensemble des syndicats, des sections syndicales pour que les militants CFDT à tous les niveaux aillent à la rencontre des salariés, leur expliquent les enjeux de cette mobilisation et les incitent à participer aux manifestations. Le 13 juin, la CFDT doit marquer un grand coup :
* Pour permettre aux salariés d’exprimer leurs attentes d’une véritable relance sociale à la hauteur de la profondeur de cette crise et de ses conséquences sociales.
* Pour soutenir les revendications de la CFDT sur l’emploi, la justice sociale et la possibilité pour les salariés de peser à l’avenir sur les choix stratégiques des entreprises et la répartition des richesses.
* Pour dire au gouvernement et au patronat toute l’urgence d’un véritable changement de cap. Seule une forte mobilisation des salariés peut changer la donne.
En clair, le 13 juin, il faut mettre le paquet !
Le 13 juin, pour la CFDT, il s’agit de mobiliser et de rassembler un maximum de salariés dans les manifestations intersyndicales. Plus encore que d’habitude, les cortèges CFDT doivent être forts, nombreux, dynamiques et visibles.
C’est maintenant le moment d’interpeller l’ensemble des syndicats, des sections syndicales pour que les militants CFDT à tous les niveaux aillent à la rencontre des salariés, leur expliquent les enjeux de cette mobilisation et les incitent à participer aux manifestations. Le 13 juin, la CFDT doit marquer un grand coup :
* Pour permettre aux salariés d’exprimer leurs attentes d’une véritable relance sociale à la hauteur de la profondeur de cette crise et de ses conséquences sociales.
* Pour soutenir les revendications de la CFDT sur l’emploi, la justice sociale et la possibilité pour les salariés de peser à l’avenir sur les choix stratégiques des entreprises et la répartition des richesses.
* Pour dire au gouvernement et au patronat toute l’urgence d’un véritable changement de cap. Seule une forte mobilisation des salariés peut changer la donne.
En clair, le 13 juin, il faut mettre le paquet !
jeudi 4 juin 2009
Le Telegramme : Exercice. Les commandos marine à l'assaut d'un ferry
Exercice. Les commandos marine à l'assaut d'un ferry
4 juin 2009
Hier, lors d'un exercice, les commandos marine ont pris d'assaut le Saint-Tudy, ferry qui assure la liaison entre Lorient et Groix.
Ce sont des habitués de la ligne maritime Lorient-Groix, mais ce ne sont pas des touristes. Hier matin, les 439 passagers du Saint-Tudy de la compagnie Océane ont assisté au spectacle de la prise d'assaut de leur bateau par un commando de fusiliers marins. Le ferry, chargé à bloc à cause du Défi des ports de pêche qui se déroule à Groix jusqu'à dimanche, a été pris en chasse par deux etracos, les pneumatiques super-puissants des commandos de Marine. Il s'agissait de simuler la reprise d'un bâtiment. Deux vagues de cinq hommes ont grimpé le long de la coque. Vingt-cinq secondes ont été nécessaires à chacun des cinq commandos pour investir le navire. L'exercice était destiné à faire travailler les pilotes des etracos, ainsi que le franchissement du bastingage. Il a agrémenté la traversée des touristes.
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