mercredi 30 juillet 2008

Communiqué de presse :

Communiqué de presse n°48 du 30 juillet 2008

Déclaration d’Hervé Garnier, secrétaire national


Démocratie sociale et temps de travail

La CFDT a vivement critiqué la partie sur le temps de travail devant le Conseil Constitutionnel


La CFDT a été auditionnée aujourd’hui par le Conseil Constitutionnel dans le cadre de la saisine de parlementaires de l’opposition sur la loi « Démocratie sociale et Temps de travail ».

Si la CFDT a réaffirmé globalement son soutien à la première partie de la loi sur la démocratie sociale, elle a une nouvelle fois critiqué vivement les dispositions de sa deuxième partie sur le temps de travail.

Pour la CFDT, de nombreuses dispositions de ce texte portent atteinte à deux principes constitutionnels :

* D’une part, « la protection de la santé, la sécurité, le repos et les loisirs » des salariés. En effet, les dispositions de ce texte auront des conséquences redoutables en matière de conditions de travail.
* D’autre part, « le droit à la négociation collective ». La loi encourage le gré à gré entre l’employeur et le salarié au détriment des accords collectifs et en remettant en cause des accords signés antérieurement à la loi.

dimanche 27 juillet 2008

Syndicat Maritime Bretagne




Réunion


Jeudi 31 juillet 2008

20h30

Salle bleue de la mairie de Palais





Suite aux récentes demandes et propositions de l’armement, les protocoles de notre ligne sont gravement remis en question.

Votre présence est donc indispensable pour décider des réponses ou des actions à envisager.





Les délégués :

Yvon Le Corff . Jean-Yves Boulc’h. Claude Huchet.

jeudi 24 juillet 2008

COMMUNIQUE DE PRESSE

COMMUNIQUE DE PRESSE







236 voix pour casser plus d’un siècle de progrès social



236 députés de la majorité présidentielle viennent de voter une régression sociale sans précèdent sur le temps de travail qui entrainera les entreprises dans la voie d’un dumping social aux conséquences très lourdes pour les salariés :

- L’employeur pourra désormais dépasser le contingent d’heures supplémentaires sans avoir à demander l’autorisation à l’inspection du travail sous réserve de ne pas dépasser 48 heures par semaine soit 405 heures par an. Le seuil de déclenchement du repos compensateur et son montant deviennent négociables au niveau de l’entreprise. Ainsi, les salariés seront désormais amenés à faire plus d’heures supplémentaires avec des contre parties fortement réduites.



- Les conventions de forfait, réservées jusqu’alors aux cadres, sont étendues aux « salariés autonomes ». La limite du forfait est portée à 235 jours par an (218 avant) et pourra même atteindre 282 jours dans les entreprises qui auront négocié ce point. C’est la porte ouverte au gré à gré, c’est, de fait, une remise en cause de la réduction du temps de travail. Les heures supplémentaires seront majorées de 10 % au lieu de 25 % actuellement.



- Pour négocier l’aménagement du temps de travail (variation de la durée hebdomadaire, nombre de jours RTT…) l’employeur devra passer un accord qui aura été approuvé par des syndicats représentant au moins 30 % des salariés et n’aura pas rencontré l’opposition des syndicats représentant 50 % des salariés.



Un autre choix économique est possible : La réduction du temps de travail, a permis la création de 400000 emplois pérennes et à temps plein (contrairement aux emplois précaires et à temps très partiel crées aujourd’hui) et contribué ainsi à la relance de l’économie.

Dans le secteur des transports, les impacts seront importants sur la sécurité, sur l’accidentologie au travail et lors des trajets, sur les conditions de travail et de vie familiale. Les effets sur le pouvoir d’achat seront par contre limités (les heures supplémentaires dépendent du carnet de commande et non pas du salarié) sans pour autant répondre aux légitimes revendications des salariés.

En fait, ce que propose les 236 voix, c’est si les 35 heures ne vous permettent pas de vivre dignement, travaillez en 40, 48 voire plus….

L’heure est à la mobilisation. Fixer une limite aux nombre d’heures que les salariés doivent effectuer est l’une des revendications les plus anciennes et les plus fondamentales.

Contact :

Daniel Métrich

Compte-rendu réunion du 8.07.08

Compte-rendu réunion du 8.07.08



Cette réunion devait porter sur les horaires de travail d'octobre et janvier mais,à la demande des bords,nous avons fait part à l'armement de nos inquiétudes concernant les rc,les heures de nuit et la forfaitisation.

Pour ce qui est des heures de nuit,Mr du Fontenioux est d'accord pour ne pas y toucher.

Pour les rc,il propose de les redéfinir:

*

supprimer le rc pour congés maladie
*

augmenter le rc pour modification ou erreur dans les plannings mais il faut savoir qu'un nouveau logiciel (santiano) devrait pallier à ces erreurs



*

Pour la forfaitisation,l'armement propose le passage du forfait de 8 à 6 heures(compté 1 journée) toute l'année

Pour l'organisation du travail en octobre et janvier,Mr du Fontenioux propose ceci:

*

journée de 11h30 avec rc sur le Vindilis(2 tours le matin,1 tour l'après-midi) en octobre
*

en janvier,1 tour le matin sur l'Acadie,forfait à 6h mais 3 equipages



L'Acadie étant un navire de charge,il ne peut transporter plus de12 passagers,la compagnie se propose donc de mettre à disposition à Quiberon des voitures de location pour les insulaires



Les entretiens individuels avec le capitaine d'armement pour définir un projet professionnel avec chaque marin ont débuté le 10 juillet sur le Vindilis. Ils se poursuivront le 18.Sur le Bangor,ils auront lieu le 22 juillet



Les anciennes feuilles de notes sont obsolètes. De nouveaux formulaires ont été établis par Oceane. Les nouvelles notations se feront entre l'équipage et les officiers sous forme d'entretien individuel. Chacun pourra argumenter et se justifier en cas de litige. Ces entretiens seront confidentiels. Un matelot sera noté par 3capitaines dont 1 avec qui il aura navigué plusieurs fois dans l'année,ce qui devrait éviter certaines aberrations constatées récemment,



Pour les heures effectuées,Mr du Fontenioux souhaite une honnèteté intellectuelle en ce qui concerne les heures inscrites sur la feuille d'heures.



Suite à tout cela,il nous paraît urgent d'organiser une réunion.Rendez vous disponibles car l'avis de chacun compte.



Les délégués de bord

mercredi 16 juillet 2008

archive i.n.a

DOSSIER : L'ILE AUX POUCES PIEDS

mardi 15 juillet 2008

Union Belliloise :Commission horaires 2008/2009

Union Bellîloise

En tant qu’association, nous étions invités à participer à la réunion de la commission des horaires « automne/hiver 2008-2009 » pour la liaison Belle-Ile-en-Mer/Quiberon, le vendredi 27 juin 2008 à 14h en Mairie de Sauzon.



M. Gerbeno, directeur de la compagnie Océane rappelle le souci de fournir un service de qualité. La compagnie engage des frais d’entretien et rénovation importants sur les bateaux : 500 000 € pour le Vindilis, 200 000 € en plus de la garantie pour le Bangor, 230 000 € pour l’Acadie.

Le conseil général rappelle à ce propos sa volonté de maintenir la qualité du service, un des éléments du choix du délégataire.



Politique tarifaire :

Des tarifs promotionnels seront pratiqués hors saison seulement : il n’est pas question d’encourager la fréquentation dans les périodes de « pics » ou de « pointe » , les capacités d’accueil de l’île seraient dépassées. Le tarif morbihannais est donc inaccessible en été.

En revanche il est utile d’encourager une fréquentation hors saison. Pour la première fois, le tarif morbihannais sera appliqué à la Toussaint.

La compagnie offre un passage gratuit par an et par classe d’enfants insulaires pour une sortie (sur le trajet BI Quiberon et retour)



Horaires d’octobre à mars

Généralités

Les horaires demeurent homogènes par souci de lisibilité.

Une trame horaire constante est maintenue quel que soit le nombre de bateaux (sur les bases de 10 bateaux : 6h30, 7h45, 9h30, 11h, 12h30, 14h, 15h30, 17h, 18h20, 19h45 Retours 8h, 9h30, 11h, 12h30, 14h, 15h30, 17h, 18h30, 19h35, 21h15)

Pendant cette période : 7 rotations minimum (sauf en janvier) avec des correspondances jouables (temps suffisant pour aller du bateau à l’arrêt du car ou à la gare et réciproquement)

Le Bangor part à 6h30 de Palais avec 4 camions 60 palettes 12 voitures (il est « mixte marchandises »)



En octobre, et jusqu’au 2 novembre : 8 bateaux (en gras)

Allers 6h30, 7h45, 9h30, 11h, (sauf samedi et dimanche) 12h30, 14h, 15h30, 17h, 18h20, 19h45

Retours 8h, 9h30, 11h, 12h30, 14h, 15h30, 17h, 18h30, 19h35, 21h15


Les 25 et 26 octobre et 1 et 2 novembre : les 10 bateaux sont prévus



En novembre, décembre, février (y compris les vacances de février ), mars : 7 bateaux

Allers 6h30, 7h45, 9h30, 11h, 12h30, 14h, 15h30, 17h, 18h20, 19h45

Retours 8h, 9h30, 11h, 12h30, 14h, 15h30, 17h, 18h30, 19h35, 21h15



Vacances de Noël : du 19 décembre au 4 janvier : 9 bateaux

Allers 6h30, 7h45, 9h30, 11h, 12h30, 14h, 15h30, 17h, 18h20, 19h45

Retours 8h, 9h30, 11h, 12h30, 14h, 15h30, 17h, 18h30, 19h35, 21h15


Selon évolution des réservations on rajoute des passages.



Cas particulier du mois de janvier : 4 semaines d’arrêt technique du Bangor

L’Acadie interviendra, mais la réglementation lui interdit d’opérer en hiver sur Belle-Ile avec des passagers, alors qu’il peut le faire sur Groix (zones de navigation différentes). En revanche il peut être utilisé comme navire de charge (marchandises) l’hiver sur Belle-Ile. Ce sera le cas en janvier, 5 jours par semaine, ce qui libérera de la place sur le Vindilis aux horaires habituels.

Il y aura 5 bateaux

Celui de 9h30 ne prendra qu’un seul camion

Allers 6h30, 7h45, 9h30, 11h, 12h30, 14h, 15h30, 17h, 18h20, 19h45

Retours 8h, 9h30, 11h, 12h30, 14h, 15h30, 17h, 18h30, 19h35, 21h15



M. Gerbeno fait part d’une proposition qui est à l’étude avec un loueur de voitures et qui concerne ces quatre semaines de janvier où il n’y aura que 5 bateaux

S’il manque des passages de voitures pour les insulaires qui doivent se déplacer, il serait possible de passer à pied et de louer une voiture – qui attendrait sur le parking - au tarif de 36 € la journée, ce qui se rapproche du prix de passage d’une voiture.



La compagnie a le souci de réduire la période de 5 bateaux au maximum : l’arrêt technique du Vindilis se fera après les ponts du mois de mai : il sera remplacé par l’Acadie car on ne sera plus en saison d’hiver.



A ce propos un débat s’engage sur « l’Ile de Groix », le nouveau bateau sensiblement identique au Bangor mais dont l’aménagement a bénéficié des critiques apportées à celui du Bangor

Question : pourquoi garder 2 bateaux à Groix alors que l’Acadie peut y naviguer ? Il suffirait de renvoyer « l’Ile de Groix » sur Belle-Ile en janvier pour conserver deux bateaux en service donc 7 passages.

Réponse : sujet délicat, les Groisillons ne seraient pas d’accord…

Le Maire de Palais, F. Le Gars, propose de faire un bilan après ce mois de janvier pour envisager cette solution dans l’avenir.





Divers :

- Le « bateau de secours »

Le choix de la compagnie est de garder le plus possible l’Acadie en service.

L’été il sera « bateau de secours » basé à Port-Haliguen donc plus rapidement sur les lieux en cas de besoin.

Son arrêt technique aura lieu en décembre.



- Les vedettes Houat et Hoedic iront à Port Haliguen l’hiver.



- Sur les temps de navigation respectifs du Vindilis et du Bangor : M. Gerbeno précise que le Vindilis est très usé, presque comme l’Acadie donc il naviguera moins que le bateau neuf : actuellement on est à 46% du temps de navigation pour le Vindilis contre 54% pour le Bangor.

Les normes de sécurité qui évoluent nécessitent un nouvel aménagement du Vindilis



- Critiques :

1 -Temps d’attente pour les passagers à la sortie du Bangor :

Explication : on ouvre le panneau des voitures avant celui des passagers pour stabiliser le bateau dans un souci de sécurité pour les passagers (risque d’accident corporels – pieds ou jambes)

2 -Un fait auquel il va être difficile de remédier : la position et l’étroitesse du secteur bagages qui provoque des embouteillages

3 - Débat sur les accoudoirs : serrés, inconfortables (les bras glissent dessus), non relevables…

Il est proposé d’en enlever un certain nombre dans quelques lignes de sièges. Ce ne sera qu’un pis-aller. Il est déploré que par mauvais temps il ne soit pas possible de s’allonger. Problème difficile à gérer (pas de local spécial, propreté des sièges etc.)

4 - Il est demandé que l’on remette des essuie-mains dans les toilettes et que la fermeture des portes desdites toilettes soit plus efficace.

5 - Il est signalé (ce que nous avions fait il y a plus d’un an auprès du directeur de la SMN – lequel l’avait nié) que les vitres du Bangor sont déformantes et donnent à l’horizon par calme plat des ondulations impressionnantes dont un élu participant dit qu’elles « donnent le mal de mer ». La garantie du bateau ne s’applique-t-elle pas aussi à ce point ?

6 - Un souhait général est la mise en place d’un système pour prévenir les passagers quand le bateau ne passe pas : il est envisagé l’envoi de SMS à tous les clients qui se seront inscrits et auront donné leur numéro.



- Information :

Le renouvellement des cartes insulaires : des enveloppes non nominatives ont été distribuées avec la publicité par la poste, certains ne l’ont peut-être pas vu. Il faut constituer un petit dossier (remplir la demande d’information avec les coordonnées complètes+ liste de tous les véhicules à inscrire en joignant la photocopie de la carte grise+les anciennes cartes+ copie du livret de famille et photo pour les enfants qui ont 4 ans en 2008) et le remettre à la compagnie. Le renouvellement se fera après l’été.



Compte-rendu établi par Micheline LOCKWOOD-DAUMAS

vendredi 11 juillet 2008

ENIM :

UFM CFDT FNSM CGT

1, rue Fontenoy 76600 LE HAVRE 263, rue de Paris

93154 MONTREUIL CEDEX



Monsieur LE BOLLOCH Michel

Directeur ENIM

3, Place Fontenoy

75700 PARIS



Le Havre, le 10 juillet 2008



Monsieur le Directeur,


Nous relevons dans "Le Marin" n° 3182 du 4 juillet 2008 une information sur les évolutions de l'ENIM notamment concernant les classements en niveau à la place des salaires forfaitaires.

Les chiffres mis en face des niveaux ont été publiés dans "Le Marin" alors qu'ils ne sont qu'indicatifs.

Nous rappelons notre déclaration intersyndicale lors de la dernière commission de classement et du Conseil Supérieur de l'ENIM du 28 avril 2008.

Il a été acté certaines décisions.

Par contre il a été conclu lors de la commission de classement du 16 avril 2008 que celle-ci devenait un groupe de travail et se transformait en rapport d'étape fait au Conseil Supérieur de l'ENIM.

Enfin un groupe de travail sera réuni d'ici septembre pour travailler sur le calage des chiffres.

Ensuite la commission de classement se réunira dans sa forme officielle, puis un Conseil Supérieur se réunira éventuellement de façon exceptionnelle.

Alors cette information peut être interprétée comme un bouclage du processus de concertation ?

Pour nous organisations syndicales signataires de la déclaration faite le 16 avril 2008, nous restons sur les décisions prises avec les négociations des niveaux des salaires forfaitaires tous les cinq ans afin de prendre en compte les déroulements de carrière possibles dans le système actuel. Il a été dit dans les réunions précédentes et cette dernière par le Président de la Commission de classement qui ne nous a pas encore fait parvenir son rapport ou par vous-même, qu'aucun marin ne perde le moindre centime dans la réforme future.





Cette réforme doit l'avoir l'aval des ministères du budget et des finances.

De même nous souhaitons une réflexion pour entrer les pensionnés dans le nouveau cadre. Faire coexister deux systèmes serait source de complication.

Nous vous demandons d'apporter un démenti auprès du journal "LE MARIN" de notre côté nous transmettons ce courrier.

Dans l'attente de connaître votre démarche sur ce dossier hyper dermique.

Nous vous prions d'agréer, Monsieur le Directeur, l'expression de nos salutations distinguées.


Pour la FNSM CGT Pour l'UFM CFDT


A. MERLET J. JOUAULT

P.J DECLARATION DU 16 AVRIL 2008 – DES DECISIONS ACTEES



DECLARATION COMMUNE EN FIN DE SEANCE DE LA CGT MARINS, DE L'UNION FEDERALE MARITIME CFDT ET DE L'UGICT CGT OFFICIERS

COMMISSION DE CLASSEMENT DU 16 AVRIL 2008


J'interviens au nom de la C.G.T. et de la C.F.D.T. Marins et Officiers. Nous vous rappelons et maintenons nos différentes interventions faites dans les groupes de travail ou de la précédente commission du 28 novembre 2007 ainsi que celles faites au Conseil Supérieur de l'ENIM du 4 décembre 2007.

Tout d'abord nous ne sommes pas opposés et plutôt favorables avec la structure de la grille qui a le mérite de simplifier et de rendre plus lisible le classement des navigants. Elle s'appuie sur les normes internationales et les niveaux français des brevets et des qualifications. L'environnement maritime évolue. Les formations requises sont nécessaires tant en matière de sécurité voire de sûreté, que tout ce qui touche le commercial qui impose des contraintes de plus en plus exigeantes à tout point de vue en ce qui concerne les navigants (santé, moral, réactivité, compétence vie).

Nous sommes attachés au système des salaires forfaitaires.

Nous pensons que l'ENIM a des particularités notamment en matière de solidarité et donc participe à l'attractivité du métier. Nous reprenons à notre compte l'appellation "le grand métier".

Cependant l'esprit de l'Article 42 de notre code des pensions doit retrouver toute sa place concernant la notion du salaire moyen de la fonction qui définit le salaire forfaitaire. A ce sujet nous invitons la Direction de l'ENIM, Armateurs de France à relire le rapport DUFOUR qui préconise un observatoire des salaires.

L'ENIM régime basé sur la solidarité quel que soit le secteur d'activité pêche, commerce, plaisance c'est la sécurité sociale des marins de la Marine Marchande. Alors pour nous il ne saurait y avoir plusieurs grilles selon les métiers ou activités.

Ici il nous a été répondu que personne ne doit y perdre. Nous avons un doute, car elle dépend du point du départ et d'arrivée, où est mis le curseur et surtout quand il est dit dans la même séance que cela doit se faire à coût constant.

Aussi nous voulons des exemples de déroulement de carrière.

Le code des pensions donne la possibilité de surclassement et jusqu'à à la 11ème d'avoir au moins 3 surclassements, c'est-à-dire la 14ème.





C'est le cas pour les fonctions de direction. Par exemple aux passages d'eau le Capitaine de la 12ème, il peut avoir la 14ème, d'autres secteurs sont concernés.

Où encore dans le remorquage des dispositions existent dans le collège PEX ou dans celui des officiers où les déroulements de carrière reposent sur des rôles collectifs pour ouvrir la possibilité d'obtenir de meilleurs classements catégoriels.

C'est aussi le cas au dragage entre la puissance propulsive y comprise celle embarquée de même sur les navires atypiques qui bénéficient de classements aménagés.

Il en va de même à la pêche à tous les niveaux hiérarchiques du Commandement à la maistrance ou dans certains cas elle est sous évaluée comme sur les thoniers à la pêche industrielle et voire aujourd'hui dans les autres métiers.

Au long cours les fonctions sont limitées, maistrance/Assistants et direction.

Certainement l'architecture du projet peut répondre aux interrogations de tous les navigants. Cela repose sur les chiffres de base en face des "lettres" des salaires forfaitaires qui doivent aller jusqu'à SF 5 qu'en même temps, les S.F. de fin de carrière sont en rapport avec les classements possibles de l'ancien système pour que personne n'y perde y compris pour les générations futures.

Nous vous rappelons que le système doit favoriser les carrières longues (surtout aujourd'hui nous manquons de navigants). En conséquence les niveaux A et B comme la C doivent pouvoir évoluer comme les autres fonctions en S.F. tous les 5 ans et non pas attendre 15 ans.

De même nous souhaitons avoir l'ancienneté dans la navigation autant que la fonction pour progresser dans la grille.

Enfin nous vous rappelons que c'est un sujet sensible. Les navigants sont très attentifs sur ce dossier. Ils sont prêts à se défendre. Par contre nous ne nous laisserons pas débordés et nous prendrons l'initiative si cela est nécessaire.

Alors nous n'avons peut-être pas de conseil à vous donner, faites un rapport d'étape, mais ne demandez pas un avis au Conseil Supérieur. Un passage en force c'est déclencher les hostilités.

Avant tout nous voulons tous les éléments en notre possession pour apporter nos avis après avoir consulté nos mandants.

Suite à notre déclaration en conclusion la Direction de l'ENIM propose : Cette commission est transformée en séance de travail. Au prochain Conseil Supérieur de l'ENIM un rapport d'étape sera présenté avec nos remarques débattues.

Une prochaine réunion de la commission se tiendra entre juin et septembre uniquement sur le calage de la grille des salaires forfaitaires de références les S.F.

Une commission plénière sera convoquée, puis il serait envisagé un conseil supérieur exceptionnel.

Le 16 avril 2008

J. JOUAULT





Des décisions actées

Des chiffres à caler

Le 15 avril une intersyndicale s'est faite autour de la C.F.D.T. et de la C.G.T. pour débattre des points d'achoppement communs à nos deux organisations syndicales afin de les rendre incontournables en présentant un front uni.

Cette déclaration présentée en commission de classement du lendemain et réitérée en conseil supérieur de l'ENIM du 23 avril 2008 a été bien sentie par les représentants de l'administration pour que le dossier puisse avancer.

Dans l'ordre il a été cité des décisions et de travailler sur les chiffres pour être conforme à celles-ci.

Le 5ème S.F. est acté sur la base d'un S.F. tous les 5 ans pour prendre de façon linéaire et se substituer au surclassement l'ancienneté dans la fonction.

Ce déroulement s'appliquera aux 8 niveaux.

Le changement de fonction tiendra compte d'une partie de cette ancienneté, ce point reste à débattre.

Le 5ème S.F. serait supérieur au 1er S.F. du niveau venant juste au dessus.

L'architecture de la grille semble adoptée par la quasi-totalité des membres du Conseil Supérieur de l'ENIM (sauf CGC).

Le code des pensions n'est pas touché sinon de prendre dans ces calculs la nouvelle grille identique à la pêche, au commerce comme à la plaisance.

Personne y compris pour l'avenir ne sera perdant au regard du déroulement de carrière possible dans le système actuel en passant dans le nouveau système, ce point précis a été réitéré et acté au Conseil Supérieur de l'ENIM du 23 avril 2009.

jeudi 3 juillet 2008

Ouest-france : S.M.N ; Navette vers Arz


François Vielfaure et Hughes Gros, de part et d'autre du Hervé de Portzmoguer, à quai provisoirement au port de pêche.
Ce week-end, c'est fête à bord du Hervé de Portzmoguer. La Société morbihannaise de navigation offre la traversée au prix insulaire : 4 € l'aller-retour, dans la limite des places disponibles.
La SMN a perdu l'appel d'offres du Département pour les liaisons maritimes vers les îles du Morbihan. Chassée par la porte, elle revient par la fenêtre. Vers Belle-Île au départ de Quiberon. Vers Groix, au départ de la gare maritime. « Depuis le 7 mai, avec le Béniguet, nous assurions des traversées sur réservation. Nous avons obtenu un contrat avec le Finistère pour une liaison vers Ouessant. Sur Groix, nous mettons en place une ligne régulière à partir de ce vendredi, explique Hughes Gros, le PDG de la société. Nous y avons affecté un catamaran de 350 places, le Hervé de Portzmoguer. Tous les jours, nous proposons deux départs de Lorient et deux retours de Groix, y compris avec le tarif insulaire. »



Récent, rapide et confortable, le Hervé de Portzmoguer assure la traversée en 35 minutes (dix de moins que le roulier d'Océane, le nouveau concessionnaire). Les tarifs s'alignent sur ceux de la concurrence, à 1 € de moins par aller-retour, et le passage gratuit pour les animaux domestiques, pas pour la girafe ou le veau... « Nous avons prévu deux départs le matin, intercalés avec ceux d'Océane, précise François Vielfaure, le directeur d'armement. Notre catamaran partira à 8 h 45 et 11 h tous les jours jusqu'au 31 août. Les retours de Groix se feront à 9 h 35 et 18 h 10. Il y aura aussi certains jours un départ lorientais à 19 h 15 et un retour groisillon à 20 h 05. Du 1er au 14 septembre, nous assurerons une seule rotation. Si tout va bien, nous prolongerons la ligne jusqu'en octobre... »

Douze marins recrutés

La SMN a recruté trois équipages pour ses deux liaisons de Groix et Belle-Île, soit une douzaine de marins, plus quatre commerciaux. Pour Groix, elle se retrouve en forte concurrence : il y a le service public, assuré par Océane, le Bateau Taxi au départ de Keroman, et la Compagnie des Îles aux départs de Doélan et Port-Louis (mais cette dernière compagnie est une filiale de la SMN).

Pour utiliser la gare maritime, la SMN a dû négocier. Avec le Conseil général, qui gère le ponton de la gare maritime. Avec Océane, qui occupe les bâtiments. « Nous n'avons pas à nous plaindre d'Océane, qui a été très correcte dans cette négociation, commente M. Vielfaure. On a un peu plus de mal avec le Département, parce que nous ne sommes pas d'accord sur la répartition des compétences. Notre départ de 8 h 45 n'est pas encore validé, mais nous avons demandé un recours gracieux. Ceci dit, la situation est complexe, et la clarification demande du temps, c'est normal. »

Pour marquer son grand retour, la SMN offre un week-end à prix cadeau à tous ses passagers : 4 € l'aller-retour, le tarif subventionné réservé aux îliens. « C'est une promotion exceptionnelle, dit Hughes Gros. Nous n'avons pas pu assurer de commercialisation avant la saison, faute d'horaires garantis. Je crois que les Groisillons sont très contents que nous soyons là : on leur apporte de nouveaux clients, on leur offre des rotations supplémentaires, tout le monde y gagne. »

Yann LUKAS.

Pratique. Samedi 5 et dimanche 6, traversées à prix unique (4 € l'aller-retour). Réservations possibles sur le 0 820 056 000 ou sur le net, en cochant la case enfant moins de 4 ans, quel que soit votre âge www.smn-navigation.fr. Offre limitée au nombre de places disponibles à bord.

Ouest-France




Navette vers Arz : ça chagrine dur les Ildarais
Hier matin, les passagers pour l'île d'Arz ont embarqué au parc du Golfe pour la première fois. La traverséene s'effectue plus depuis le port de Conleau jusqu'au 31 août. Hier matin, les passagers pour l'île d'Arz ont embarqué au parc du Golfe pour la première fois. La traverséene s'effectue plus depuis le port de Conleau jusqu'au 31 août.
Vie maritime. Depuis hier, l'embarcation pour l'île d'Arz se fait au port de commerce.Les Ildarais crient au loup. Une pétition circule.
Nouvelle saison estivale, nouvelle manière de rejoindre les îles du Golfe du Morbihan. Les passagers souhaitant se rendre sur l'île d'Arz embarquent depuis hier et jusqu'au 31 août au parc du Golfe (en face du Chorus), et non plus au port de Conleau. Et en fin de semaine, ils réserveront leur billet dans une gare maritime fraîchement construite au même endroit. Mais le plaisir des touristes ne fait pas forcément celui des Ildarais.

La colère monte sur l'île d'Arz. Plus de 80 personnes, toutes générations confondues, ont assisté à la réunion extraordinaire de l'association des usagers des transports maritimes et terrestres de l'île d'Arz qui s'est tenue lundi 30 juin sur le thème des conséquences de la suppression de l'escale de Conleau.

« Nous avions réalisé en juin 2005 une enquête auprès de la population, indique Pascal Frappier, porte-parole de l'association. 90 % des Iliens interrogés étaient opposés à un embarquement au Pont Vert. Trois dossiers portant sur les horaires, les conditions tarifaires et le Pont Vert ont été constitués et présentés au conseil général, à la préfecture et à la mairie de Vannes. On nous a écoutés, mais les attentes des Ildarais n'ont pas été prises en considération ».

Coup de gueule des Ildarais : « on se moque de nous », dit un usager, « il faut maintenant montrer notre mécontentement et anticiper ». Sujets de discordes : le temps de trajet qui a augmenté (35 à 40 minutes), la crainte de saturation du parking au Pont Vert, le reflux massif des usagers sur Barrarach, le risque d'escamotage de l'escale de Barrarach si le bateau est complet au départ du Pont Vert, le refus de la Compagnie du Golfe de prévoir un embarquement prioritaire pour les détenteurs de carte d'abonnement. Sur l'embarcadère du parc du Golfe, un matelot réparateur du Tadorne, effectuant les traversées vers l'île d'Arz, a son explication : « Sur l'île d'Arz, il se dit que le lieu d'embarcation a changé pour faire plaisir à l'Association des amis de Conleau qui se plaignait que les places de parking étaient toutes prises par les touristes. »

Les touristes sont « zen »

Déjà, une pétition circule, intitulée « Halte à l'exécution programmée de l'île d'Arz. » Elle réclame entre autres le maintien de l'escale de Conleau toute l'année pour les insulaires et prestataires, et la mise à disposition d'un stationnement réservé gratuit pour les Ildarais.

Pour les touristes présents sur les lieux hier, le changement est passé inaperçu. Un groupe d'une quarantaine de personnes venu d'Isère en voyage organisé fait la queue pour embarquer. « On suit, on ne s'occupe de rien, et c'est drôlement bien, » rigole une passagère au moment d'embarquer sur le Tadorne. Xavier Clery, responsable de la compagnie du Golfe, qui exploite la ligne vers l'île d'Arz, n'a vu qu' « une ou deux personnes induites en erreur par l'office du tourisme dans la matinée. L'information va circuler progressivement dans les semaines à venir », estime-t-il.

Ce nouveau lieu d'embarcation paraît plus accessible pour les touristes du centre-ville, notamment grâce à un système de bus gratuit mis en place depuis la place Gambetta. Mais Xavier Clery pointe quelques inconvénients. « Les fonds sont moins importants ici qu'à Conleau. Et le chenal n'est pas éclairé la nuit. Alors les jours de mauvais temps, il sera plus difficile à suivre ».

La nouvelle gare maritime devait entrer en service hier. Mais si le nouveau bâtiment, tout noir, paraissait prêt extérieurement, les mains s'attelaient encore au montage des meubles à l'intérieur. « L'ouverture est en fait prévue vendredi, » indique Xavier Clery.

Xavier THIERRY

avec Carole de THY

sur l'île d'Arz.
Ouest-France