mardi 28 octobre 2008
Le Plan emploi présidentiel n'est pas à la hauteur
Le Président de la République vient de s'exprimer sur les mesures emploi.
Il présente cette intervention comme la 3ème étape de son plan anti-crise.
Contrairement aux deux autres étapes, - mesures prises en faveur du système
bancaire et relance de l'investissement - les mesures pour l'emploi ne font
l'objet d'aucun chiffrage en euros et ne sont pas à la hauteur des enjeux.
- La réhabilitation des emplois aidés constitue certes une bonne
nouvelle mais aussi une reconnaissance par le gouvernement de son erreur de
les avoir réduits.
- La généralisation du travail le dimanche et l'élargissement de
l'utilisation des CDD suscitent l'opposition de la CFDT. Le développement
de la précarité est contradictoire avec la sécurisation des parcours que
prétend promouvoir le Président de la République.
- Par ailleurs, si des mesures comme le Contrat de Transition
Professionnelle (CTP) doivent se développer pour amortir le choc de la
crise, elles doivent s'adresser à l'ensemble des salariés, victimes de
cette crise.
Former les salariés non qualifiés, mieux accompagner les demandeurs
d'emploi, anticiper pour que les entreprises ne se « débarrassent » pas des
seniors ? sont des revendications de longue date de la CFDT.
Les partenaires sociaux ont pris leur responsabilité en ouvrant des
négociations sur tous ces sujets et des calendriers sont fixés pour aboutir
au 31 décembre. Ils n'ont pas besoin de réunion avec le gouvernement pour
leur rappeler les enjeux et le calendrier qu'ils ont eux-mêmes définis.
Enfin la CFDT ne peut accepter que les chômeurs fassent l'objet d'une
stigmatisation en laissant entendre que la fraude est une des raisons d'un
haut niveau de chômage.
samedi 25 octobre 2008
Il attend toujours le nouveau port de commerce :
Il attend toujours le nouveau port de commerce
Vie maritime. Patron de TMC, Hubert O'Neill est inquiet. Le cargo qu'il fait construire aurades difficultés si les quais du nouveau port de commerce ne sont pas réalisés d'ici un an.
En cette période de morosité, je dois être un chef d'entreprise qui se démarque car, en effet, TMC se porte bien avec un résultat financier croissant de 13,5 % et un trafic en augmentation de 80 000 tonnes par an transportées principalement depuis les ports de Vannes et Lorient vers Belle-Ile et Groix.
C'est la même situation pour notre filiale sénégalaise qui travaille entre Dakar et Zinginchor, en Casamance : là-bas, nous avons investi dans deux caboteurs neufs et nous allons en remplacer un par un plus grand de 1 000 tonnes, acheté d'occasion en Norvège.
Mais notre grand chantier est actuellement la construction d'un nouveau bateau, Guedel 3, identique au Taillefer 3 réalisé en 2004. Ce sera un cargo neuf de 600 tonnes dont les travaux ont démarré en septembre au chantier Merré à Nort-sur-Erdre, en Loire-Atlantique. C'est un investissement de 3,5 millions d'euros contre 2,5 millions pour Taillefer 3 voici quatre ans. Il sera opérationnel en novembre 2009 pour remplacer Guedel 2 qui sera affecté à la liaison Les Sables-d'Olonne-Ile d'Yeu.
Deux caboteurs de même taille dans le port de commerce de Vannes, cela ne va pas poser un problème pour l'accostage ?
En effet, il va manquer 30 mètres de quais pour charger les marchandises. Cela fait un an que j'ai alerté le Conseil général, gestionnaire du port de commerce, et la Ville de Vannes, maître d'ouvrage du projet du transfert de ce port en amont vers la gare maritime, que TMC allait connaître des difficultés si de nouveaux quais n'étaient pas réalisés bien avant la construction du tunnel de Kerino. Il nous reste une année pour ne pas arriver à cette situation, mais je suis inquiet.
Vous semblez ne pas vraiment croire à ce projet de transfert ?
Cela fait dix ans que j'entends parler du tunnel de Kerino et du transfert du port de commerce, et je ne vois rien venir. Dans de telles conditions, je commence à ne plus y croire. D'autant plus que les coûts ont augmenté pendant ce temps. En cette période de récession, il faudra trouver un financement pour un projet de tunnel évalué à plus de 25 millions d'euros. Sans compter que plus on attend, plus les normes de sécurité deviennent draconiennes pour un tel ouvrage. Tant et si bien que tous les véhicules ne pourront pas y transiter et l'on sera alors contraint de garder le pont en fonction.
D'autant plus que je constate (et je suis installé aux premières loges) que celui-ci semble ne plus connaître de panne avec une meilleure gestion depuis ces dernières années et que sa fermeture à la circulation routière ne gêne finalement qu'aux heures de pointe et durant l'été.
Dans de telles conditions, le port de Vannes reste-t-il pour vous le bon site pour approvisionner les îles ?
De Vannes ou de Lorient, le temps de navigation reste le même (trois heures) pour Belle-Ile. Le port de Vannes est intéressant car il est situé en ville, à proximité des entreprises du bâtiment, agricoles et de services qui constituent les domaines pour lesquels nous transportons le plus de marchandises. Il faut toutefois nous adapter aux horaires des marées pour accéder à nos quais.
La vraie difficulté est la concurrence déloyale qui est pratiquée par le service public. Le récent changement de prestataire n'a rien modifié vers Groix, Belle-Ile, Houat et Hoedic, malgré les promesses du Conseil général responsable de ces liaisons : des matériaux de construction continuent de passer dans des camions frigorifiques à des tarifs inférieurs aux nôtres car ils sont soutenus par la collectivité départementale. La concurrence est donc faussée mais nous continuons de lutter.
Malgré également le récent arrêté du nouveau maire du Palais qui interdit au Guedel d'accoster car le déchargement de sa cargaison engendrerait un trafic de poids lourds traversant la ville. Or, ce trafic existe déjà avec les camions descendant des navires de Véolia. Là encore, il y a deux poids deux mesures pour protéger le service public.
Recueilli par
Patrick CERTAIN.
vendredi 24 octobre 2008
Crise financière : la CFDT interpelle le gouvernement et le patronat
Déclaration du Conseil national
Crise financière : la CFDT interpelle le gouvernement et le patronat
Les salariés sont déstabilisés par la crise et inquiets de ses conséquences pour leur emploi, leur pouvoir d’achat, leur protection sociale.
Cette crise qui secoue le secteur bancaire et financier mondial, est d’abord celle du capitalisme financier. Celui-ci a imposé ses règles à l’ensemble de l’économie, en exigeant des rentabilités à deux chiffres alors que la croissance mondiale était de l’ordre de 5% en moyenne. Tout un système s’est mis en place pour soutenir cette logique : nouvelles normes comptables évaluant l’entreprise à la valeur du marché, agences de notation centrées sur les seuls critères financiers, gouvernance d’entreprise centrée sur les objectifs des actionnaires excluant les autres parties prenantes (salariés, consommateurs) ainsi que les questions environnementales. Cette recherche de profit maximum pour l’actionnaire a modifié les relations sociales et a renforcé l’individualisation des droits sociaux (salaires, temps de travail...).
La libéralisation complète des mouvements de capitaux, au nom de « l’autorégulation » du marché, la recherche du profit à court terme, l’aveuglement des autorités et des agences de notation financière sont autant de causes qui relèvent bien plus de responsabilités structurelles du « système », que de responsabilités individuelles. La création de richesses n’a pas bénéficié à tous, de nouvelles inégalités se sont créées entre les pays et en leur sein.
Lors de son congrès de Grenoble en 2006, la CFDT a souligné « le poids croissant de la capitalisation boursière et de l’internationalisation financière [...]. Cette financiarisation de l’entreprise déplace sa fonction dans la mesure où, pour l’actionnaire, la priorité donnée au profit et à la rentabilité à court terme ignore l’activité de l’entreprise, sa finalité et son devenir. Cette situation se caractérise principalement par une compression du coût du travail et du pouvoir d’achat ». La crise d’aujourd’hui confirme cette analyse. Les conséquences de cette logique financière sur l’emploi et sur la situation de nombreux salariés sont intolérables.
Cette crise a provoqué la réaction des autorités politiques. Au niveau européen, sous l’impulsion de la présidence française, le politique a commencé à reprendre le pas sur le financier. La CFDT s’en félicite. Cela n’exonère en rien les gouvernements de leur responsabilité quant à la dérive financière dont la crise est le résultat.
Des réponses doivent être apportées pour favoriser une croissance durable.
La CFDT attend du gouvernement qu’il déploie la même énergie pour traiter les questions économiques et sociales qu’il ne l’a fait pour sauver le système financier.
En effet le ralentissement économique déjà présent depuis plusieurs mois se poursuit et amplifie les difficultés des entreprises : plans sociaux, licenciements, fins de missions d’intérim, conséquences sur les sous-traitants.
Alors que la France et toutes les économies occidentales entrent en récession, des actions doivent être engagées à plusieurs niveaux.
- Au niveau européen et international
Au-delà des engagements pris lors de la réunion du 12 octobre de l’Euro-groupe et par le Conseil européen du 15 octobre, la CFDT entend voir se concrétiser rapidement :
- une harmonisation des réglementations bancaires et financières, un meilleur contrôle des agences de notation financière et la création d’une instance de supervision du système financier européen,
- des mesures d’harmonisation de la fiscalité des entreprises dans l’Union européenne qui intègrent également des changements profonds quant aux paradis fiscaux et au dumping fiscal intra-européen,
- l’accélération de l’intégration européenne pour soutenir la croissance par un plan de relance budgétaire de niveau européen pour investir dans la recherche, l’innovation, l’université et la formation, les transports durables.
Le terrain des échanges économiques est mondial. Des espaces de définition des politiques et de régulation économique et sociale doivent être construits à cette échelle. La CFDT se prononce pour que l’Europe porte fortement les exigences :
- d’une refonte des normes comptables internationales qui prenne en compte la nécessité d’un fonctionnement économique échappant aux seules politiques de court terme,
- d’une réforme du système bancaire et financier international et de ses institutions de régulation et de supervision (FMI, Banque mondiale...) répondant aux enjeux de la mondialisation d’aujourd’hui.
Cette crise mondiale majeure met en évidence qu’une croissance durable doit intégrer les trois dimensions économique, sociale et environnementale.
La mobilisation de l’ensemble des acteurs favorables à la construction d’outils de régulation au service d’une économie plus juste est indispensable. La CFDT y contribuera tant au plan national qu’au sein des organisations syndicales internationales – CES, CSI – dont elle est membre.
Au niveau national
Le rôle des partenaires sociaux et la place accordée au dialogue social doivent être renforcés. C’est l’unique moyen de faire valoir les intérêts des salariés face à la logique financière ;
- L’investissement dans l’élévation des qualifications des salariés, dans la recherche et l’innovation, est une des conditions essentielles pour positionner l’économie française sur des créneaux répondant à la demande mondiale. Les entreprises doivent réorienter leur stratégie dans ce sens plutôt que de tout miser sur la baisse du coût du travail comme elles le font depuis vingt ans.
- La CFDT a la volonté que les trois négociations – GPEC, formation professionnelle et assurance chômage – apportent des réponses concrètes en matière de sécurisation des parcours professionnels ; elle attend du patronat qu’il assume sa responsabilité en participant à la construction de ces réponses.
- La CFDT attend des entreprises qu’elles s’engagent à renverser la prépondérance croissante de l’individualisation des salaires et à réduire les écarts salariaux.
Les réformes structurelles ne peuvent être acceptées que si elles sont équitables et si les citoyens en perçoivent l’efficacité.
- La politique fiscale doit être révisée pour la rendre plus redistributive. Dans l’immédiat, la CFDT demande :
- la suppression du bouclier fiscal, mesure qui avantage principalement les plus riches de nos concitoyens ;
- une révision des exonérations de cotisations sociales sur les heures supplémentaires pour en finir avec leurs effets négatifs sur l’emploi. ;
- un redéploiement des exonérations générales de cotisations sociales en faveur de l’emploi, notamment des seniors et des jeunes, et en direction de la recherche et de l’innovation.
- Le budget de l’Etat doit être revu et prioritairement orienté vers les secteurs déterminants pour le dynamisme de notre économie : emploi, logement, politique de la ville, développement durable.
- Les missions de l’Etat doivent être redéfinies en intégrant son rôle de régulation de l’économie, ce qui s’oppose à une diminution comptable du nombre de fonctionnaires.
Le Conseil national appelle les organisations CFDT à faire connaître ces propositions et à se mobiliser avec les salariés et les retraités confrontés aux conséquences de la crise.
Cette mobilisation pour le respect des salariés prend toute sa place dans la campagne prud’hommes sur le pouvoir d’achat, la sécurisation des parcours professionnels et les conditions de travail.
mercredi 22 octobre 2008
mardi 21 octobre 2008
La Recouvrance s’est échouée près de Belle-Ile :
Dernière minute Brest
07:04 - mardi 21 octobre 2008
La Recouvrance s’est échouée près de Belle-Ile
La goélette brestoise La Recouvrance s’est échouée cette nuit, dans les parages de Belle-Ile. Le voilier était au mouillage et a chassé sur son ancre. Les dix-sept personnes qui étaient à bord – douze passagers et cinq membres d’équipage -, ont pu quitter le navire par leurs propres moyens. Ils ont trouvé refuge sur l’île de Hoédic où ils ont été hébergés par la municipalité.
Deux canots de la SNSM se sont rendus sur zone et vont tenter de sortir la goélette de sa mauvaise position.
La goélette brestoise La Recouvrance s’est échouée cette nuit, dans les parages de Belle-Ile. Le voilier était au mouillage et a chassé sur son ancre. Les dix-sept personnes qui étaient à bord – douze passagers et cinq membres d’équipage -, ont pu quitter le navire par leurs propres moyens. Ils ont trouvé refuge sur l’île de Hoédic où ils ont été hébergés par la municipalité.
Deux canots de la SNSM se sont rendus sur zone et vont tenter de sortir la goélette de sa mauvaise position.
samedi 18 octobre 2008
!!347 m de long, largeur de 45.2 m, tirant d'eau 15.5 mètres...
Le CMA CGM Vela au retour d'essais en mer en Corée crédits : CMA CGM |
On notera que CMA CGM attend également, à partir de la fin 2009, l'entrée en service d'une première unité de 13.000 EVP (Equivalent Vingt Pieds, taille standard du conteneur). Long de 360 mètres, le CMA CGM Christophe Colomb doit être suivi de 7 mastodontes de la même taille : Les Marco Polo, Vasco de Gama, Amerigo Vespucci, Corte Real, La Pérouse, Magellan et Zheng.
Le service French Asia Line (© : CMA CGM)
jeudi 16 octobre 2008
Communiqué de presse :
Déclaration de Laurence Laigo, Secrétaire nationale
Travail du dimanche
Ni généraliser, ni banaliser
Les ministres de la Consommation et du Travail ont relancé
une nouvelle fois l'idée d'assouplir la loi sur l'ouverture
des magasins le dimanche. Ces déclarations ont jeté le
trouble parmi des millions de salariés qui peuvent
s'estimer concernés par le travail du dimanche.
On peut d'étonner que le gouvernement reprenne cette
question à un moment où la crise que nous traversons
demande des réponses d'une autre dimension. Cette mesure
sera sans effets sur la consommation ou l'activité
économique au moment où les ménages sont confrontés à la
baisse du pouvoir d'achat et les entreprises au
ralentissement de la croissance. D'autre part, une mesure
d'assouplissement général du travail le dimanche aura de
graves conséquences en termes d'emploi notamment dans le
secteur du petit commerce
Avec sa Fédération des Services, la confédération CFDT
réaffirme que le travail du dimanche ne doit être ni
généralisé, ni banalisé. Il doit être encadré par le
dialogue social.
Il doit faire l'objet en premier lieu de négociations au
niveau des branches professionnelles pour définir des
règles du jeu communes et les contreparties apportées aux
salariés notamment en termes de rémunérations mais aussi de
repos compensateurs afin de préserver la qualité de vie des
salariés concernés.
Les dérogations au niveau local doivent faire l'objet d'un
large débat dans le cadre du dialogue au niveau
territorial pour en évaluer l'opportunité, le périmètre et
ses conséquences sur l'emploi.
mercredi 15 octobre 2008
négociations entre l’Etat et les partenaires sociaux sur le 1 % logement:
et les partenaires sociaux sur le 1 % logement
Les négociations qui ont eu lieu entre l’Etat et les partenaires sociaux sur le 1% logement depuis le 13 juin et qui se sont achevées le 9 octobre au soir, ont pris en partie en compte les orientations du Protocole national interprofessionnel signé le 17 septembre par l’ensemble des partenaires sociaux gestionnaires du 1% logement. Elles ont aussi permis, malgré le prélèvement de l’Etat qui reste important, de constater des convergences sur des grands objectifs pour les trois prochaines années. Ces objectifs ont été déclinés sous forme d’un relevé de décisions le 9 octobre :
- produire plus de logements économiquement accessibles, notamment pour les salariés des entreprises privées ;
- faciliter l’accès ou le maintien dans leur logement des ménages présentant des caractéristiques socio-économiques qui risquent de les exclure ;
- intensifier la lutte contre l’habitat indigne et le renouvellement urbain, y compris dans les quartiers anciens ;
- amplifier le développement d’une accession populaire à la propriété sécurisée.
Ces objectifs impliquent une approche réellement paritaire de la gouvernance du 1% afin de clarifier le rôle de chacun des acteurs du 1% logement et nécessitent de renforcer le pilotage et le suivi des actions qui seront engagées afin de répondre aux enjeux actuels :
Produire plus de logements économiquement accessibles notamment pour les salariés des entreprises privées.
- Le 1% logement accroîtra son effort en faveur du développement du parc des organismes de logement social en portant son aide globale de 225 M€ à 300 M€ par an.
- Le 1% mobilisera une enveloppe minimum de 300 M€ pour financer la réalisation de 10 000 logements locatifs supplémentaires par an pendant 3 ans.
Dès 2008, une partie de ces moyens sera mobilisée pour répondre à hauteur de
5 000 logements à la demande du président de la République que soient achetés 30 000 logements en vente en l’état futur d’achèvement.
- Le 1% mobilisera au moins 100 M€ pour le développement d’une offre locative sociale privée. Ces 2 000 logements seront réalisés par des investisseurs privés qui bénéficieront d’une garantie de rachat par un bailleur social.
- L’Etat accordera pour ces 17 000 logements (10 000 + 5 000 + 2 000) un contingent spécifique de 10 000 PLS (prêt locatif social) par an, ce qui représente un accompagnement exceptionnel de l’Etat à hauteur de 1,050 milliards d’€ obtenus par une exonération de la taxe foncière sur les propriétés bâties sur 15 ans et par l’octroi de la TVA à 5,5 % en lieu et place des 19,6 %.
- L’Etat poursuivra son soutien à l’action de la Foncière qui privilégiera les zones les plus tendues (en déficit de logements). Le ministre propose que la durée de détention des logements soit portée à 25 ans au lieu de 15 ans actuellement.
Faciliter l’accès au logement et au maintien dans leur logement des ménages présentant des caractéristiques socio-économiques qui risquent de les exclure.
- Le ministre confirme son souhait qu’un dispositif de garantie mutualisée des risques locatifs (GRL), géré par les partenaires sociaux soit effectif d’ici la fin 2008.
- Le 1% mobilisera le quart de ses droits de réservation pour le logement des salariés de droit privé déclarés prioritaires par les commissions de médiation (Droit au logement opposable).
Intensifier la lutte contre l’habitat indigne et le renouvellement urbain, y compris dans les quartiers anciens.
- Le 1% acquerra en zones tendues (déficit de logements) entre 2 000 et 4 000 logements indignes sur trois ans. Ces logements pourront bénéficier d’une enveloppe de l’ANAH (Agence nationale de l’amélioration de l’habitat).
- Le 1% portera sa participation au renouvellement urbain de 450 à 770 M€ par an. Il bénéficiera d’un contingent de réservations de 10% des logements acquis ou réhabilités pris sur le contingent préfectoral.
- Le 1% contribuera également au budget de l’ANAH à hauteur de 480 M€ par an au titre de l’amélioration du parc privé. Il bénéficiera de droits de réservation de
5 000 logements.
L’Etat associera les partenaires sociaux à la gouvernance et au fonctionnement de l’Agence ; un conseil d’évaluation et de suivi des engagements sera positionné auprès du Conseil d’administration à l’instar de ce qui existe à l’Agence nationale de rénovation urbaine. Ce conseil sera présidé par un représentant des partenaires sociaux. En outre, les partenaires sociaux disposeront de 2 postes au Conseil d’administration de l’Agence.
- Le 1% contribuera au programme national de requalification des quartiers anciens dégradés à hauteur de 50 M€ par an. Il bénéficiera de contreparties à négocier.
Amplifier le développement d’une accession populaire à la propriété sécurisée.
- Le 1% financera par emprunt sur les deux prochaines années 30 000 Pass-Foncier qui bénéficient d’une TVA à 5,5 % et d’un prêt à taux zéro. Un financement sur les ressources du livret A sera étudié.
- Le 1% poursuivra son effort en prêt accession à hauteur de 300 M€ par an.
Echéances :
Le ministre est prêt à présenter ces orientations au parlement dans le cadre de la loi « de mobilisation pour le logement et la lutte contre l’exclusion » dès le 14 octobre, les partenaires sociaux les soumettront à leurs instances respectives et au prochain conseil d’administration de l’UESL (Union d’économie sociale pour le logement) le 23 octobre 2008.
Positionnement CFDT :
En dépit du prélèvement de l’Etat qui reste important et que nous continuons de dénoncer, les propositions et les contreparties issues de la discussion permettent de maintenir en grande partie les objectifs du Protocole national interprofessionnel (sous réserve tout de même d’un emprunt). Les outils du 1% logement sont ainsi préservés dans une période où la crise du logement s’intensifie. En fait, « l’apport financier du 1% logement » (ou le prélèvement) vient compenser un désengagement partiel de l’Etat en matière de logement (- 7 % sur le budget logement 2009).
Projection sur les 3 prochaines années :
Prélèvement de l’Etat | Contreparties |
|
|
TOTAL 850 M€ au lieu des 1,050 Mrds € initialement exigés | Valorisation en logements 250 M€ ANRU 100 M€ ANAH Quartiers anciens : reste à déterminer Aide fiscale 1.050 Mrds Accès aux ressources du Livret A : non évalué |
mercredi 8 octobre 2008
La Crise ... :
(CercleFinance.com) - Véolia voit son cours divisé par 3 à 21,40E en l'espace de 10 mois:
parti de 66E en décembre 2007, le voici revenu sous les 22E pour la 1ère fois depuis la mi-août 2004.
En-dessous de 21E, le titre retrouverait du soutien au niveau des 20E (ex zénith de mai et octobre 2003.
En cas de rebond, le 1er objectif sera le comblement du 'gap' des 24,80E puis le retracement des 28,6E (ex-seuil de rupture du début du mois d'octobre).
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Veolia Environnement est le n° 1 mondial des prestations de services à l'environnement. Le CA par activité se répartit comme suit :
vendredi 3 octobre 2008
Proposition GASPE septembre 2008 :
Proposition GASPE septembre 2008
Depuis l’extension des Conventions Collectives, la CFDT demande avec insistance :
- La mise en conformité de la grille des salaires du GASPE.
- La levée des exclusions du Décret d’application relatif à l’extension des Conventions.
- L’élargissement des Conventions Collectives GASPE au secteur privé.
- La clarification de l’allocation de la prime d’ancienneté.
- L’extension des grilles salariales depuis celle de 2005.
- Le salaire minima du matelot au taux horaire du SMIC terrestre.
Sous la pression constante de la CFDT, les Armateurs du secteur public des Passages d’Eau se sont dernièrement réunis à Bordeaux en Assemblée Générale du GASPE, afin d’étudier nos revendications.
Les Armateurs du secteur privé (ou semi-privé) se mobilisent pour contrer l’action de la CFDT en interpellant les ministères, Armateurs de France et en déstabilisant de l’intérieur la structure du GASPE. Ces Armateurs mettent tout en œuvre pour s’opposer aux orientations de la CFDT, même la désinformation ( lire l’interview de Thierry ARNAL dans Le Marin) ce qui confirme que nous sommes sur la bonne voie et conforte notre détermination.
Suite à l’Assemblée Générale de Bordeaux, le GASPE propose à l’étude de la CFDT la grille suivante.
Fonctions | SB + 40% IN | Taux horaire | Heure Supplémentaire | 60% IN | Prime Fin d'Année |
Cap et Chef 15° | 2456,04 | 16,19 | 20,24 | 262,08 | 1303,52 |
Cap et Chef 12° | 2141,42 | 14,12 | 17,65 | 262,08 | 1303,52 |
Maîtres Pont &Machine | 1530,14 | 10,09 | 12,61 | 262,08 | 1147,2 |
OM & Timoniers | 1406,91 | 9,28 | 11,6 | 262,08 | 1042,61 |
Mat Qua & graisseurs | 1352,58 | 8,92 | 11,15 | 262,08 | 956,36 |
Matelots | 1321,05 | 8,71 | 10,89 | 262,08 | 869,03 |
IN Journalière | 14,56 | 40% IN= 174,72 | 60% IN= 262,08 |
IN Mission | 16,44 | ||
Frais Divers | 11,37 | ||
Logement | 11,37 |
ANALYSE et POSITIONS de la CFDT
è La CFDT n’a pas signé la grille de 2008, celle-ci est enfin à un début de réponse à nos attentes sur la reconnaissance du taux horaire du SMIC terrestre et de la législation en vigueur.
è Les Matelots, Matelots qualifiés et Graisseurs ont une augmentation de 60,72, c’est très bien, reste à ajuster les écarts avec les autres fonctions.
è La prime de fin d’année doit suivre l’évolution de l’augmentation
è La CFDT reste opposée à un salaire de base composé d’un pourcentage d’Indemnité de Nourriture.
è La CFDT a d’autres propositions d’adaptation, qu’elle énoncera lors de la réunion prévue entre le GASPE et les Organisations syndicales pour fin octobre, début novembre.
Dans l’attente de vos commentaires.
Pour diffusion et affichage S.V.P.
mercredi 1 octobre 2008
Comm de Presse CFDT :
Communiqué de presse n° 61 du 30 septembre 2008
Déclaration d’Annie Thomas, secrétaire nationale
Chiffres du chômage
Le résultat d’une politique à contre-emploi
41300 demandeurs d’emploi de plus en août, c’est une très mauvaise nouvelle pour les salariés concernés et pour la CFDT.
La crise financière internationale invoquée par le gouvernement a bon dos. Elle ne peut raisonnablement expliquer les chiffres de fin août rendus publics hier soir.
Le Gouvernement a refusé de reconnaître les signes avant-coureur annonçant une remontée du chômage. La croissance baissait dès le 2e trimestre ; le chômage au sens du BIT, calculé par l’enquête Emploi de l’Insee, montrait un palier pour la première fois, après deux ans de baisse ininterrompue ; l’intérim accusait une chute brutale.
La CFDT voit plutôt dans ce mauvais chiffre le résultat d’une politique qui a sacrifié l’emploi en favorisant les heures supplémentaires défiscalisées et en s’attaquant de façon dogmatique à la réduction du temps de travail. Avec le « travailler plus pour gagner plus », les heures supplémentaires se développent en lieu et place des contrats d’intérim et des CDD. Elles créent des demandeurs d’emploi supplémentaires.
De plus, alors que le prix des matières premières et de l’énergie a augmenté, aucune mesure consistante n’a été prise en faveur du pouvoir d’achat. Celui-ci, en berne, pèse sur la consommation et au final, sur la croissance et la création d’emploi.