jeudi 18 novembre 2010

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Attendez un peu avant le malaise cardiaque, rien est encore en place à bord des navires, mais effectivement le matériel neuf vient d être réceptionné, livré.

dimanche 14 novembre 2010

Remaniement ministériel


Remaniement ministériel / Déclaration de Martine Aubry
Parti Socialiste - 14/11/2010 21:15:31
Mesdames, Messieurs,
Les Français attendaient avec impatience un changement de politique. Comme ils l'ont dit avec force lors de la mobilisation sur les retraites, ils veulent une France plus juste et plus solidaire, alors que les difficultés sociales s'accumulent. Ils demandent une politique économique et sociale efficace pour sortir de la crise et pour retrouver le chemin de la croissance et de l'emploi.
Ce soir, c'est clair : ils n'ont pas été entendus. Le Président a reconduit le même Premier ministre pour mener la même politique.
M. SARKOZY a annoncé ce remaniement, il y a six mois. Depuis, les ministres ont été plus intéressés à l'avenir de leurs postes qu'à l'avenir des Français. Je fais ce soir le même constat que les Français : tout ça pour ça ! Plus que jamais, nos concitoyens le savent : le vrai changement aura lieu par leur vote, en 2012.
Les Français ont plébiscité la justice et la solidarité pendant le conflit des retraites, en s'élevant contre cette réforme injuste et inefficace. Ils demandaient à être entendus. M. Sarkozy choisit aujourd'hui de reconduire M. Fillon, qui n'a cessé d'expliquer que les Français n'avaient rien compris, de traiter les jeunes avec mépris et condescendance, et de fermer la porte des négociations. La confirmation de M. Fillon comme Premier ministre, c'est une fin de non recevoir adressée aux Français, c'est le choix de continuer à gouverner contre eux.
La reconduction de M. Fillon, c'est aussi le refus de changer de cap économique et social. François Fillon, défend, dans le budget 2011, la pire cure d'austérité que notre pays a connue depuis 30 ans : arrêt du plan de relance, attaques tous azimuts contre le pouvoir d'achat, contre le logement social, suppression par dizaines de milliers de postes de professeurs, d'infirmières, de policiers et de gendarmes, abandon du développement durable. Tout cela avec le maintien d'une politique et d'une fiscalité favorables aux revenus financiers, et défavorables aux salariés et aux retraités, à la production, à l'innovation, aux PME.
Le remaniement aurait également du être moral et démocratique : il est clanique. Le départ de Monsieur Woerth apparaît comme l'aveu tardif d'un conflit entre intérêt général et intérêt particulier. Pour le reste, c'est le renforcement de la mainmise de l'UMP-RPR sur tous les leviers du pouvoir. Finalement, ce n'est pas un remaniement, c'est un arrangement : ce n'est pas un remaniement au service des Français, c'est un arrangement au sein de l'UMP. Exit l'ouverture, exit le Centre, c'est un repli de la droite dure sur le noyau dur de l'UMP.
*
Quant à lui,le Parti socialiste continuera avec force et sérieux, à s'opposer et à proposer pour construire l'autre France qu'espèrent les Français. Nous serons au rendez-vous du vrai changement en 2012.

jeudi 11 novembre 2010

Nigéria : Libération des trois marins du Bourbon Alexandre

BOURBON a annoncé ce mercredi la libération de ses trois collaborateurs, enlevés dans la nuit du 21 au 22 septembre au large du Nigéria. Ces trois officiers français avaient été kidnappés suite à l'attaque de leur navire, le Bourbon Alexandre, alors en opération dans un champ offshore. « Malgré des conditions de détention difficiles, leur état de santé paraît satisfaisant. Ils sont actuellement pris en charge par la cellule de crise de BOURBON au Nigéria où ils bénéficient d'un suivi médical et psychologique attentif. Les trois collaborateurs rentreront en France dans les prochains jours afin de rejoindre leurs familles et leurs proches », explique BOURBON, qui parle d' « immense soulagement ». Evoquant des raisons de confidentialité pour « préserver les familles », le groupe maritime, comme le Quai d'Orsay, n'ont donné aucune précision quant à l'identité des preneurs d'otages et les modalités de la libération, comme le paiement d'une rançon.
Pour mémoire, deux autres otages français sont toujours retenus dans la région du Nigéria. Ils ont été enlevés lundi sur une plateforme pétrolière exploitée par la société Afren. Au cours de cette attaque, deux Américains, deux Indonésiens et un Canadien ont également été kidnappés.

mardi 9 novembre 2010

Le bien-être des marins a un coût !



Les marins en escale peuvent compter sur le dévouement de Marin'Accueil. Ici, Emmanuelle Trocadéro, entourée de Charlie Walter (secrétaire de l'association, à gauche) et Hervé Le Badézet, bénévoles.
Les marins en escale peuvent compter sur le dévouement de Marin'Accueil. Ici, Emmanuelle Trocadéro, entourée de Charlie Walter (secrétaire de l'association, à gauche) et Hervé Le Badézet, bénévoles.

Depuis vingt-deux ans, Marin'Accueil accueille les équipages du monde entier dont les navires font escaleà Kergroise. L'association jongle en permanence avec son maigre budget.
3 500 marins chaque année ! S'il n'y avait qu'un chiffre à retenir pour marquer l'importance de Marin'Accueil, ce serait bien celui-là. Emmanuelle Trocadéro, la directrice, et les bénévoles s'activent sans compter pour accueillir les équipages du monde entier. Un sacerdoce, presque.

Marin'Accueil, c'est plein de chaleur humaine, c'est la voiture pour aller faire les courses en ville, ce sont des soirées entières à s'amuser autour du baby-foot. Et Internet pour voir la frimousse du p'tit dernier, au loin. Le foyer ouvre ses portes à chaque escale de cargo, deux cents fois par an !

« Pas prioritaire ? »

Mais il y a un autre chiffre, hélas : 9 000 €. A ce jour, il manque 9 000 € à l'association pour boucler son budget. Essentiellement le paiement des charges sociales de l'unique salariée. C'est récurrent. Et rageant, disent les bénévoles. Qui en ont assez d'alerter le monde portuaire sur la fragilité de leur association.

La commission de bien-être des gens de mer devait améliorer la situation. Hélas, elle est au point mort depuis sa création en juin dernier. Ces commissions portuaires, initiées par le ministre Borloo, ont pour but, stipule le décret ministériel, « d'examiner l'adéquation aux besoins des gens de mer des moyens et services mis à leur disposition dans les ports ». En plus clair, que le foyer du marin puisse fonctionner valablement.

Marin'Accueil aimerait que la commission locale passe de la théorie à la pratique. « L'accueil des marins, ce n'est pas un dossier prioritaire, lance Emmanuelle Trocadéro. Chacun se renvoie la balle. » Quand il s'agit de parler d'argent, personne ne se précipite au portillon.

Une contribution pourrait être perçue sur chaque escale de navire. « Imaginez 50 € payé par chacun des deux cents navires qui escalent à Lorient, ça fait tout de suite une petite somme », calcule Emmanuelle Trocadéro. 50 €, c'est peu, comparé aux 180 000 € facturés pour une escale de cargo de soja. Mais en de temps de crise, un sou est un sou.

Marin'Accueil aimerait que ce financement, proposé au plan national par la Fédération des associations d'accueil des marins, soit rendu obligatoire. La tâche reviendrait au sous-préfet, selon Emmanuelle Trocadéro. « C'est le président de la commission de bien-être, il en a donc le pouvoir. » Pas sûr du tout, dit-on aux Affaires maritimes chargées du dossier par la sous-préfecture.

La décision de modifier les taxes portuaires reviendrait à la Région Bretagne, propriétaire du port de commerce. « On étudie la demande de subvention de Marin'Accueil, mais c'est tout », commente-t-on à Rennes. Mais pas de débat sur une éventuelle et nouvelle taxation d'escale. Contactée, la chambre de commerce et d'industrie du Morbihan, qui gère le port de commerce, n'avait toujours pas répondu à notre question hier soir. Le foyer, lui, était ouvert jusqu'à 22 h.

Charles JOSSE.
Ouest-France

samedi 6 novembre 2010

Coups de feu à bord : le pêcheur condamné

Justice jeudi 04 novembre 2010



Le patron du chalutier lorientais Mémère-Marie a été condamné à huit mois de prison avec sursis par le tribunal correctionnel de Lorient, ce jeudi. Le 5 mai dernier, il avait tiré des coups de feu, avec une carabine 22 Long Riffle en direction du Guillemot III, un autre bateau de pêche de Lorient, qui croisait comme lui, dans le sud de Groix.

Une balle avait traversé le carreau de la passerelle et blessé le capitaine du Guillemot à la fesse, entraînant un arrêt de 30 jours. L’auteur des coups de feu, père de famille âgé de 50 ans a expliqué qu’il avait tiré sur la coque « juste pour lui faire peur, car j’avais l’impression que le Guillemot allait me couper la route. » Il a répété qu’il regrettait son geste, vis-à-vis d’un collègue qu’il côtoie en mer depuis 30 ans. Le procureur avait requis 18 mois de prison avec sursis.

vendredi 5 novembre 2010

Homonymie. Le maire de Quimper, Bernard Poignant, remporte son procès

Bernard Poignant n'avait pas apprécié qu'un ouvrage, sorti aux éditions La Découverte et intitulé «Histoire secrète du patronat français», le bombarde directeur des affaires internationales du groupe Veolia. Une affaire d'homonymie puisqu'un Bernard Poignant a bien exercé cette fonction durant plusieurs années, mais ce n'est pas le maire de Quimper.

Ce qui avait poussé l'édile à porter plainte devant la 17e chambre du tribunal correctionnel de Paris. Le 11mai dernier, les deux Bernard Poignant se sont ainsi présentés aux juges. «Aucune vérification n'avait été faite par les rédacteurs du livre, sans doute trop contents d'épingler un ?politique?, selon la formule consacrée. Dans sa réquisition, le procureur de la République a considéré qu'il y avait atteinte à l'honneur d'un citoyen exerçant son mandat public et qu'il y avait lieu à réparation», avait rappelé Bernard Poignant. Hier, le tribunal rendait son jugement. Sans surprise, il va dans le sens du maire de Quimper et condamne l'éditeur à une amende de 1.000 EUR avec sursis, à un euro de dommages et intérêts, à 2.500EUR de frais et d'honoraires d'avocats et à 4.000 EUR de frais de publication dans les journaux de son choix. «Ainsi se conclut cette affaire dont je me serais passé. J'espère que personne n'y reviendra plus, au risque d'une poursuite devant la même chambre correctionnelle», prévient le maire.


Bernard Poignant et son homonyme devant la 17e chambre du tribunal correctionnel de Paris, en mai. Photo archives le Télégramme

Quatre morts dans le crash de l'hélicoptère de l'Astrolabe








02/11/2010

Embarqué sur l'Astrolabe, servant au ravitaillement de la base Dumont d'Urville en Terre Adélie, un hélicoptère Ecureuil s'est crashé dans la nuit du 28 au 29 octobre, en Antarctique. Les quatre occupants de l'appareil, le pilote, le mécanicien et deux techniciens de l'Institut Paul Emile Victor (IPEV) n'ont pas survécu à l'accident. Leurs corps ont été rapatriés sur la base Dumont d'Urville, alors que l'Astrolabe devrait regagner Hobart, son port d'attache en Tasmanie. Au moment de l'accident, l'Ecureuil volait semble-t-il à très basse altitude, les conditions météorologiques étant alors difficiles. Sitôt l'accident connu, tous les moyens de secours disponibles ont été mobilisés. Un Hercule C-130 australien est intervenu pour assurer le guidage et les transmissions, alors que l'hélicoptère de la base Dumont d'Urville décollait avec un médecin et un secouriste. Ces derniers n'ont, malheureusement, pu que constater le décès des occupants de l'Ecureuil de l'Astrolabe. « Cette tragédie endeuille toute la communauté polaire, qu'elle soit scientifique, logistique ou administrative qui oeuvre avec passion, compétence et dévouement au rayonnement de la présence française dans cette partie du monde », affirme Rollon Mouchel-Blaisot, préfet des terres australes et antarctiques françaises (TAAF). Selon lui : « Ce tragique évènement rappelle également l'importance de la présence française dans les terres extrêmes que constituent les TAAF. En effet, depuis 60 ans, notre pays s'est mobilisé pour mettre en oeuvre des programmes scientifiques majeurs et protéger une biodiversité unique. Tout cela n'est possible que par l'engagement d'hommes et de femmes remarquables qui servent notre pays dans des conditions opérationnelles et climatiques difficiles ».


L'Astrolabe (© : IPEV)



Long de 65 mètres pour une largeur de 12.8 mètres, l'Astrolabe est exploité par P&O Maritime Services et affrété par les TAAF et l'IPEV. Alors que le Marion Dufresne, basé à La Réunion, sert au ravitaillement des terres australes, l'Astrolabe est chargé de l'antarctique et est utilisé pour des missions scientifiques. Au départ du port d'Hobart, le navire, qui peut embarquer 49 passagers et plusieurs centaines de tonnes de vivres, de carburant et de matériel, est utilisé 120 jours par an par l'IPEV. Il assure régulièrement 5 rotations (novembre à mars) sur une distance de 2.700 km entre la Tasmanie et le continent antarctique. Pendant l'hiver austral, la banquise s'étend très largement autour de l'Antarctique et ne permet aucun accès par voie maritime durant cette période. « La première rotation du navire est programmée régulièrement fin octobre, au tout début de l'été austral. Celle-ci permet l'acheminement des équipes techniques et du matériel préparant les traversées terrestres à destination de la base Concordia. Les conditions de glaces encore incertaines à cette époque, obligent l'embarquement de 2 hélicoptères à bord du navire, guidant son approche à travers le "pack" et permettant les transports depuis le bord », explique l'IPEV, qui utilise aussi le bateau pour des campagnes de courte durée d'océanographie côtière en Antarctique.