la Seyne s/m le 16 mai 2008
Objet : Lettre ouverte.
Monsieur Hugues GROS
Président du GASPE
Monsieur le Président,
Apres une longue attente concernant l’application du SMIC maritime et finalement nos entretiens respectifs avec le ministère de la place Fontenoy, nous avions convenu en début de mois, avec François Allainmat de faire sous quinzaine une téléconférence, après consultation de votre bureau. Pas de nouvelle, ni réponse aux messages laissés sur sa boite vocale.
Depuis l’extension, les jours et les mois passent sans aucune avancée sur les négociations en cours. Nous n'avons levé aucune exclusions, ni élargi le champ d'application des Conventions Collectives du GASPE au secteur privé.
La CFDT a temporisée, mais elle doit rester en capacité de répondre clairement aux interrogations de ses mandants et d’argumenter sa position dans les Armements. Nous ne pouvons remettre « in eternam » nos responsabilités et engagements à la bonne volonté du GASPE, il en va de notre crédibilité.
Le GASPE peut se contenter de Négociations Annuelles Obligatoires tronquées. Pas la CFDT. Pour preuve, la réserve émise par la CFDT sur la grille des salaires a été confortée par le service compétent du ministère. Le premier niveau de rémunération ( matelot) doit être basé sur le SMIC terrestre à un taux horaire de 8,44€ donc pour 151h67 1280€ . Les autres fonctions doivent être réévaluées. On en n’est loin dans l’accord 2008, signé par le GASPE et la CGT.
La CFDT reste ouverte à la négociation, mais si le manque de volonté du GASPE persiste, elle lancera sans ultimatum l’action juridique appropriée pour rétablir le niveau des salaires des marins. Pour ce faire la CFDT n’hésitera pas, entre autres, à dénoncer l’accord 2008, signé par le GASPE et la CGT.
Le GASPE peut vouloir se cantonner dans sa vocation première de service public. Ce n’est pas l’objectif annoncé que s’est fixé la CFDT. Nous avons manifesté notre volonté de réglementer l’activité des vedettes à passagers, afin de contrer la concurrence déloyale franco-française et de freiner l’implantation de Compagnies européennes. La CFDT ne s’arrêtera pas à mi-chemin.
Le GASPE n’est peut-être pas le bon interlocuteur, ni le mieux placé pour cette ouverture ? D’autres groupements d’Armateurs existent, plus axés sur l’activité privée, ils sont aptes à négociés une Convention Collective Nationale des passages d’eau du secteur privé. Le travail, que nous avons effectué pour l’extension, facilite l’élargissement sur le fondement des dispositions des Conventions Collectives du GASPE. Si le GASPE n’est pas prêt, ni disposé à aller plus loin, la CFDT se tournera avec regret vers d’autres Groupements d’Armateurs.
Veuillez agréer, Monsieur le Président, l’assurance de mes sincères salutations.
Sauveur FELE
Copie : GASPE et adhérents CFDT Secrétaire national UFM - CFDT
samedi 17 mai 2008
vendredi 9 mai 2008
jeudi 1 mai 2008
Le Telegramme, Liaisons iles-continent :
Liaisons îles-continent. La concurrence est ouverte
Le 31 décembre 2007, la compagnie Océane, du groupe Veolia, remportait la concession de service public des liaisons maritimes entre le continent et les grandes îles du Morbihan. La concurrence fait rage aujourd’hui.
Lorsque la Société morbihannaise de navigation (SMN) s’est vu retirer la concession qu’elle avait depuis plus de cinquante ans, on pouvait s’attendre à une réaction. La concurrence maritime est libre. Les accès aux installations portuaires aussi. Tout était en place pour que, cet été, de nouvelles lignes maritimes s’ouvrent entre le continent, Belle-Ile-en-Mer et Groix.
Le partage du gâteau
« Il a fallu se réorganiser, nous a confié, hier, Hubert Gros, P-DG de la Morbihannaise de navigation. La société continue et nous exploiterons ces lignes sans subventions du mois de mai jusqu’en septembre ». En un mot : la Morbihannaise a l’ambition de partager la manne des touristes avec la compagnie Océane qui, elle, assure le service public hiver comme été, jours creux comme jours d’affluence. Ainsi, la Morbihannaise a-t-elle fait le choix de proposer, face aux lourds ferries du service public, des bateaux rapides : Quiberon-Palais en 30 minutes et Lorient-Groix en 35 minutes, au lieu des 45 à 50 minutes habituels.
Quant aux tarifs, ils sont à peu près les mêmes. Tout cela va dans le sens d’attirer le touriste à la journée, un touriste qui ne consomme pas forcément comme le souhaiteraient les commerçants îliens. Si la compagnie Océane a réagi en ouvrant récemment une ligne Vannes-Sauzon, elle n’a pas encore réagi entre Lorient et Groix.
Ports de petite taille pour un trafic en hausse
En revanche, la Compagnie des Iles a aussi décidé de choisir Groix comme destination. Deux ports nouveaux sont ainsi proposés aux touristes continentaux : Port-Louis et Doëlan. Ces deux lignes ne sont encore qu’en projet. Belle-Ile est déjà largement desservie par d’autres compagnies comme la Navix. La présence d’une autorité portuaire facilitera le trafic à Palais. Il faudra sans doute du fair-play aux capitaines de navires. Quant à Groix, son port est réduit. Pour l’instant, la commune n’a pas donné son feu vert pour ce nouveau trafic. Pourtant, c’est dimanche prochain que la SMN a bien l’intention d’entrer à Port-Tudy.
Le 31 décembre 2007, la compagnie Océane, du groupe Veolia, remportait la concession de service public des liaisons maritimes entre le continent et les grandes îles du Morbihan. La concurrence fait rage aujourd’hui.
Lorsque la Société morbihannaise de navigation (SMN) s’est vu retirer la concession qu’elle avait depuis plus de cinquante ans, on pouvait s’attendre à une réaction. La concurrence maritime est libre. Les accès aux installations portuaires aussi. Tout était en place pour que, cet été, de nouvelles lignes maritimes s’ouvrent entre le continent, Belle-Ile-en-Mer et Groix.
Le partage du gâteau
« Il a fallu se réorganiser, nous a confié, hier, Hubert Gros, P-DG de la Morbihannaise de navigation. La société continue et nous exploiterons ces lignes sans subventions du mois de mai jusqu’en septembre ». En un mot : la Morbihannaise a l’ambition de partager la manne des touristes avec la compagnie Océane qui, elle, assure le service public hiver comme été, jours creux comme jours d’affluence. Ainsi, la Morbihannaise a-t-elle fait le choix de proposer, face aux lourds ferries du service public, des bateaux rapides : Quiberon-Palais en 30 minutes et Lorient-Groix en 35 minutes, au lieu des 45 à 50 minutes habituels.
Quant aux tarifs, ils sont à peu près les mêmes. Tout cela va dans le sens d’attirer le touriste à la journée, un touriste qui ne consomme pas forcément comme le souhaiteraient les commerçants îliens. Si la compagnie Océane a réagi en ouvrant récemment une ligne Vannes-Sauzon, elle n’a pas encore réagi entre Lorient et Groix.
Ports de petite taille pour un trafic en hausse
En revanche, la Compagnie des Iles a aussi décidé de choisir Groix comme destination. Deux ports nouveaux sont ainsi proposés aux touristes continentaux : Port-Louis et Doëlan. Ces deux lignes ne sont encore qu’en projet. Belle-Ile est déjà largement desservie par d’autres compagnies comme la Navix. La présence d’une autorité portuaire facilitera le trafic à Palais. Il faudra sans doute du fair-play aux capitaines de navires. Quant à Groix, son port est réduit. Pour l’instant, la commune n’a pas donné son feu vert pour ce nouveau trafic. Pourtant, c’est dimanche prochain que la SMN a bien l’intention d’entrer à Port-Tudy.
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