Le fonds Cube Infrastructure, contrôlé par la banque française Natixis, serait favori pour reprendre une partie des 50% mis en vente par Veolia Environnement dans sa coentreprise de transport public Veolia Transdev.
L'assemblée générale des actionnaires du groupe Veolia en mai 2010.
Reuters/Benoit Tessier
Le fonds Cube Infrastructure, contrôlé par la banque française Natixis (groupe BPCE), est favori pour reprendre une partie des 50% mis en vente par Veolia Environnement dans sa coentreprise de transport public Veolia Transdev, rapportent Les Echos mercredi.
"Son offre est suffisamment réaliste pour ouvrir des négociations sérieuses", déclare une source anonyme au quotidien économique, qui indique que "l'issue est relativement proche" dans le dossier Transdev, codétenu jusque-là à 50-50 par Veolia et la Caisse des Dépôts (CDC). Dans le cadre de son plan de redressement annoncé en décembre, Veolia Environnement avait annoncé qu'il voulait se séparer de sa participation dans Veolia Transdev --dont le nom doit prochainement changer-- pour se recentrer sur l'eau et les déchets. Selon Les Echos, Cube Infrastructure, qui offre le meilleur prix, ne serait néanmoins pas en mesure de reprendre la totalité de la part de Veolia et "négocie, a priori, une participation minoritaire, d'au moins 20%".
L'offre de Cube dépasse celle de trois autres fonds, dont les américains Carlyle et CVC, écrit le quotidien. Le directeur général de la Caisse des Dépôts Augustin de Romanet a publiquement affirmé depuis décembre qu'il privilégiait un investisseur financier comme nouvel actionnaire plutôt qu'un industriel, sans exclure une montée au capital de la Caisse des Dépôts faute d'alternative. L'institution financière publique aurait donné son aval à l'entrée de Cube au capital, selon Les Echos. Mi-janvier, M. de Romanet avait plaidé pour arriver "le plus vite possible" à une solution afin de présenter un "actionnariat stabilisé" aux clients de Veolia Transdev.
Veolia réunit mercredi matin son conseil d'administration, sur fond de guerre des chefs entre le directeur général Antoine Frérot et son prédécesseur, le patron d'EDF Henri Proglio, toujours administrateur.
"Son offre est suffisamment réaliste pour ouvrir des négociations sérieuses", déclare une source anonyme au quotidien économique, qui indique que "l'issue est relativement proche" dans le dossier Transdev, codétenu jusque-là à 50-50 par Veolia et la Caisse des Dépôts (CDC). Dans le cadre de son plan de redressement annoncé en décembre, Veolia Environnement avait annoncé qu'il voulait se séparer de sa participation dans Veolia Transdev --dont le nom doit prochainement changer-- pour se recentrer sur l'eau et les déchets. Selon Les Echos, Cube Infrastructure, qui offre le meilleur prix, ne serait néanmoins pas en mesure de reprendre la totalité de la part de Veolia et "négocie, a priori, une participation minoritaire, d'au moins 20%".
L'offre de Cube dépasse celle de trois autres fonds, dont les américains Carlyle et CVC, écrit le quotidien. Le directeur général de la Caisse des Dépôts Augustin de Romanet a publiquement affirmé depuis décembre qu'il privilégiait un investisseur financier comme nouvel actionnaire plutôt qu'un industriel, sans exclure une montée au capital de la Caisse des Dépôts faute d'alternative. L'institution financière publique aurait donné son aval à l'entrée de Cube au capital, selon Les Echos. Mi-janvier, M. de Romanet avait plaidé pour arriver "le plus vite possible" à une solution afin de présenter un "actionnariat stabilisé" aux clients de Veolia Transdev.
Veolia réunit mercredi matin son conseil d'administration, sur fond de guerre des chefs entre le directeur général Antoine Frérot et son prédécesseur, le patron d'EDF Henri Proglio, toujours administrateur.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire