jeudi 29 septembre 2011
mardi 27 septembre 2011
Chômage Des mesures à prendre tout de suite
COMMUNIQUE DE PRESSE N°67 du 26 septembre 2011
Les mois se suivent et se ressemblent sur le front du chômage. L’augmentation globale du chômage en août (+ 20 200 personnes) rappelle que derrière les chiffres se trouvent des personnes qui vivent des situations extrêmement difficiles. Plus de 38% des chômeurs inscrits à Pôle emploi le sont depuis plus d’un an. L’exclusion durable de l’emploi entraîne la progression de la pauvreté pour une part croissante des familles.
Au-delà de nécessaires politiques de soutien et de relance de l’emploi à mettre en œuvre, la CFDT demande au gouvernement de prendre les mesures suivantes :
· Mettre fin aux heures supplémentaires défiscalisées dont l’accroissement est contreproductif pour l’emploi ;
· Abonder financièrement les mesures d’accompagnement et de soutien à l’emploi des jeunes que les partenaires sociaux ont négociées au printemps ;
· Faire des contrats aidés de véritables outils d’insertion professionnelle et non une contrepartie à une allocation. La CFDT souhaite que la durée du travail d’un Contrat unique d’insertion tende vers le temps plein et soit doublée d’une formation et d’un réel accompagnement des bénéficiaires ;
· Revaloriser les minima sociaux à 520 euros par mois et fixer leur évolution proportionnellement au seuil de pauvreté ;
· Maintenir les moyens de Pôle emploi pour permettre un accompagnement renforcé des chômeurs qui en ont le plus besoin ;
· Doter Pôle emploi d’une gouvernance impliquant davantage les partenaires sociaux et moins centralisée pour des actions concrètes d’accompagnement au plus près des chômeurs dans les territoires.
La situation est grave et le gouvernement serait bien avisé d’écouter les acteurs sociaux pour construire des réponses avec eux.
La Touline dresse son bilan annuel de l'emploi maritime
crédits : Mer et Marine.com |
26/09/2011
Chaque année, l'association La Touline, qui travaille depuis plus de 20 ans au placement, à la reconversion et à la formation des marins, fait le point sur son activité à l'occasion de son assemblée générale. Et il s'agit sans doute du meilleur baromètre de la santé de l'emploi maritime. « En 2010, nous avons eu 406 offres d'emploi et nous avons réussi à placer 207 personnes. 2011 s'annonce à peu près dans le même ordre d'idée », détaille Anne Le Page, directrice de l'association. Après le boom du milieu des années 2000, l'emploi maritime, à l'image du secteur tout entier, marque le pas. « Il y a encore beaucoup de travail dans le milieu maritime, il faut cependant bien s'orienter », précise Armel le Strat, président de La Touline.
L'assemblée générale de la Touline (© : MER ET MARINE- CAROLINE BRITZ)
Un manque criant de mécaniciens
Ainsi, on évoque un manque criant de mécaniciens, que ce soit à la pêche, au commerce et dans la grande plaisance, secteur dans lequel l'association s'est implantée grâce à l'ouverture d'un bureau sur la côte méditerranéenne. « Les postes d'officiers mécaniciens représentent près de 23% de nos offres non pourvues, auxquels s'ajoutent des postes d'ouvriers mécaniciens également restés vacants. Il y a une très forte demande à tous les niveaux de brevets, du 750kW au chef illimité ». A côté de cela, l'association a constaté un très fort embouteillage sur le secteur du capitaine 500 UMS. « Nous sommes très inquiets pour les petits brevets au pont. Auparavant, les armateurs avaient tendance à recruter des capitaines 200 sur des postes de personnels d'exécution. Désormais, la tendance est revenue au recrutement de matelots titulaires du CIN. Les capitaines 200, ainsi que les capitaines 500 sont de plus en plus placés à des postes de capitaines, limités en raison du faible nombre de navires de cette jauge ».
Du côté du recrutement du personnel d'exécution, « il y a des difficultés, certes, mais il y a du travail, sur les navires à passagers, particulièrement les vedettes, mais également à la grande plaisance, aux services portuaires et sur des navires spécialisés comme les câbliers qui recrutent des boscos et des matelots français », insiste Anne Le Page.
De grosses inquiétudes sur les embarquements des élèves officiers
Mais la plus grosse inquiétude et le nouveau phénomène de l'année 2010-2011 concernent les élèves officiers de la Marine marchande et les périodes embarquées, les « temps d'élève », qu'ils doivent effectuer au cours de leur scolarité. « L'an dernier, 56 d'entre eux sont venus nous solliciter parce qu'ils n'arrivaient pas à trouver un embarquement. Nous n'avions pas vu ça depuis longtemps et c'est très préoccupant, surtout que cela touche toutes les filières, polyvalent et monovalent, et particulièrement les chefs de quart passerelle », constate Marie Le Strat, bénévole de La Touline qui a consacré son année à aider les élèves à trouver un embarquement. Et cela n'est visiblement pas prêt de s'arranger. Avec la réforme du schéma pédagogique de la filière polyvalente, les calendriers d'embarquements sont de plus en plus compliqués à gérer pour les armateurs. « Ce n'est pas de la mauvaise volonté de notre part, c'est juste que cela devient extrêmement difficile. Toutes les filières font embarquer leurs élèves en même temps, sur des périodes parfois trop courtes. Nous avons maintenant des demandes pour des embarquements de quatre semaines, ce n'est matériellement pas possible. De même qu'il nous est impossible d'embarquer 10 élèves en même temps, nous n'avons ni la place ni le temps de les former correctement dans ces conditions », explique un armateur présent à l'assemblée générale de La Touline.
L'assemblée générale de la Touline (© : MER ET MARINE- CAROLINE BRITZ)
Un manque criant de mécaniciens
Ainsi, on évoque un manque criant de mécaniciens, que ce soit à la pêche, au commerce et dans la grande plaisance, secteur dans lequel l'association s'est implantée grâce à l'ouverture d'un bureau sur la côte méditerranéenne. « Les postes d'officiers mécaniciens représentent près de 23% de nos offres non pourvues, auxquels s'ajoutent des postes d'ouvriers mécaniciens également restés vacants. Il y a une très forte demande à tous les niveaux de brevets, du 750kW au chef illimité ». A côté de cela, l'association a constaté un très fort embouteillage sur le secteur du capitaine 500 UMS. « Nous sommes très inquiets pour les petits brevets au pont. Auparavant, les armateurs avaient tendance à recruter des capitaines 200 sur des postes de personnels d'exécution. Désormais, la tendance est revenue au recrutement de matelots titulaires du CIN. Les capitaines 200, ainsi que les capitaines 500 sont de plus en plus placés à des postes de capitaines, limités en raison du faible nombre de navires de cette jauge ».
Du côté du recrutement du personnel d'exécution, « il y a des difficultés, certes, mais il y a du travail, sur les navires à passagers, particulièrement les vedettes, mais également à la grande plaisance, aux services portuaires et sur des navires spécialisés comme les câbliers qui recrutent des boscos et des matelots français », insiste Anne Le Page.
De grosses inquiétudes sur les embarquements des élèves officiers
Mais la plus grosse inquiétude et le nouveau phénomène de l'année 2010-2011 concernent les élèves officiers de la Marine marchande et les périodes embarquées, les « temps d'élève », qu'ils doivent effectuer au cours de leur scolarité. « L'an dernier, 56 d'entre eux sont venus nous solliciter parce qu'ils n'arrivaient pas à trouver un embarquement. Nous n'avions pas vu ça depuis longtemps et c'est très préoccupant, surtout que cela touche toutes les filières, polyvalent et monovalent, et particulièrement les chefs de quart passerelle », constate Marie Le Strat, bénévole de La Touline qui a consacré son année à aider les élèves à trouver un embarquement. Et cela n'est visiblement pas prêt de s'arranger. Avec la réforme du schéma pédagogique de la filière polyvalente, les calendriers d'embarquements sont de plus en plus compliqués à gérer pour les armateurs. « Ce n'est pas de la mauvaise volonté de notre part, c'est juste que cela devient extrêmement difficile. Toutes les filières font embarquer leurs élèves en même temps, sur des périodes parfois trop courtes. Nous avons maintenant des demandes pour des embarquements de quatre semaines, ce n'est matériellement pas possible. De même qu'il nous est impossible d'embarquer 10 élèves en même temps, nous n'avons ni la place ni le temps de les former correctement dans ces conditions », explique un armateur présent à l'assemblée générale de La Touline.
samedi 10 septembre 2011
Brittany Ferries. L'armement réintègre Serestel
Pour être exonérée des charges sociales de 233 personnels navigants, la Brittany Ferries a décidé de réintégrer sa filiale hôtelière, Serestel. Une stratégie qui vise à maintenir l'entreprise à flot.
3M€ d'économie espérés
Un régime qui exonère largement les employeurs de leurs charges sociales. L'économie souhaitée serait de l'ordre de 3M€ par an. Un simple jeu d'écriturepour y parvenir? Pas tout à fait, expliquent la CFDT et la CGT. Si la direction a assuré que les salaires et les congés ne seraient pas modifiés, il reste un certain nombre de points à régler. Concernant les personnels sédentaires qui, eux, resteront affiliés à la Sécurité sociale, les syndicats veulent avoir l'assurance qu'il n'y aura aucune modification de leur plan de carrière, en changeant d'employeur. Pour les navigants, la situation est plus complexe. L'Enim est plus exigeant sur les conditions d'adhésion que la Sécurité sociale. Certaines pathologies (diabète, hypertension, etc.) ne sont pas admises chez les gens de mer. Que deviendront les personnels embarqués considérés comme inaptes?
Inquiétude des navigants
Les navigants s'inquiètent aussi pour leur retraite. Comment sera calculée leur pension, s'ils ont commencé à cotiser à la Sécu avant de passer à l'Enim? Pourront-ils partir à la retraite à 55ans comme le prévoit l'Enim? Ces questions seront abordées avec la direction lors des CHSCT et comité d'entreprise prévus jeudi prochain.
Long arrêt hivernal du Bretagne
En raison de la faiblesse du trafic transmanche, le «Bretagne» qui relie Saint-Malo à Portsmouth devrait être arrêté quatre mois cet hiver. Bien plus que ne le nécessite l'arrêt technique usuel d'un mois et demi.
jeudi 1 septembre 2011
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