Entre 900.000 et un million de voyageurs transitent par Port-Maria. Pour la compagnie Océane, qui assure les liaisons pour Belle-Ile, Houat et Hoedic, l'avant-saison a été meilleure que l'an dernier.
La compagnie Océane, une filiale de Veolia Transport, a été créée en janvier2008 quand le groupe a obtenu du conseil général le marché des liaisons maritimes entre Quiberon (Port-Maria) et les îles Houat, Hoedic et Belle-Ile, ainsi que la liaison entre Lorient et l'île de Groix. L'entreprise réalise 20millions d'euros de chiffre d'affaires et emploie une centaine de salariés sédentaires (dans les gares maritimes) ainsi que 115 navigants. Avec les saisonniers, la compagnie, dirigée par Patrick Gerbeno, atteint un effectif de 350salariés, en coeur de saison. Elle transporte 1,4million de personnes par an.
Les touristes ont-ils été au rendez-vous, cette saison?
Jusqu'à fin octobre, on compte une importante fréquentation touristique. 2011 se caractérise par une très, très belle avant-saison, certainement favorisée par la météo. En mars, nous avons recensé 40.000 passages et en avril, 80.000 passages. L'avant-saison a été meilleure - de 6 à 10% - que l'an dernier. Le coeur de saison (juillet et août) a été plutôt stable. C'est aussi lié à la météo. Nous sommes totalement dépendants d'elle. On ne visite pas une île sous une pluie battante.
Que pèse la gare de Quiberon dans votre activité?
La gare de Quiberon voit passer entre 900.000 et 1million de personnes par an. Elle se situe entre celles de Vannes et d'Auray, par son importance. C'est la deuxième gare maritime après la Corse, en ce qui concerne le trafic de voyageurs.
C'est donc un moteur de l'économie locale?
Elle est importante pour une petite ville comme Quiberon, avec tous les défis que cela représente pour gérer le flux de visiteurs. 120.000 voitures par an, à destination de Belle-Ile, passent par la gare; c'est beaucoup. On voit bien que l'activité maritime génère une activité commerciale importante.
L'augmentation de votre clientèle touristique est-elle indispensable pour équilibrer votre activité?
Oui. Nous avons un double objectif: soutenir la vie économique et quotidienne des insulaires - cela fait partie de notre délégation de service public - et développer notre clientèle touristique. C'est indispensable à l'équilibre de notre activité. Notre obsession, c'est de faire connaître les territoires que nous desservons. Nous sommes le premier annonceur, en matière de communication concernant les îles.
Quelles sont celles qui attirent le plus?
Dans le coeur de saison, d'avril à septembre, on compte 600.000passages pour Belle-Ile et 100.000 passages pour Hoedic et Houat. Je suis très satisfait de la progression de Groix, de Houat et Hoedic depuis quatre ans. Nous avons mis en service un nouveau navire, renforcé les liaisons en hiver. Nous assurons aussi le transport de pêche. Les pêcheurs de Houat et Hoedic nous confient leurs poissons que la criée vient chercher à 17h, à la gare de Quiberon. Cela fait partie de notre mission de service public.
Vous arrive-t-il d'avoir des bateaux pleins, en coeur de saison?
Quand la demande est prévisible, il nous arrive de mettre en service un bateau supplémentaire comme ce samedi 27août. On peut aller jusqu'à 20 rotations par jour. Cette année, on est allé jusqu'à 18. C'est une offre conséquente.
La compagnie Océane, une filiale de Veolia Transport, a été créée en janvier2008 quand le groupe a obtenu du conseil général le marché des liaisons maritimes entre Quiberon (Port-Maria) et les îles Houat, Hoedic et Belle-Ile, ainsi que la liaison entre Lorient et l'île de Groix. L'entreprise réalise 20millions d'euros de chiffre d'affaires et emploie une centaine de salariés sédentaires (dans les gares maritimes) ainsi que 115 navigants. Avec les saisonniers, la compagnie, dirigée par Patrick Gerbeno, atteint un effectif de 350salariés, en coeur de saison. Elle transporte 1,4million de personnes par an.
Les touristes ont-ils été au rendez-vous, cette saison?
Jusqu'à fin octobre, on compte une importante fréquentation touristique. 2011 se caractérise par une très, très belle avant-saison, certainement favorisée par la météo. En mars, nous avons recensé 40.000 passages et en avril, 80.000 passages. L'avant-saison a été meilleure - de 6 à 10% - que l'an dernier. Le coeur de saison (juillet et août) a été plutôt stable. C'est aussi lié à la météo. Nous sommes totalement dépendants d'elle. On ne visite pas une île sous une pluie battante.
Que pèse la gare de Quiberon dans votre activité?
La gare de Quiberon voit passer entre 900.000 et 1million de personnes par an. Elle se situe entre celles de Vannes et d'Auray, par son importance. C'est la deuxième gare maritime après la Corse, en ce qui concerne le trafic de voyageurs.
C'est donc un moteur de l'économie locale?
Elle est importante pour une petite ville comme Quiberon, avec tous les défis que cela représente pour gérer le flux de visiteurs. 120.000 voitures par an, à destination de Belle-Ile, passent par la gare; c'est beaucoup. On voit bien que l'activité maritime génère une activité commerciale importante.
L'augmentation de votre clientèle touristique est-elle indispensable pour équilibrer votre activité?
Oui. Nous avons un double objectif: soutenir la vie économique et quotidienne des insulaires - cela fait partie de notre délégation de service public - et développer notre clientèle touristique. C'est indispensable à l'équilibre de notre activité. Notre obsession, c'est de faire connaître les territoires que nous desservons. Nous sommes le premier annonceur, en matière de communication concernant les îles.
Quelles sont celles qui attirent le plus?
Dans le coeur de saison, d'avril à septembre, on compte 600.000passages pour Belle-Ile et 100.000 passages pour Hoedic et Houat. Je suis très satisfait de la progression de Groix, de Houat et Hoedic depuis quatre ans. Nous avons mis en service un nouveau navire, renforcé les liaisons en hiver. Nous assurons aussi le transport de pêche. Les pêcheurs de Houat et Hoedic nous confient leurs poissons que la criée vient chercher à 17h, à la gare de Quiberon. Cela fait partie de notre mission de service public.
Vous arrive-t-il d'avoir des bateaux pleins, en coeur de saison?
Quand la demande est prévisible, il nous arrive de mettre en service un bateau supplémentaire comme ce samedi 27août. On peut aller jusqu'à 20 rotations par jour. Cette année, on est allé jusqu'à 18. C'est une offre conséquente.