jeudi 20 juin 2013

SNCM : le plan de sauvetage prévoit la suppression de 600 postes

Le projet ne prévoit "pas de licenciements secs", mais des départs anticipés et volontaires ainsi que des non-renouvellements de CDD.

La compagnie assure la liaison avec la Corse.
L'État et Veolia, les deux actionnaires principaux de la SNCM, se sont entendus sur un plan de sauvetage de la société qui prévoit la suppression de 600 postes et des investissements dans la flotte de la compagnie maritime, a-t-on appris jeudi auprès du ministère des Transports.
Ce plan, présenté ce jeudi au conseil de surveillance de la SNCM, ne prévoit "pas de licenciements secs", mais des départs anticipés, des non-renouvellements de CDD et des départs volontaires, précise-t-on de même source, confirmant une information du quotidien Le Monde. Une autre source proche du dossier a confirmé ce chiffre de 600 emplois à temps plein, mais a précisé qu'en raison des temps partiels, il devrait affecter environ 800 des 2 000 employés de la compagnie de ferries (1 400 postes équivalents temps plein), soit 40 % des effectifs.

Réduction de la délégation de service public vers la Corse

Le plan prévoit également le renouvellement des ferries de la compagnie, selon le ministère. Deux de ses sept navires doivent être changés à court terme, ainsi que deux autres à moyen terme. Mais Veolia n'a pas l'intention de participer au financement, selon une source proche du dossier.
Cette annonce intervient alors que le conseil de surveillance de la compagnie a lieu jeudi à 14 h 30. Il réunit les principaux actionnaires de la Société nationale maritime Corse Méditerranée (SNCM), qui traverse une crise sans précédent.
Déficitaire (avec une perte d'exploitation de 14 millions d'euros en 2012), la SNCM est notamment exposée au non-renouvellement de la délégation de service public et à la réduction de 40 % de la délégation de service public reliant la Corse au continent. Elle est également sous la menace d'une décision de justice européenne : Bruxelles lui demande de rembourser 200 millions d'euros d'aides publiques de l'État.
La compagnie est actuellement majoritairement (à 66 %) détenue par Transdev, la coentreprise de transport de la Caisse des dépôts (CDC) et de Veolia Environnement, ainsi que par l'État (25 %) et le personnel (9 %). Mais Veolia doit grimper à 100 % du capital dans le cadre d'un accord qui doit être finalisé cet été.

lundi 10 juin 2013

REPRESENTATIVITE SYNDICALE DANS LE PRIVE : LA CFDT TRES LARGEMENT EN TETE EN BRETAGNE


Le Ministère du Travail vient de rendre publics les chiffres de la première mesure de la représentativité syndicale par région dans le secteur privé.

En Bretagne, les salariés ont placé la CFDT très   largement en tête en lui accordant
41,46% des suffrages. Viennent ensuite la CGT à 25,82 % et FO avec 12,15 %. Ensemble les organisations réformistes totalisent en Bretagne 55,43% des voix.1

Cet excellent résultat témoigne d’abord de la reconnaissance du travail effectué par les militants CFDT au quotidien auprès des salariés bretons aussi bien dans les grandes entreprises que dans des PME-TPE.

La Bretagne traverse une riode de bouleversements d’une ampleur inédite qui se traduisent pour beaucoup de salariés, par des pertes demploi et pour tous, par des incertitudes lourdes sur lavenir de leurs entreprises et de leurs emplois.

Par leur vote, les salariés expriment également leurs attentes envers un syndicalisme de proximité, connaissant leurs alités et capable de s’engager pour obtenir des résultats concrets par le dialogue et la négociation.

La  CFDT Bretagne  mesure pleinement la responsabilité que lui confère ce sultat pour agir   dans les entreprises comme auprès de tous les acteurs (patronat, organisations syndicales, Etat, collectivités locales et gionales). Elle le fera par un dialogue social responsable et efficace pour le maintien et le développement de lemploi afin que chaque salarié puisse sécuriser son parcours professionnel.

Par leur choix massif de la CFDT, les salariés bretons démontrent leur volon dêtre entendus et de peser sur les choix économiques et sociaux qui détermineront leur avenir et celui de notre gion. Avec eux, la CFDT portera sans relâche cette exigence.

Pour l'Union Régional CFDT Bretagne,
Louis Baron, Secrétaire Général,
Contact : 06 32 54 18 34

1 Représentativité Interprofessionnelle Régionale dans le privé
CFDT  41,46%  CGT  25,82%  FO  12,15%  CFTC  6,12%  CGC  5%  UNSA :2,85% ; SOLIDAIRES : 2,51% ; AUTRES : 4,08%