Après sept ans au poste de secrétaire général de la CFDT
maritime bretonne, Marcel Tanguy passe la main.
maritime bretonne, Marcel Tanguy passe la main.
Réunis pour leur 8 congrès à Belle Île sur Mer pendant trois jours,
les délégués cédétistes d’une quarantaine d’entreprises maritimes
bretonnes ont élu un nouveau secrétaire général. Adjoint depuis quatre
ans, commandant sur les navires de la compagnie Océane qui assure les
dessertes avec Belle Île, après quinze années de navigation au long
cours, Claude Huchet prend les manettes de la section bretonne du
syndicat.
Il succède à Marcel Tanguy, en poste depuis 2006. Une période qui a vu le nombre d’adhérents progresser. « Avec près de 1 200 encartés, nous sommes présents dans toutes les entreprises maritimes bretonnes », explique le sortant. Le syndicat est aussi positionné à La Rochelle, à l’Île d’Yeu ainsi qu’à la Martinique et la Guadeloupe.
Ces adhésions croissantes sont rarement dues à un engouement pour le syndicalisme. « Elles illustrent surtout la dégradation économique et sociale », poursuit Marcel Tanguy. « Seul, le secteur de l’offshore se porte bien, grâce à la bonne santé du groupe Bourbon », précise l’ancien chef mécano.
Le salarié en difficulté considère de plus en plus le syndicat comme un prestataire de services. « Il n’est pas rare, qu’une fois le problème résolu, il ne renouvelle règle plus sa cotisation. »
Pour Claude Tanguy, le défi à relever est d’« assurer la relève. Certes nous enregistrons de plus en plus d’adhésions, mais nous avons de moins en moins de militants. » Un sujet un peu sensible au sein de la CFDT, où les retraités jouent parfois les prolongations pour pallier cette désaffection.
Il succède à Marcel Tanguy, en poste depuis 2006. Une période qui a vu le nombre d’adhérents progresser. « Avec près de 1 200 encartés, nous sommes présents dans toutes les entreprises maritimes bretonnes », explique le sortant. Le syndicat est aussi positionné à La Rochelle, à l’Île d’Yeu ainsi qu’à la Martinique et la Guadeloupe.
Ces adhésions croissantes sont rarement dues à un engouement pour le syndicalisme. « Elles illustrent surtout la dégradation économique et sociale », poursuit Marcel Tanguy. « Seul, le secteur de l’offshore se porte bien, grâce à la bonne santé du groupe Bourbon », précise l’ancien chef mécano.
Le salarié en difficulté considère de plus en plus le syndicat comme un prestataire de services. « Il n’est pas rare, qu’une fois le problème résolu, il ne renouvelle règle plus sa cotisation. »
Pour Claude Tanguy, le défi à relever est d’« assurer la relève. Certes nous enregistrons de plus en plus d’adhésions, mais nous avons de moins en moins de militants. » Un sujet un peu sensible au sein de la CFDT, où les retraités jouent parfois les prolongations pour pallier cette désaffection.
1 commentaire:
Bonne retraite Claude,c'etait hier ton dernier voyage en tant que Capitaine sur la ligne, dommage que les traditions maritime si chere a certains officiers de ton âge se perde apparemment, l'absence de pavois sur le Bangor à été remarqué, a peine digérée. Quel manque de tact, de solidaritée, d'equitée , d'intelligence de la part de ces ' gens là ' la roue tourne Messieurs. Bonne Retraite en tant que naviguant Claude, continu à défendre nos intérêts comme tu l'as déjà fait.
Yann
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