vendredi 27 novembre 2009

Le département investira moins en 2010 - Morbihan



Le département investira moins en 2010 - Morbihan
mercredi 25 novembre 2009 Une étude sur les liaisons avec l'Ile d'Arz sera menée à l'occasion de la prochaine révision de l'attribution de cette desserte.



Sur fond de crise et de réforme de la taxe professionnelle, les conseillers généraux ont débattuhier des orientations budgétaires pour 2010. Les chantiers seront alors en recul.

Le Morbihan a beau s'enorgueillir de présenter une santé financière meilleure que celle de ses voisins bretons, il lui faudra réduire la voilure en 2010. C'est là le principal enseignement du débat d'orientations budgétaires auquel ont participé hier les conseillers généraux. Car il n'a pas été question pour l'instant d'une éventuelle nouvelle augmentation des taxes départementales d'imposition.

« Nous sommes victimes de la crise des ciseaux avec des recettes qui baissent de 0,8 % en raison de la crise économique et des dépenses qui augmentent de 4 %, notamment dans les domaines de la santé, du personnel et des collèges », a ainsi souligné le rapporteur, Yves Borius. La faute à un transfert des charges voulu par l'État, comme l'ont dénoncé les intervenants de l'opposition avec à leur tête le socialiste Hervé Pellois.

Investissements à la baisse

D'un montant de 189 millions en 2009, ils devraient être ramenés à 162 millions en 2010. Ils reviendront ainsi au niveau de 2004. Avec des recettes en diminution, c'est donc la part de l'épargne qui va être rognée de 23 millions. « Notre réponse à la crise reste le maintien de l'investissement. Notre capacité d'autofinancement reste deux fois plus élevée que la moyenne nationale et des autres départements bretons », rassure Yves Borius. L'an prochain, elle sera alors en moyenne de 229 € par habitant.

Un bilan Etat-département

Réforme de la taxe professionnelle, transfert des compétences entre l'État et le département : il a beaucoup été question de politique nationale hier lors de ces débats morbihannais. Ce qui a conduit le socialiste Yves Lenormand à demander au président Jo Kerguéris « la présentation d'un document vérité sur le coût des transferts et la charge nette qui en résulte pour notre collectivité ».

Une allusion non dissimulée au « désengagement de l'État sur le Rmi-Rsa, l'Apa ou encore les transferts des agents de l'Equipement ». Réponse du président : « Je ferai ce bilan mais on en dressera aussi l'historique afin que chacun y retrouve ses petits... »

Une meilleure gestion pour les îles

Le président Jo Kerguéris l'a martelé : le département devra optimaliser les investissements. Un principe sur lequel n'a pas manqué de réagir Gérard Perron en soulignant « l'important déficit de 2,8 millions enregistré en 2008 pour la desserte maritime des îles. Il paraît difficilement envisageable que notre délégation reste durablement déficitaire. » Et le conseiller général d'Hennebont de suggérer de « revoir le contrat passé avec la Compagnie Océane, dont les engagements pris ne sont pas au rendez-vous. Puisque la région devrait récupérer le personnel affecté à l'entretien des canaux, nous pourrions incorporer les marins de la desserte des îles dans les effectifs du conseil général.

Une proposition qu'a rejetée le président Jo Kerguéris : « On ne peut pas avoir durablement un exploitant qui ne gère pas sa dette, mais nous ne suivrons pas pour autant l'exemple des difficultés du Finistère et parce que nous avons une flotte importante à entretenir. » Une même étude de la gestion pour l'Ile d'Arz sera menée à l'occasion de la prochaine révision de l'attribution de cette desserte. Un transfert de compétences vers l'agglomération de Vannes pourrait alors être envisagé.

mercredi 25 novembre 2009

ILE D'ARZ : L'AVENIR DU BATEAU DE 20H00



ILE D'ARZ : L'AVENIR DU BATEAU DE 20H00

La Compagnie du golfe, qui assure la liaison Vannes-Arz dans le cadre d'un contrat de délégation de service public passé avec le conseil général, perd de l'argent sur la rotation de 20 h. En moyenne, elle ne compte que quatre passagers dans le sens continent-île et un, voire zéro, dans l'autre sens. Soit un coût d'environ 70 € par personne transportée. Suite au transfert du départ-terminus à la gare maritime, le temps de parcours est doublé par rapport à la cale de Conleau et impose de doubler les moyens pour proposer la même offre, sans oublier les frais de carburant plus importants ! Pour le maire de l'île d'Arz, "cette rotation est un service public et doit être maintenue. Ce bateau de 20 h est vital". La question sur le maintien ou non de cette rotation du soir n'est pas encore tranchée, une autre réunion est programmée la semaine prochaine.
Patrick Gerbeno directeur de la Compagnie du golfe veut trouver le bon équilibre. Il espère trouver une solution qui permette de conserver la rotation, satisfasse les Ildarais et préserve les intérêts de la ville de Vannes qui souhaite valoriser son infrastructure portuaire, et ceci, six mois de l'année alors que le contrat de délégation de service public évoquait un transfert possible de Conleau au Pont Vert pour deux mois par an !
Comment équilibrer le budget ? La municipalité de l'île d'Arz n'a pas d'argent, et n'était pas demandeur pour aller à la gare maritime. L'aide, va-t'elle venir de l'agglo et du département ?

Le transport maritime exempté de Contribution carbone


Le transport maritime exempté de Contribution carbone


crédits : BROSTROM TANKERS

25/11/2009

Le Sénat a voté, lundi, la création d'une taxe carbone, désormais appelée « Contribution carbone ». Certains secteurs, comme le transport maritime, en seront exemptés. Un amendement visant à diminuer de 35 % le tarif de la contribution applicable au fioul domestique utilisé pour le transport fluvial a également été adopté. Il s'agit, ainsi, de ne pas pénaliser ce mode alternatif au transport routier.
Devant entrer en vigueur le 1er janvier 2010, la « taxe » carbone est destinée à lutter contre le réchauffement climatique en « maîtrisant », selon les termes du ministère de l'Ecologie, les émissions de dioxyde de carbone. La taxe s'appliquera aux énergies fossiles qui émettent du CO2 : pétrole, gaz, charbon, GPL. Les énergies renouvelables et l'électricité ne sont pas concernées. Le montant de la taxe est calculé sur la base de 17 euros la tonne de CO2 émise.

jeudi 19 novembre 2009

Identité nationale « Ça sera sans nous ! »

Identité nationale
« Ça sera sans nous ! »


Depuis le 2 novembre et jusqu'au 2 février, le ministre de
l'Immigration, de l'Intégration, de l'Identité nationale et
du Développement solidaire, Eric Besson, organise un débat
sur l'identité nationale dans toutes les préfectures et
sous-préfectures de France. Associations, syndicalistes,
citoyens y sont invités pour débattre et répondre à la
question : « Qu'est-ce qu'être Français ? »

Parce que cette initiative a des objectifs électoralistes à
la veille des Régionales, la CFDT, à l'issue de son bureau
national, a choisi de ne pas participer à ce débat et
appelle ses équipes à ne pas répondre aux sollicitations
des préfectures.

Ce débat est très mal venu à l'heure où les Français
attendent des réponses à leurs préoccupations quotidiennes
que sont la montée du chômage et des précarités. Pour la
CFDT, un tel débat pourra occulter les vraies questions
auxquelles le gouvernement se doit d'apporter des réponses
concrètes : sortir le pays de la récession et du chômage de
masse, répondre aux craintes des salariés et donner des
perspectives à une jeunesse qui n'entend parler que de
crise depuis quelques décennies.

Le fait que cette réflexion soit organisée sous l'égide du
ministère de l'Immigration oriente le débat et risque de
stigmatiser la population immigrée ou issue de
l'immigration. L'urgence est plutôt dans la consolidation
notre cohésion sociale, dans une France en crise où le
risque de repli est important.

Pour la CFDT, s'il est un sujet qui nécessite véritablement
une impulsion politique pour continuer à se construire,
c'est avant tout la citoyenneté européenne, fondée sur son
modèle social. Dans le contexte de la ratification du
traité de Lisbonne, c'est pour la CFDT, le véritable enjeu
de l'avenir à investir.

mercredi 18 novembre 2009

Accidents du travail La CFDT appelle les sénateurs à refuser la taxation des indemnités

Accidents du travail
La CFDT appelle les sénateurs à refuser
la taxation des indemnités


L'Assemblée nationale a adopté l'amendement qui soumet à
l'impôt les indemnités journalières perçues en cas
d'accident de travail.

Contrairement à ce qu'argumente le gouvernement, cette
mesure ne s'inscrit absolument pas dans la lutte contre la
montée des inégalités.

Notre système fiscal est injuste. La CFDT demande une
refonte de ce système qui exonère de l'impôt les plus hauts
revenus.

L'amendement adopté renforce cette situation. D'une part
les indemnités journalières ne remplacent pas l'intégralité
du revenu. D'autre part le parlement ne touche pas au
bouclier fiscal, ni à l'imposition des revenus du capital
ou du patrimoine, qui bénéficient pourtant de largesses
sans justification économique.

La CFDT poursuivra son travail pour que la taxation de ces
indemnités ne voie pas le jour. Par conséquent, elle
appelle les sénateurs à refuser cette disposition.

lundi 9 novembre 2009

Communiqué de presse CFDT

Communiqué de presse n° 89 du 9 novembre 2009

Déclaration de Gaby Bonnand, secrétaire national


Indemnités accidents de travail

La CFDT s’oppose à toute imposition

Après avoir été repoussé une première fois, l’imposition des indemnités journalières pour accident de travail revient par le biais un amendement voté vendredi 6 novembre en commission des finances de l’Assemblée nationale dans le cadre du Projet de loi finance.

L’Assemblée devra se prononcer vendredi 13 novembre. La CFDT demande aux députés de repousser cet amendement. Il est inadmissible que les indemnités journalières des accidentés du travail fassent l’objet d’un prélèvement, alors que les revenus sur les dividendes bénéficient de taux de prélèvement bien moindre que ceux appliqués aux revenus du travail.

Au Sénat, dans le cadre du débat sur le PLFSS (Projet de loi de financement de la Sécurité sociale), une augmentation de 0,15% de la CRDS (Contribution au remboursement de la dette sociale) est proposée. Mais il n’est toujours pas question de toucher au bouclier fiscal dont les bénéficiaires sont exonérés, de fait, de toute augmentation de la CSG (Contribution sociale généralisée) et de la CRDS.

La CFDT rappelle son désaccord total à toute initiative visant à soumettre les revenus du travail ou aux indemnités de remplacement, à une augmentation des prélèvements. Le bouclier fiscal apparaît comme un privilège exorbitant alors qu’au contraire, des signes forts d’une plus grande justice fiscale et sociale seraient nécessaires.

vendredi 6 novembre 2009

COMMISSION DES HORAIRES COMPAGNIE OCÉANE RÉUNION DU 21 OCTOBRE 2009

Associations représentées : OTSI, APLI, UBED

Réunion très conviviale, présidée par Monsieur Patrick Gerbeno, et menée, ce qui est à souligner, avec courtoisie et dans le respect des propos et opinions de chacun.

Selon la tradition, avant d’étudier les horaires prévus, Monsieur Gerbeno apporte des informations sur divers points.



1 - Le bilan 2008, les perspectives 2009 et 2010

L’exercice 2008 est déficitaire : faible fréquentation, bateaux en mauvais état (coût des réparations), prix du carburant, concurrence forte.

Les perspectives pour 2009 : la reprise est encore fragile :

stabilité du nombre de passages de véhicules ;

augmentation du nombre de passagers : +9,5 % en juin, +6,5 % en juillet, +9,5 % en août, +6 % en septembre

on observe une augmentation du tourisme de proximité : est-ce un effet de la crise ?

baisse du nombre de passagers insulaires mais les camions sont toujours là – les marchandises au sol n’ont pas augmenté

Inquiétude pour 2010, une réflexion, un projet

Une réflexion avec le Conseil général s’est engagée et un projet a été élaboré : développer la flexibilité des moyens



Le projet

M. Milcamps, représentant le Conseil général, précise que personne ne voulait continuer sur du déficit. La volonté a été de ne pas toucher à l’économie du contrat mais d’optimiser les charges sans perturber le service. En particulier on optimise le service marchandises (par exemple actuellement le bateau part à vide de Palais… ce qui n’est pas rationnel)

Pendant l’été (juillet août) sera mis en service un nouveau bateau financé par le Conseil général - Construit par les chantiers Glehen à Douarnenez, il peut transporter 234 passagers,

Il est baptisé provisoirement « Men er Vag 2 » - de 31 mètres de longueur, très marin donc susceptible de supporter des conditions météo difficiles. On construira en 2010 un poste de nuit pour lui à Quiberon.

Le matin il fera un aller Quiberon - BI à 6h 50 avec les marchandises (arrivée 7h 20), un retour Belle-Ile - Quiberon à 8 h avec des passagers, puis assurera les liaisons Houat et Hoëdic. Durée de la traversée : 30 mn Vitesse 16,5 nœuds (30km/h)

Le soir, il apportera encore des marchandises à 20h40 (arrivée 21h10) et repartira de Palais à 21h 50 avec des marchandises.

Il accostera cale Bonnelle (plus sécurisée, plus pratique pour la gare. Mais les marchandises du soir seront stockées : pas de va et vient de camions le soir.

Il viendra faire un tour à BI vers Noël pour des essais et sera utilisé en janvier à Groix (rodage). Après il effectuera le service Houat-Hœdic

En avril, mai, juin et septembre l’étude des statistiques (détail des remplissages des bateaux) montre qu’on peut supprimer certains tours du Vindilis le matin à 4h45 au départ de Le Palais sauf le lundi pour assurer le départ du bateau des scolaires à 6h30 et étaler le passage des marchandises.

(En pointe on n’a jamais eu plus de 110 palettes. Le Vindilis de 7h45 peut passer 70 palettes le matin puis 20 à 13h45, puis 20 encore le soir à 19h45).

Il partira à 6 h de Palais (un peu tôt disent des participants !) car il faut impérativement une heure d’escale pour charger marchandises et camions. L’objectif est de prendre moins de camions à 7h45 de Le Palais.

L’option passagers et VL sur ce bateau mixte est possible.



2 - Annonce officielle de la Compagnie Océane : une vedette neuve arrivera en juin.

Il s’agit d’un investissement de la Compagnie Océane - En remplacement du Locmaria vendu par le Conseil Général.

Caractéristiques : 30,75 m , coque classique, 2x1350 cv, 295 passagers, vitesse en charge 20 nœuds (max 25) consommation divisée par deux (Locmaria : 850 l/h).

Il s’agira bien d’un bateau de service public figurant sur les horaires et prioritaire à l’accostage cale Bonnelle aux heures fixées.

Il aura une capacité de soutage de 16 m3 de gazole et de 10 m3 (2x5) de fuel domestique.
Avant son arrivée en juin le « Chevalier Arlequin » de la Compagnie du Golfe fera le service.



3 - Modernisation du système de réservation

Objectif : Progrès nécessaire dans la relation client (difficile d’appeler du Continent pour demander ou modifier un passage). Modernisation du site pour une meilleure connaissance des habitudes des passagers (statistiques plus précises) ; site plus convivial.

Projet : baser l’ensemble du service client à BI (centre d’appels) au lieu de l’éclater sur plusieurs sites

On va revoir le système des modifications de réservation (sur lequel des remarques ont été faites par les insulaires). M. Gerbeno confirme que la première modification pour un VL insulaires est gratuite mais pas pour des utilitaires et camions > 2m10.



4 - Les tarifs

Pas d’augmentation de tarif en 2010.

Il est instauré un tarif insulaire inter-îles : l’insulaire de Belle-Ile prendra son billet AR pour Quiberon, puis au départ du continent il paiera un aller-retour : 10,30 € et 10,95 € en saison (taxe Barnier), pour aller sur une des autres îles.



5 - Passages supplémentaires en période de pointe

Nouveauté : un bateau supplémentaire est programmé certains jours d’affluence probable (21h de Palais, 22h15 de Quiberon. Il apparaîtra automatiquement sur internet dès que les autres seront complets. Ceci pour éviter d’organiser dans l’urgence des traversées supplémentaires.



6 - Horaires grandes marées :

Le pied de pilote (hauteur d’eau minimale qui doit toujours rester sous la quille) est obligatoirement d’un mètre. Le problème à résoudre est celui du tablier du Bangor, trop haut à pleine mer en grande marée ce qui ne permet plus de passer des voitures…

Le Conseil général est à la recherche d’une solution à pleine mer pour surélever le tablier afin de réduire la pente (structure amovible assez solide !.. ce qui ne paraît pas simple à trouver.



7 – Révision des bateaux et horaires réduits

Au cours de la réunion précédente nous avions demandé s’il était possible d’éviter en hiver pendant les révisions des deux rouliers (janvier février) que les insulaires se trouvent pendant une longue période sans bateau à 7h45, et contraints de partir à 6 h30 (trop tôt pour se rendre en ville) ou 9h30 (trop tard pour des rendez-vous ou courses du matin)…

Le Conseil général a réfléchi à une solution : le frère du Bangor : « l’Île de Groix » sera disponible pendant l’arrêt technique du Bangor.

Donc les horaires d’hiver du 25 janvier au 12 février seraient

De Palais : Vindilis 7h ; Ile de Groix 8h30 ; IG 11h30 ; IG 14h15 ; V 17h45

De Quiberon : V 8h30 ; IG 10H ; IG 13h ; IG 15h45 ; V19h05 sauf vendredi 19h15

L’horaire réduit ne sera maintenu que pendant la période de révision du Vindilis.



8 - Correspondances

Assurées avec le tire-bouchon et les cars pour le TGV d’Auray.



9 - Cartes insulaires et RS ou enfants de résidents

Actuellement 6232 cartes insulaires sont délivrées et 10288 enfants de résidents et résidents secondaires.

Des participants font remarquer que des cartes semblent être encore attribuées à des habitants ne remplissant plus les conditions (celles-ci sont rappelées : foyer fiscal à Belle-Ile et 8 mois de présence sur déclaration simple). Il est demandé une révision et une harmonisation des critères sur les quatre communes.

Monsieur le Gars rappelle que la gestion des attributions doit être locale de toute façon et non déléguée à la compagnie. Un consensus se dessine sur la nécessité d’une remise à plat du système d’attribution, dans un souci d’économie et de justice.



10 - Places insulaires

M. Le Gars pose la question des places véhicules conservées jusqu’à une date proche du départ pour les insulaires : des places seront gardées sur les horaires les plus fréquentés par les insulaires (surtout aux bateaux du matin -7h45 et 9h30 et de Quiberon le soir 17 h et 18h30 en particulier). Mais il est demandé aussi aux insulaires un effort de gestion de leurs passages afin que la Compagnie soit toujours prévenue en temps utile des besoins.

Il y a toujours des places réservées aux VSL ambulances prescriptions médicales … Est évoqué le passage à vide (théoriquement) de VSL, le soir, à partir de Quiberon.



11- Divers

Il est dit que le Bangor est sale (sièges…) et le Conseil général va faire des contrôles inopinés. Le problème est celui du coût de l’entretien – difficile de comparer à l’avion.



12 - Evolution interne

Monsieur Michaël Le Hyaric prend en charge l’exploitation de la ligne Quiberon/Houat/Hoëdic et la gare maritime de Quiberon.

Monsieur Yannick Guellec prend en charge l’exploitation de la ligne Quiberon/Belle-Ile et la gare maritime de Palais, et conserve l’activité pôle fret.

Monsieur François Portugal gère l’armement pour les lignes Belle-Ile/Quiberon et Quiberon/Houat et Hoëdic, les moyens humains (2/3 des effectifs embarqués).

Madame Anne-Sophie Tonnerre prend la responsabilité du Service Client en plus de sa fonction de Responsable Marketing.

jeudi 5 novembre 2009

M&Marine : Triple mise à l'eau insolite à Saint-Nazaire





Triple mise à l'eau insolite à Saint-Nazaire
[Mise à flot du caboteur Guedel 3, destiné à TMC STX FRANCE SA - BERNARD BIGER]

04/11/2009

Les chantiers STX de Saint-Nazaire ont procédé, le 21 octobre, à une triple mise à flot insolite. Non pas, comme d'habitude, un navire géant, mais un caboteur, un bac amphidrôme et le nouveau ponton du terminal roulier de Montoir. Ce dernier, produit par Mecasoud, a été construit directement dans la grande forme de STX. Les deux autres unités, conçues par Merré et réalisées par Mecasoud sur le quai des Charbonniers, avaient été transportées quelques jours plus tôt via une traine d'une capacité de 1000 tonnes, pour être acheminées jusqu'à la forme profonde des Chantiers. Le convoi, géré par l'équipe des transports lourds de STX France SA, a ainsi défilé à travers le quartier de Penhoët. Arrivés chez STX, le caboteur Guedel 3 et le bac Barcarin 5 ont été soulevés par le grand portique du chantier et déposé dans la forme après un voyage inédit à 30 mètres de sol. « C'est la première fois au chantier de Saint-Nazaire que l'on met à l'eau, à l'aide du grand portique, des unités terminées. C'est également une première de voir trois navires, réalisés par une entreprise extérieure, sortir simultanément de la forme B », explique Jean-Loup Quessaud, Responsable Portique à STX France.

L'entreprise se félicite de la réussite de l'opération et de ce contrat d'ingénierie et de services. Les ingénieurs et techniciens de la filiale de STX France, STX France Solutions, ont effectué l'étude d'élingage et de méthodes logistiques du ponton roulier. Sur le bac Barcarin 5 et le Guedel 3, ils ont procédé à la vérification des points d'accrochages, à la réalisation des plans d'élingage et de transports du quai des Charbonniers vers la forme de construction du chantier STX de Saint- Nazaire ainsi que l'élingage des deux navires au portique. « Ces études sont les premières réalisées pour de telles unités. Elles ont été l'occasion de mettre à profit le savoir-faire de STX France Solutions et de démontrer la capacité des équipes à réaliser des études pour des projets de diversification », estime Arnaud Salou, responsable secteur Structure à STX France Solutions.
Construit dans l'atelier 120 tonnes des chantiers et assemblé par Mecasoud, le ponton achèvera la construction du nouveau poste 4 du terminal roulier de Montoir. Long de 62 mètres pour une largeur de 40 mètres et un poids de 1210 tonnes, il servira, notamment, au développement des autoroutes de la mer. Commandé au chantier Merré de Nort-sur-Erdre, le caboteur Guedel 3 est, quant à lui, destiné à la compagnie morbihannaise TMC. Identique au Taillefer 3, mis en service en 2004, il mesure 40 mètres de long pour 7.8 mètres de large.
Enfin, suivant le même montage industriel, Merré et Mecasoud vont livrer le Barcarin 5 au Syndicat mixte de la traversée du delta du Rhône (SMTDR). Ce bac amphidrôme mesure 43 mètres de long.

mardi 3 novembre 2009

Le Telegramme : Groix. Les travaux de la cale débuteront le 11janvier






3 novembre 2009 -

La commission des horaires des liaisons maritimes s'est réunie mercredi dernier, à Groix, sous la présidence de Denise Le Maréchal, conseillère générale. «À la suite du sondage réalisé l'an dernier, nous avons obtenu un départ de Groix le matin, à 7h, et à 7h30, de Lorient, durant toute l'année. C'est un gain précieux notamment pour les commerçants», a déclaré François Marguet, délégué aux liaisons maritimes. L'autre question importante de cette réunion débat a été celle des travaux à la cale Guyot, à Groix. Travaux qui débuteront le 11janvier prochain. Le conseil général, qui a lancé les appels d'offres, désignera le 19novembre prochain l'entreprise chargée des travaux de consolidation de la cale. «D'ici janvier, les horaires habituels automne-hiver sont maintenus, avec cinq rotations dans chaque sens». À partir du 11janvier, les rouliers Saint-Tudy et Ile-de-Groix ne pourront plus accoster sur la cale. Une vedette capable de transporter 220 passagers, 40 palettes en ponté et un véhicule léger sera mise en service. Elle accostera à la cale adossée dans le bassin du Suet. Le fret en vrac sera transporté par un caboteur qui sera affrété à la demande par les artisans.

Des solutions pour le fret

Les demandes exprimées par les artisans qui vont devoir stocker de la marchandise et qui demandent une aide aux élus, ont été entendues. Des solutions ponctuelles sont envisagées avec, notamment, la possibilité de faire accoster un roulier le week-end: «Cela se négociera avec l'entreprise qui remportera le marché», a dit FrançoisMarguet, qui rappelle que la commune va proposer des aires de stockage à terre et qu'elle envisage des solutions de parking à Lorient, voire une aide concrète à la mise en place de covoiturage. Du 11janvier au 31mars, la vedette assurera cinq rotations par jour dans chaque sens.