samedi 29 mars 2008

Compte Rendu de la réunion du 19 mars :

Syndicat Maritime Bretagne


COMPTE-RENDU DE LA REUNION DU 19.03.2008

Etaient présents:-DU FONTENIOUX G -BOULCH JY- LE CORFF Y- PORTUGAL F




CETTE REUNION A PORTE ESSENTIELLEMENT SUR LES PLANNINGS ET L’ORGANISATION DU TRAVAIL.NOUS AVONS RAPPELE A L’ARMEMENT LE MECONTENTEMENT DES EQUIPAGES QUAND A LA FACON DE NOUS IMPOSER UNE NOUVELLE ORGANISATION DU TRAVAILSANS NOUS AVOIR PREALABLEMENT CONSULTES.MR DU FONTENIOUX EN A PRIS NOTE ET NOUS A ASSURE QU’UN EFFORT DE COMMUNICATION SERA FAIT A TOUS LES NIVEAUX DE LA HIERARCHIE.


EN CE QUI CONCERNE LES PLANNINGS ET L’ORGANISATION DU TRAVAIL LA REGLEMENTATION NOUS IMPOSE 6 HEURES DE REPOS CONSECUTIFS AVANT LA REPRISE DU TRAVAIL.POUR LA PERIODE D’AVRIL ET MAI,IL EST DONC IMPOSSIBLE DE FAIRE AUTREMENT QUE LE SYSTEME MIS EN PLACE.POUR LE MOIS DE JUIN,NOUS AVONS FAIT EN SORTE,COMME C’EST L’USAGE,QUE LES MARINS RECUPERENT LEUR BORDEE CHAQUE FOIS QUE C’EST POSSIBLE.CELA REPOUSSE LE DEBUT DE SAISON ET LE DEBUT DU 7/7 ET DU 14/14 AU 1 JUILLET.


POUR CE QUI EST DE L’AMPLITUDE DES JOURNEES OU LE DEPART DE QUIBERON EST A 20H15,L’ARMEMENT PROPOSE QUE LA DEBAUCHE SE FASSE 3/4D’HEURE APRES LA MANŒUVRE AU POSTE DE NUIT,CELA AFIN DE NE PAS DEPASSER LES 10 HEURES.


POUR LE BATEAU DE MARCHANDISES,LA REGLEMENTATION IMPOSE UNE TAILLE STANDARD POUR LES CHARIOTS ELEVATEURS.CEUX-CI NE POURRONT PAS PASSER SOUS LE CAR-DECK.IL FAUDRA UTILISER LES TRANS-PALETTES ELECTRIQUES.


MR DU FONTENIOUX NOUS A INFORME QUE « L’ILE DE GROIX »REMPLACERA LE BANGOR ET LE VINDILIS PENDANT LES ARRETS TECHNIQUES.


NOUS RAPPELONS A TOUS CEUX QUI SONT INTERESSES PAR LA PROMOTION INTERNE QU’ILS DOIVENT FOURNIR A L’ARMEMENT CV ET DIPLOMES.


LA PROCHAINE REUNION AURA LIEU LE 21.04.2008.N’HESITEZ PAS A NOUS FAIRE PART DE VOS SUGGESTIONS ET INTERROGATIONS.NOUS LES FERONS SUIVRE





LES DELEGUES DE BORD

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samedi 8 mars 2008

NAO 2008 :

N.A.O 2008



le 07 mars 2008







Avec l’accord de la CGT pour une augmentation annuelle de 2,2 %, le GASPE a atteint son seul objectif, sans effort et à moindre coût. Les chiffre affinés, par les spécialistes financiers, portent l’inflation à 2,7 %.

Il est vrai que lors de la réunion du 11 février, la CFDT a été la seule Organisation Syndicale à s’opposer aux volontés du GASPE et aux faux prétextes invoqués. Le rattrapage étant garanti par l’effet rétroactif au 1er janvier, aucun impératif ne poussait à la signature d’un accord à la va vite. Les Compagnies et Conseils Généraux n’éprouvent aucune difficulté comptable à faire une régularisation sur un bulletin de salaire.

Le GASPE obtient toutefois la signature d’un accord NAO, en une quinzaine de minutes de parlotte sur ce sujet, en fin de séance. La méthode est choquante et souligne la considération porter aux marins.

Chacun assume ses responsabilités comme il l’entend, celles de la CFDT se fixent sur l’application du droit et dans la défense des intérêts de l’ensemble des marins.

Dans les grandes Compagnies des NAO sont organisées, ces négociations peuvent faire évoluer le taux d’augmentation fixé par le GASPE, ce n’est pas le cas pour les salariés des Conseils Généraux et PME.

La CFDT s’emploie à maintenir le pouvoir d’achat, sujet plus que jamais d’actualité et qui reste la préoccupation quotidienne de chaque foyer. Les signataires de l’accord « salaires à minima 2008 » ne s’en soucient pas, car en toute connaissance de cause, ils laissent les matelots, matelots qualifiés, graisseurs, ouvriers mécaniciens et timoniers, en dessous du SMIC donc sous le salaire minima légal.

De fait, la grille ne peut être étendue, l’augmentation ne s’applique qu’aux Armements adhérents du GASPE, un beau cadeau aux autres Armateurs et un aviron tordu aux salariés qui rament. A croire que la dimension nationale de ces négociations dépasse certain participant, plus aguerri aux compromis locaux.

Autres conséquences désastreuses, la signature de l’accord pesait sur la modification des Articles des Conventions Collectives frappés d’exclusions par le décret d’extension. Le GASPE n’a pas tenu ses engagements de 2007, sauf la parole donnée, plus rien ne le presse d’aller vers l’élargissement au service privé, de revoir les modalités d’attribution de la prime de fin d’année, d’ancienneté, le versement de l’indemnité de nourriture toutes positions et de considérer les temps d’attentes en temps de travail effectif.

L’Union Fédérale Maritime CFDT ne renonce pas à ses orientations, qui pour être en permanence sur le terrain correspondent totalement aux attentes des marins des passages d’eau des services publics et privés. Le GASPE a encore une chance d’être la référence nationale du secteur d’activité, mais le temps presse et il n’est pas le seul groupement d’Armateurs.

Sauveur FELE

Compte-rendu réunion CE du 13 février :




vendredi 7 mars 2008

Négociation Pénibilité :

Négociation pénibilité : les sables mouvants

On efface tout et on recommence c’est l’expression générale qu’ont eu les organisations syndicales face à une délégation patronale parfois peu claire dans ses propositions tout au long de cette seizième séance du 4 mars 2008 1.

Le patronat avait pourtant fourni, en introduction, un support écrit pour structurer les débats (document également remis à la presse !).

Les objectifs de travail mentionnés dans ce document comprenaient la définition des conditions d’accès au dispositif pénibilité relatives d’une part à la catégorie de salariés concernés, la durée d’activité et la durée d’exposition aux travaux pénibles, l’âge d’ouverture des droits et, d’autre part, la nature précise des facteurs de pénibilité à définir par un groupe de travail paritaire.

Puis sur la base des paramètres ainsi définis, il était prévu de confier à l’IGAS une mission d’évaluation du nombre de salariés concernés par branche.

La nature des droits offerts aux salariés dans le dispositif était vague, consistant en un allégement de la charge de travail en fin de carrière.

La CFDT a dénoncé la méthode proposée. En effet assez de temps a déjà été perdu et il n’est vraiment pas nécessaire de reporter sur un nouveau groupe de travail la définition des facteurs de pénibilités (travail qui a déjà largement été fait). Elle a insisté pour que les branches réalisent sur la base des critères définis au cours de la négociation, leur propre évaluation des populations de salariés concernés puis les transmettent aux négociateurs.

Elle a également fait part de sa désapprobation sur le flou du dispositif d’allègement proposé. Elle a insisté enfin pour qu’il y ait une visibilité sur l’échéance de la négociation et qu’une borne soit fixée à celle ci.

L’ensemble des organisations syndicales a exprimé le même désaccord face à aux propositions patronales consistant à réinventer ce qui a déjà été fait.

Le patronat n’a pas voulu céder sur une évaluation des salariés concernés réalisée par les branches elles-mêmes et a maintenu sa proposition de faire intervenir l’IGAS.

La dernière partie de séance, assez peu maîtrisée, a tout de même fini par déboucher :

* sur l’acceptation de la proposition commune des organisations syndicales de produire un document précisant les facteurs de pénibilités pour la séance du 25 mars
* sur le traitement des conditions d’accès au dispositif (durée, niveau et combinaison des expositions, âge, temps d’activité salarié) ainsi que sur sa nature (allègement, cessation d’activité) au cours de cette même séance.
* sur le principe d’une nouvelle séance fixée le 21 avril au cours de laquelle serait examinées les estimations des populations concernées dans les branches.



L’issue de la négociation reste aujourd’hui très incertaine, il apparaît peu probable que la séance du 21 avril puisse être conclusive.

La CFDT dénonce cette posture d’attente de la part des organisations patronale vis-à-vis de la prochaine concertation sur les retraites qui redonnerait totalement la main au gouvernement.

mercredi 5 mars 2008

Compte-rendu réunion du 21 février :

Syndicat Maritime Bretagne


Compte-rendu réunion du 21 février 2008

Etaient présents :

J.Y BOULCH, C.HUCHET, Y.LE CORFF, G.DU FONTENIOUX, F.PORTUGAL


Nous avions sollicité une réunion auprès du capitaine d’armement afin de nous entretenir avec lui de l’organisation du travail pour les mois d’avril et mai, du service d’été et de diverses questions qui préoccupent les équipages.

Pour l’organisation du travail en avril et mai, la commission des horaires ne s’étant réunie que quelques jours avant notre réunion, il était difficile de mettre en place quelque chose en concertation avec les équipages. La période concernée porte sur 40 jours, du 5 avril au 14 mai. Il nous a donc été proposé de travailler en 7/7 sur le Vindilis (marchandises) et en bordée sur le Bangor.

Pour la saison d’été, nous conservons la proposition faite l’an dernier, à savoir : 7/7 sur le bateau marchandises et en bordée sur le Bangor, ce qui permettra à tout le monde d’avoir 15 jours de congés consécutifs durant l’été .

Afin de pouvoir établir un planning sur plusieurs mois et éviter les modifications à répétition, nous avons décidé que chaque marin concerné devra remplir une feuille de desiderata de congés avant le 15 Avril 2008. Ces feuilles seront disponibles sur les bateaux.

Nous avons demandé qu’une réunion mensuelle ait lieu avec l’armement pour qu’un dialogue constant s’installe ; l’armement y est favorable.

La Compagnie veut mettre l’accent sur la formation interne et la promotion sociale afin de fidéliser les employés . Il sera établi pour chaque marin un plan de carrière/formation. Pour cela, il est nécessaire que chaque navigant fournisse à l’armement un CV car actuellement les dossiers sont vides.

En matière d’emploi, une évaluation des besoins sera effectuée en cours d’année afin de les quantifier et qu’une vraie politique d’embauche soit menée.

Nous avons demandé qu’elle était la politique de l’entreprise en matière de départ en retraite. Mr Du Fontenioux nous informe qu’un document relatif à la loi et à la jurisprudence B.A.I sera diffusé à bord.

Nous espérons que ce compte-rendu répond à vos attentes .

Les réunions mensuelles vont nous permettre d’engager un dialogue avec l’armement. N’hésitez pas à nous faire part de vos suggestions et interrogations ; nous les ferons suivre .


Yvon Le Corff Jean-Yves Boulc’h

samedi 1 mars 2008

Lettre ENIM/CFDT, Union Federale Maritime :

UNION FEDERALE MARITIME

1, rue Fontenoy –76600 LE HAVRE
Tél : 02.35.26.63.73 – Télécopie : 02.35.24.14.36

E-mail : um.cfdt@wanadoo.fr

Monsieur LE BOLLOCH Michel

Directeur ENIM

3, Place Fontenoy

75700 PARIS


Le Havre, le 27 février 2008


Monsieur le Directeur,

Nous rencontrons des situations de marins qui nécessitent d'avoir des textes évitant des interprétations litigieuses :

Le compte épargne temps :

Le sujet concerne le compte épargne temps acquis dans la carrière du navigant.

Il apparaît que le marin peut faire valoir le C.E.T. en principe dans la fonction acquise dans l'entreprise, toutefois les cotisations sont versées selon les classements catégoriels embarqués.

Nous n'avons pas d'accord de branche qui encadre le C.E.T., cela laisse un vide pour la reconnaissance catégorielle en fin de carrière.

C3A :

Le 2ème sujet aborde les textes concernant la mise en place de la C3A et les conditions.

Nous vous rappelons notre position : le problème de l'amiante ne se limite pas aux personnels plus particulièrement liés à la machine. En effet dans toutes les parties du navire nous avions de l'amiante de la passerelle aux locaux des marins par conséquent cela concerne l'ensemble du personnel navigant.

Nous souhaitons en débattre.

Par contre pour partir en C3A, le marin part dans la catégorie du dernier embarquement, or il semble que cela soit remis en cause pour considérer une durée plus longue.

De même des critères sont pris pour définir si un navire est amianté ou pas. Là aussi il serait de 0,5 de fibres par litre d'air.





Il a été dit que certains navires étaient amiantés, les gaziers construits avant 1998, pour cela il fallait apporter la preuve par le CHSCT, le PV du comité d'entreprise ou encore mieux par le bureau Véritas, pour prendre en compte les annuités après 1998.

La liste des navires concernés n'est pas longue.

Sur tous ces sujets notamment, nous aimerions en débattre dans les commissions et acter en séance plénière du Conseil Supérieur de l'ENIM.

Il est extrêmement désagréable de découvrir des critères nouveaux qui réduisent- à néant le dispositif des C3A ou d'être dans l'obligation d'ester pour faire valoir les droits où l'état français a sa part de responsabilité de l'utilisation de l'amiante dans la construction des navires.

Restant à votre disposition et dans l'attente de vous lire.

Nous vous prions d'agréer, Monsieur le Directeur, l'expression de nos salutations distinguées.




Le Secrétaire National,



J. JOUAULT